• Chapitre 22: L'Orchidée s'est fait enlevé par un proche...(?) 
    On entendait au loin les hélices qui continuaient à tourner pour maintenir le vol de l'hélico. Shin restait en marbe devant le Ryokan, à tenir les deux canettes de soda à la main.
    - Dis-moi, tu n'aurai pas quelque chose à avoir dedans?
    Shin ichi se retourna et fit face à Yuki, tous deux semblait avoir la situation en main...
    - Mais non, pourquoi crois-tu que je serai mêler à ça?
    "Parce que tu l'es tous le temps....", pensa Yuki. Shin ichi ajouta:
    -Mais par contre, la cible semble être Ran, d'ailleure elle vient de se faire emmener, dit-il avec un sourire rayonnant.
    Yuki voulait répondre, mais il se retint. Finalement surgit Ryu de l'entrée du Ryokan.
    - Eh, Shin ichi, interpela-t-il, tu n'aurait pas vu "l'autre"?
    Voyant que celui-ci ne saisit pas le contenu de la phrase, Yuki répondit à la place de béant.
    - Apparement, celui-ci dit qu'elle s'est fait enlever par l'hélico qui vient de disparaître.
    Une ambiance plombant régna sur la cour du Ryokan, plus aucun des trois garçons ne prit la parole, et dans le long couloir, longeait Rei qui déambulait comme un demeuré.
    - Tu as dit quoi?! Et tu l'annonce comme ça, l'air de rien?!!
    - Eh, mais c'est Yuki qui a dit ça...
    - Je n'ai fait que dire ce que tu as vu, répondit celui-ci.
    -Mais si ça peut te rassurer, j'ai une piste sur le lieux où ils veulent atterir.
    -Laquelle? s'empressa de demander l'autre.
    Shin ichi sorta une puce de sa poche et le tendit à Rei en disant:
    -Cette puce est censer vous donner le necéssaire d'information.
    Et au lieu de lui remercier, le jeune homme arracha le micro appareil de son ami...et lui jeta un regard répréssif. Shin ichi soupira, tandis que Rei accoura à l'intérieur du Ryokan suivit de Ryu, qui marchait à son rythme.
    - Dis-moi, il s'est passé quelque chose?
    La question de Yuki étonna Shin ichi. Que voulait-il dire par là?
    - Tu as les yeux gonflé et tu ne réagis même plus quand on te parle avec ton nom entier.
    Les explications de Yuki étaient si détailler que Shin ichi prit un moment de réfléxion pour répondre sans faire d'erreur. Il souria.
    - Oui, on peut dire ça, comme ça. Il s'est passé un instant inoubliable, que même jusqu'à ma mort j'enterrerai ce souvenir si précieux avec moi...
    ***
    - Dis..., minauda Ran avec une petite voix.
    - Oui? Qu'y a-t-il mon ange, répondit Haru avec son sourire rayonnant.
    - Tous d'abord arrête de m'appeler ainsi et ensuite... où allons atterir?
    - ...Je te répondrai une fois que tu aurai répondu à ma question (Ran gloussa) ... Pourquoi est-ce que tu es si éloigné de moi?
    Haru scruta l'espace entre les deux, encore deux personne pouvait également s'y installer. Il sourcilla.
     Le casque au dessus de ses deux oreilles, Yuki tripotait chacun des touches qui étaient disposaient sous ses yeux, il déplaçait certains avec tant d'animosité que ses acolytes derrière ne suivait plus se mouvements, mais laissait d'autres à leurs emplacements. Puis à la fin du réglage, il tourna un bouton pour mettre le haut parleur, qui se centrait sur le sujet qu'entretenaient Ran et son 'kidnappeur'.
    - Ah...tu trouve ça éloigné, toi? demanda Ran, tout en connaisance de cause.
    - ...Et comment que j'ai remarqué, autant te dire que ce n'est pas petit. Aller, approche!
    - Non, c'est bon, je me sens très bien là où je suis, près de la fenêtre (tout en disant ça, elle passa un regard à travers la vitre pour jeter un simple coup d'oeil, geste qu'elle regretta aussitôt) en ayant une vue très...nocturne...et en altitutde.
    - N'est-ce pas? Mais pourquoi ces remarques? Tu n'aurais pas l'intention de t'enfuir par la voie aérospatial... quand même?
    - Nan, quelle idée! Je ne suis pas si suicidaire que ça! démentit Ran.
    - Oui, c'est vrai (acquiese un sourire artificielle) tu n'est pas si bête, ajouta Haru.
    "Si tu savais..." songea Ran, suant à grosse gouttes.
    - Bon alors tu approche ou pas?
    "Quoi? Il revient sur ça? Mais qu'est-ce qu'il est tenace!"rouspéta Ran interieurement.
    - ...Puisque tu n'as pas l'intention de t'approcher, je vais le faire moi même.
    Ran s'étonna et pivota sa tête à sa droite, Haru de son côté s'était déjà levé et s'assit près de la jeune fille.
    - Et... tu ne m'as pas répondu, où est-ce que cet hélico se dirige?
    - Tu veux vraiment le savoir? (Ran acquiese lentement) Eh bien, j'ai l'honore de t'annoncer que notre destination sera...tu verras.
    En un seul coup Haru réussit à démoraliser sa compagne, s'il continuait à agir ainsi, le pauvre portable de Ran pourrait dire aurevoir au monde.
     Un toussement brisa l'ambiance de la pièce audiositive, suivit d'un commentaire venu de nul part, qui ne tarda pas à s'éténuer instantanément:
      - Etrange conversation qu'ils maintiennent...
    - Très drôle..., bredouilla Ran, et si tu me répondais sérieusement au lieu de m'impatienter?
    - Relax, tu n'as pas à stresser, je vais pas te manger, rassura Haru tout détendu.
    - Nan? Et sincèrement? Quand as-tu l'intention de me mordre? Juste après m'avoir enlever, tu me fais tourner en bourrique et là, tu veux que je me détende alors que tu sais très bien que je ne peux pas...
    - Ôtes-moi les mots de la bouche, tu essaie de me faire culpabilisé ou tu te confie à moi?
    - Mais enfin Haru! s'emporta Ran. Qu'est-ce que tu cherches au juste? Me rendre folle de rage par toutes tes mystère? Eh bien, figure-toi c'est bien gagner!
     Sous le prénom prononcer, Rei s'exclama:
       - Lui?
       - Tu le connait? demanda Yuki, qui était à ses côtés.
       - Pas du tous, qu'est-cequi te fais croire ça? démentit Rei.
       - Ton comportement suspect qui changent d'un instant à l'autre...
       Rei se tut, sans se justifier.
    Haru hoche la tête ostensiblement, il releva sa tête et regarda la jeune fille dans les yeux:
    - C'est exact, c'est ce que je cherche et je suis assez fière du résultat.
    Ran s'attendait à ce qu'il sourit de nouveaux pour mntrer qu'il la taquine encore mais il ne rajouta rien, ni rictus ni son. Elle se tut à son tour, brouillé par ses pensées, derechef elle empoigna son portable.
    - Ran, arrêtes de comprimer cet appareil, si tu veux t'en débarrasser laisse-le de côté.
    - Hein? Non, ce n'est pas ce que tu crois, enfin je veux dire que...euh... c'est compliquer...
    Il n'insista pas sur le sujet, mais il remarqua quelque chose qi l'intrigua bien vite.
    - Ran, passes-moi ce portable (il le saisit... et la démonte, Ran bresouille, il l'arrête) tiens, il est d'un model bien récent..., remarqua-t-il.
    - De quoi? Cet appareil que tu viens de le démonter en mille morceau?
    - Il n'est pas en mille morceaux, si tu comptes bien, il y en a quatre plus exactement...
    - Ce n'était non plus la peine d'être si précis!
    - Je ne fais que de dire la vérité et puis ce n'est pas de ma faute si tu n'est pas assez futée pour reconnaitre si on se moque de toi...
    - ... Est-ce qu 'on t'as déjà dit que t'es très vexant?
    - Oui et plus d'une trentaine de fois. Dommage, mais tu n'es pas réserver à ces trois première place, pas trop triste j'espère? nargua Haru.
    - Non, impossible de l'être tant que tu as le sourire artificiel sur tes lèvres.
    - Eh, mais c'est que tu as du répondant... mais qu'est-ce qu'on t'apprend à Tokyo? Des vulgarités à longue terme?
    - Non, pas du tous. On m'apprend juste .... euh... rien du tous ...
    "C'est vrai que je n'ai encore suivit aucun cours..."déprima Ran.
    -Eh bien, c'était bien la peine que tu changes d'école, voila que cela te rends encore plus (il hésita sur ses mots) vide dans ta tête.
    Il partit dans un rire bref, qui abattu Ran au plus profond.
    - Je t'en prie, arrête de rire, ce n'est pas drôle, supplia Ran.
    - Oui, c'est vrai ça ne l'est pas... que dirais-tu, pour réparer les erreures de celui qui en est l'origine de tous ces agréments, de retourner à Matsue et revivre la vie que tu as vécu jusqu'ici? propasa Haru avec intensité.
     La conversation entière était revenu aux haut-parleur pour diffuser dans la salle entière qu'étaient le groupe de jeunes riches.
      - Quoi? Mais il n'a pas le droit de lui imposer ça! s'emballa Rei en se relevant de sa place.
      - Reste calme, puisqu'à présent il ait qu'on écoutait toute leur conversation, il essaie juste de nous mener en bateau.
      - Mais justement, puisqu'il connait notre situation, contredit Rei, ce qu'il attend c'est qu'on agisse alors autant satisfaire son désir et montrons face à lui!
      - Ok, pas de problème, discuta Shin ichi, mais sais-tu ne serait-ce seulement où veulent-ils se diriger?
    Le commentaire de Shin ichi cloua le bec de Rei, qui se rassit sagement à sa place.
     Haru surveillait le mini micro à chaque seconde qui s'écoulait, celui-ci n'était rien, ni ondes ni scintillement et encore moins de tintement... Il le tenait à présent dans ses mains et avait tous remonter l'appareil que Ran cherissait tant.
      - Je ne le "cheris" pas! C'est juste que quand on m'offre quelque chose, la moindre des politesse serait de ne pas le perdre ou ne pas le casser.
      Et elle insista sur le dernier mot en pointant son regard assombrit par la colère sur celui qui avait causé le tort. Haru regardait le portable avec insistance dans le creux de la paume de main de Ran, il sourcilla en étant lasser.
      - Ah oui? Et puis-je savoir qui a eu la "gentillesse" de te la donner?
      - ...Pour ta gouvourne, Dave a vraiment délicatesse de ma la donner -pas comme une certaine personne avec lequel m'entretient actuellement.
      - Vraiment? A quel point? Il sait défendre sur ses propres convictions?
      - O-oui, bien sur, c'est quoi cette question?babutie Ran, indéfectible.
      - Je ne suis pas que tu y mets beaucoup d'ardeur...
      - Mais d'abord, ça te regarde comment est le gentleman Dave?
      - Plus que tu ne peux le croire... D'ailleurs en parlant de gentleman, tu n'es pas pleinement entouré, dis-moi.
      - ...Sur quoi, ces insinuations veulent dire?
      - Ils veulent dire ce qu'ils veulent dire. Répond- moi sincèrement Ran, il ne sont pas sympas du tous avec toi, n'est-ce pas? accentua-t-il sur la négation.
      - M-mais... pourquoi tu t'acharnes tant sur le fait qu'ils soient des êtres sans coeur ou cruelle?
      - Parce que c'en est ainsi! Tu crois vraiment que ces gens d'une classe social plus élevé que le nôtre peuvent nous comprendre, nous des simples lycéens... d'une classe très éloigner par rapport à la leur? dit le garçon en posant sa main libre sur celle de Ran.
     Le regard insistant d'Haru posait vivement sur celle de Ran, l'a mit mal à l'aise, à cet instant elle regretta de tout son être ce qu'elle avait commit, répondre sans réfléchir... Mais ce n'est pas pour autant que le jeune homme décide de lâcher sa proie, il resserra son étreinte qui fit réagir la jeune fille.
      - Ha-Haru, lâche-moi, tu me fais mal..., se plaignit-elle.
      - ...Tu ne m'a toujours pas répondu... ces gens avec qui tu traines...ils...
     Il acheva sa phrase la-dessus, Ran ne put découvrir la fin, elle baissa lentement ses yeux, le temps qu'elle puisse avoir de la réfléxion, réfléchir à sa réponce, le temps qu'on lui a  accorder. Et c'est en fermant ses paupières que des tas d'images concernant son arrivé à sa nouvelle vie, face aux règles de la hièrarchie transecndante apparurent... ses rencontres avec des gens très différent de ce qu'elle a put voir jusqu'à présent... ces évenement qu'elle a vécu, en bien ou en mal.
      - ...C'est vrai qu'à premier abord, on pourrait les prendre pour des hypocrites de la pire espèce...m-mais, elle fléchit, en...prenant plus ample connaissance on peut toujours découvrir... leur vrai face, un visage qu'ils ne montrent pas en publique... ou qu'ils ne peuvent pas...
     La réponce ne plu visiblement pas à Haru, il sourcilla et sans prendre conscience empoigna davantage sa prise.
      - Tu mens, je suis sûr que ce n'est pas vrai!
     A son tour, Ran fronça les surcils, sous l'effet qu'elle ne ressent presque plus son bras et que la riposte d'Haru était très abuser.
      -  Tu éxagère! Si ça ne te plait pas alors ne me pose pas la question! Moi, je n'ai fais que de répondre ce que j'ai ressentis jusqu'à maintenant! Et puis ce n'était non plus la peine de me faire si mal, tu me comprime le bras, là! balança-t-elle tous de go et sous emportement.
     Prenant conscience de son attitude, Haru relacha fissa la chair si fine qu'il aurait voulu maintenir. Il afficha une tête à la fois véxé et énervé.
      - Mais tu ne peux pas dire ça après ce qu'ils t'ont fait subir! N'oublie pas qu'ils t'ont humilier comme jamais on te l'a jamais fait! Tu fréquentes avec des gens peu recommandable! Ils peuvent se débarrasser de toi en un claquement de doigt, une fois qu'ils s'en sont lasser!...!  Je t'en prie... éloignes-toi d'eux tant que tu peux encore, si non... tu en souffrira toute ta vie...
      Et c'est en prononçant ces dernière phrase qu'il posa doucement sa tête contre le bras de la fille qu'il avait blesser. Cette dernière l'a regarda avec tristesse.
      - Je sais que tu t'inquiètes pour moi, mais ne t'en fais pas, ils sont pas si méchants que tu peux le croire... et puis.. j'ai des amies, elles me soutiennent...
      - ... Je ne te crois pas. C'est strictement impossible que tu puisses avoir des amies. Et encore moins des filles qui appartiennent à des familles aisées. Elles sont surement hypocrites derrière ton dos.
     L'ambiance froid et prometteur de revanche a été signaler dans la salle audiositive, les garçons ainsi que les filles en ont plein les oreilles sur les préjugés qu'ils venaient d'entendre de la part d'un pauvre lycéen, perdu dans ses délires.
      - Bizzarement, je sens que je ne pourrai jamais m'entendre avec ce mec, pesta Kiyo entre ses dents.
      - Tu m'étonnes, avec une telle fierté, j'espère pour lui qu'il n'y sera pas écraser sous ce poids, répliqua Myu en étant sur la même longueur d'onde.
      - Celui la, je le retient, fulmina Ryu.
      - Je ne te retiendrai pas, s'exprima Yuki en étant indifférent à toute l'histoire.
      - Hé-éh, je te signal que tu es également citer comme un terme péjoratif, commenta Shin chi, quelque peu amusé par la situation plombante. Alors sois un peu plus concerner
     Yuki poussa un soupir, disant qu'il n'en a rien à faire. Seul Rei était assez calme pour penser à une chose positive:
      - Ran a prit notre défence...
      - Il n'y a que toi que cela peut réjouir, dit Miya dans un souffle, avec un sourire.
       La remarque d'Haru ne fit pas spécialement plaisir à Ran, elle objecta:
      - Mais... arrêtes de les prendre pour des monstres! Ce sont des humains, comme tous les autres êtres, ils respirent, ils vivent, ils ont un coeur...
      - Fait de pierre, ajouta Haru à la symtagme de Ran.
      - Ben toi, ton coeur est fais de paranoïa... tu crois que tout le monde peut être aussi patient comme moi? Tu as bien de la chance qu j'arrive à te supporter...
      - C'est bien pour ça que je veux te garder pour moi.
      - Qu'est-ce que tu viens de dire? se surprena Ran.
      - je disais juste que ça m'enrage de savoir que tu n'arrête pas de les défendre.
      - ...(choque) Euh... ça, c'est involontairement ou au contraire...volontairement...
      - C'est bien ça, qui me fout en rogne..
     Et sur ses mots, Haru compressa l'objet en plastique et se jeta sur Ran, celle-ci ne put réagir et prononça le début de son nom: "Har-...", puis plus rien.
     Le groupe n'eut plus aucun contact de Ran et l'autre, ni le lieu de leur destination et encore moins dans la situation qu'ils sont...
    **********************               Fin du vingt- deuxième chapitre

     

    Chapitre 23: L'Orchidée passe ses instants concret
     
                    Hésitant sur le geste qu'elle allait encore commettre, Ran ne bougea pas d'un pouce de sa posture. Dont la position est une des plus gênante... coucher sur son dos, la jeune fille  prenait toute la place du fauteuil confortable que l'hélicoptère transportait sur son long traversé l'aire et avait un poids sur elle, la chaleur corporelle de son compagnon l'enveloppait à chaque seconde qui s'écoulait, et à chaque instant qui passait, elle se sentait encore plus confuse.
                Se relevant de sa place, Rei se dirigea vers la porte sans prononcer mot, mais tous devinèrent ce qu'il allait faire, la porte se referma derrière le jeune homme et l'atmosphère se détendit.
      - Mouais, je veux bien comprendre qu'il est inquiet, mais que compte-t-il faire pour la retrouver?
      Personne ne répondit, Shin ichi se sentit drôlement seul. Yuki poussa un soupir et enleva son casque pour la reposer sur la table, Ryu rejeta sa tête en arrière et passa sa main dans sa chevelure d'un châtain sombre. Myu et Kiyo se jetaient des regards secrètement, Miya respira un cou avant de prendre la parole:
      - Hm... Excusez-moi de vous déranger dans vos réflexions, mais j'ai une petite idée sur l'endroit où ils veulent atterri.
      - Où peuvent-ils être? s'exclama Shin ichi en faisant ressortirent les autres de leurs méditations.
      - ... Eh bien, il ne pourrait pas emmener quelqu'un qui porte un yukata bien loin, il va sûrement s'arrêter dans un endroit où une auberge y est construite.
                Cela fait déjà un bon moment que je suis dans cette position et je ne puis bouger d'un iota... mais je ne peux rester comme ça, sans rien dire.
      -Euh, Haru... te peux te relever, s'il te plait ?
      -Tu es si insouciante... je me demande pourquoi je sacrifie tous mon temps à te le montrer..., souffla-t-il aux creux de mes oreilles.
      Je ne sais pas pourquoi mais ce qu'il vient de me souffler à l'oreille sonnait comme une moquerie. Son corps se détacha du mien, il se releva et se remit en mode assit, alors que de mon côté je m'asseyais correctement en reprenant mes esprits... une fois à nos places, il replongea, de ses iris si intense, dans mon regard pleinement perdue.
      -... On est arrivé.
      -Hein ? Me suis-je exclamé en sautant contre le rebord et en me penchant la tête.
      - Mais non, je rigole ! Tu es décidément trop naïve, combien de fois t'es-tu fais embobiner par ce genre de ruse ?
      Visiblement plus que tu ne peux t'en douter, en comptant le nombre de fois que je me suis mis une idée sordide dans la tête, même une calculatrice n'y pourrait contenir le nombre... enfin façon de parler, vu qu'une calculette a beaucoup plus de connaissance que moi.
      Je me suis approcher lentement de lui, et implorant avec mes yeux de chien battu qu'il nous fasse descendre au plus tôt.
      Il me répondit avec un des sourire les plus sincères :
      -Ne t'inquiète, on est vraiment près de notre destination, et là-bas... nous serions enfin seul..., ajouta-t-il avec une très grande douceur dans sa voix.
      Et encore une fois, je me suis fier à ses paroles qu'il me répondait avec un sourire aux lèvres et d'une vois si douce... bien qu'il me semblait un peu douteux...
     On finit par atterrir, il m'ouvrit la porte, tel un gentleman –si seulement il pouvait l'être- et me prit la main pour me filer un coup de main.
    À ma surprise, je me suis encore retrouver devant une auberge, mais celle-ci était moins luxueux, plus animé...
    La fête battait à son plein, tous les gens présent s'amusaient joyeusement, tandis que moi, je suis ici sans être invité et encore moins enchantée.
    Haru me guidait dans le fin fond du lieu comblait de monde, près d'une forêt. Sous un moment de silence, il ne dit et fit rien, je le laissai au calme –parce que moi aussi j'en avais besoin-, il ne me disait toujours rien, j'ai même cru qu'il était devenu muet...
    Le vent s'éleva, mes cheveux cachèrent ma vue pendant une fraction de seconde et la minute d'après mon regard s'attarda sur l'ombre qui s'étendait jusqu'à mes pieds. Je levai lentement la tête, suivant la longueur de l'ombre, puis mon regard croisa celui de Ryu.
    Son regard faisait tellement insistant que j'ai voulu me justifier, bien que cela m'étonne énormément par la suite...
      J'étais sur le point de me lancer sur un sujet concret, mais tous s'arrêta. Par l'arrivé d'une personne que je m'attendais le moins, une personne que j'aurai voulu éviter de recroiser. Kanaé Vinyard, sa chère fiancée en personne, la seul et l'unique ! Si j'avais eu le temps de dire une chose, ce serait sûrement : « tu n'as rien à faire ici, retourne dans ton antre en te nourrissant de tes traitements médical. » et ce avec mépris... croyez ou non, je refusai de faire connaissance avec cette demoiselle qui se prenait pour une poupée.
    Mais sans que je puisse faire quoi que ce soit, tous les deux répartirent de l'autre côté. Je fus horriblement déçu, bien que je ne savais pas pourquoi. Haru ne prononçait mot, par contre à leur départ, il afficha un sourire satisfait, cela me traumatisa.
      -Tu vois, c'est comme je te l'avais dit.
    Et après ça, il m'obligea à resta avec lui, de tout le long de la soirée pour s'amuser.

     
    ***

     
      Je ne sais même pas ce qui vient de se passer. Mais je suis là, coincer dans cette demeure à utiliser leurs toilettes. Sans que personne ne me demande pourquoi ma présence dans un tel lieu.
                Quatre heures plus tôt, Ran s'est réveillée, dans une chambre de l'auberge qu'elle avait passé la nuit et qu'elle partagea avec Haru. Sous l'ébahissement de la jeune fille, le jeune homme profita de cet instant pour l'emmener dans un endroit où il pourrait enfin s'exprimer clairement.
      Dans une interminable station qu'ils ont parcourue en Shin Kansai, Haru décida de s'arrêter à l'arrêt dont le nom était impossible à retenir pour Ran. Haru tenait fermement le poigné de la jeune fille, ils couraient dans les ruelles de Tokyo et s'arrêta devant un commerce de mode, qu'il entraina la demoiselle de force. Mais au milieu de la séance d'essayage, ran s'arrêta de se changer, elle releva le jean qu'elle essayait et le porta à niveau pour mieux observer l'énorme tâche rougeâtre qu'elle a causé en se changeant. Après s'être mis d'accord, les deux adolescents ressortirent de l'échoppe. Ils montèrent dans un taxi, celui-ci roula à leur destination.

     
    ***

     

     
                Et c'est ainsi que je me retrouve ici... enfin dans un sens l'histoire n'était pas très cohérent...  un peu plus tard je suis ressorti du petit coin et me dirigeait vers la salle où on m'avait accueilli... assez chaleureusement.
    Dame Yamamoto s'exclama –de joie, on va dire-  en me revoyant venir, toute changer, sans tâche ni rien d'autre qui pourrait souiller son honneur ou celle de son « fils » comme elle me le dise avec tant d'insistance. C'est que je ne me rends toujours pas compte que le « Haru » que je connaissais depuis douze ans soit le vrai fils du député premier ministre en son nom (et d'ailleurs ce n'est même pas son nom complet).
                Nous sommes ressortis de la 'seconde' demeure que dame Shizuwa Yamamoto résidait « temporairement » -je le rajoute bien pour ne pas enflammé notre cher « Haruki » (et là, je ne vous nie pas que je suis bien perdu !).
      Alors que j'attendais patiemment ses explications, un véhicule noir de jais jaillit de l'autre bout de la rue pour foncer sur nous. Par réflexe, il s'approcha de moi et nous fit un pirouette sur place, nous nous sommes quelque peu écarter de la route, bien qu'on était totalement à l'intérieur du trottoir. La vitre se baissa et le visage d'un jeune homme portant des lunettes de vue apparaissait peu à peu. J'ai incliné ma tête sur le côté pour bien promouvoir le propriétaire de l'engin qui enlève des vies innocentes. Et j'ai poussé un hoquet de surpris en voyant Ryu avec son air dédaigneux. Soudain le portrait craché de Kanaé Vinyard apparut derrière celle de Ryu, cette fois-ci ce fut hoquet de dégout ajouté d'une grimace qui sortit en moi. La demoiselle sourit en me voyant et j'ai eu ma confirmation, c'était bien la fille que je ne supportais point ; de son côté, Haruki serra son contraction et je sentis une tension extrême venant de la part de Ryu, et ensuite à la minute suivante c'est l'atmosphère entière qui nous entourait chuta, d'une pression électriquement parlant très « enthousiaste », dont j'en faisais également partis.
    *****************                                        Fin du vingt-troisième chapitre

     

    Chapitre 24 : Le seconde trimestre de l'Orchidée et des F4

     
                    Sur la terrasse de l'hôtel  Sugisaki, il y'avait un restaurant qui s'ouvrait en pleine air. Ran s'y retrouvait en compagnie d' Haruki.
                    Les mains aux contour de son verre rempli d'un liquide parsemer de solide bleu, vert, rouge -qu'elle n'a toujours pas toucher- ajouter d'une paille à la couleur cannelle et d'un citronnelle bien jaune, Ran regardait son camarade sirotait sa boisson en faisant de gros aspiration.
    -          Tu ne bois pas ?
    Sortant de ses gongs, la jeune reporta tout son attention sur celui qui a poser la question, c'est-à-dire Haruki :
    -          Hum ? Si, si... j'étais juste en train de penser à....
    -          Quoi donc ? lui coupa-t-il. D'ailleurs tu m'avais l'air bien surprise de la venue de tes règles.
    -          Euh, tu sais, ce n'étais non plus obliger de la citer aussi librement. Et pour te répondre, je suis bien sûr étonné parce que.... Leur arrivé n'étaient pas prévue.
    -          ...tu m'excuseras, mais je ne pense pas que ce genre de chose se prévienne...
    -          Oui, bon, ce n'est pas de ma faute si le mois dernier j'en avais pas eu...
    -          Comment ? Tu dis que tu as raté un mois ? Mais qu'est-ce t'as fichue ? à moins que... tu manges correctement, au moins?
    Ran paru surprise par la question, elle détourna son regard sur le côté et répondit à l'aveuglette :
    -          O-oui, bien sûr... c'est quoi cette question ?
    -          Tu ne m'as pas l'air sûr de toi...
                    Quant à son tour, Rei arriva sur la terrasse, «il était trop tard » se disait-il. Ran se faisait déjà forcer de manger une part de pâtisserie (joliment décorer).
    -          C'est bon, fiche-lui la paix. Tu n'as pas à lui forcer  quoi que ce soit, devança-t-il en arrêtant le geste d'Haruki.
    Haruki se libéra de l'emprise de Rei et le regard de travers et un seul coup de regard leur suffit à plomber l'atmosphère. Puis le reste du groupe arrivèrent à leur tour, avec quelque onde négative. Kiyo décida de se lancer, une fois après l'avoir examiner hostilement :
    -          Alors c'est donc toi le dénommé Haru ? Monsieur qui se prend supérieur aux autres ?
    -          Ouais, c'est bien moi et toi tu dois être la fille de cette hôtel qui ignore de quoi sont composer les pièces, non ?
                 C'est confirmer, c'est bien lui, ce satanée prétentieux ne perd pas le nord. Arrivée dernière du troupeau, Myu vit le visage d'Haruki, une beauté froide qualifia-t-elle.
    -          ...hum, ça me rappelle quelque chose... « beau, mais désagrable à entendre », cela ne vous dit rien ? rappela Miya en se mettant dans une position de Sherlock.
    -          Ah oui, je crois savoir ! tu veux parler de Ryu, n'est-ce pas ?
    Le principal concernant ne dit et fit rien, il resta en marbre.
    -          N'importe quoi ! vous délirez ou quoi ? Où est-ce que vous voyez que je lui ressemble ?
    -          ....Ton comportement nous le confirme, commenta Yuki.
    -          C'est idiot, vous vous basez sur des termes bien plats pour comparer.
    -          Oui, mais encore faut-il que monsieur cesse de se comporter comme un gamin, dit Rei.
    -          Ça, ça me regarde, tu n'as pas à t'occuper de mes affaires.
    L'ambiance actuelle était d'une fureur et l'arrivé d'une jeune blonde ne fera qu'aggraver les choses.
    -          Voyons, calmez-vous tout le monde, rien ne sert de vous énervez. Cela n'arrangera rien.
    Ran étudiait l'arrivé de la poupée française d'un mauvais œil, mais sur le coup elle était d'accord avec celle-ci, et intérieurement elle s'est mis de son côté.
    -          Tu m'excuseras ma petite blonde, mais tu n'as pas de conseille à me donner et encore moins si cela s'avère être un ordre, riposta Haruki hostilement.
    Ran était d'un côté très surprise par  l'assiduité sauvage de son camarade mais d'un autre côté heureuse.
    -          Calme tes nerfs, dit Rei, je te signale que tu t'adresses à une fille de santé fragile.
    -          Et alors ? Qu'est-ce que ça peut me faire ? rugit Haruki, Ce n'est pas parce qu'elle est un peu plus fragile que nous qu'on devrait la considérer comme spécial, elle n'en a rien de telle, c'est juste une fille comme les autres.
    L'argument réagit tout le groupe, il avait tout à fait raison, un peu trop d'ailleurs.
    -          Elle est encore en vie, et peut toujours s'estimer heureuse de vivre au même tempo que nous avec sa santé actuel (Kanaé sourcil). Tu n'as rien de plus que les autres, tu es normal..., il marqua une pause avant de poursuivre: la seule ici, qui peut se prétendre particulière est Ran, c'est bien l'unique personne qui est différente.
    -          Oui, je confirme, dit Shin ichi.
    -          ...c'est comme si que j'étais... une extra-terrestre...
    -          C'était censé être un compliment, mais penses ce que tu veux.
    La demoiselle Vinyard demeura silencieuse, mais serrant sa mâchoire elle dit avec un sourire niaiseux.
    -          Mais oui, vous avez raison Yamamoto San, mademoiselle Ran est surement celle qui est le plus étrange parmi nous, elle n'est pas à sa place ici.
    -          Eh bien, c'est que tu persistes, reprit-il d'un ton méprisamment.
    Sous la pression, la demoiselle recula et d'un geste rapide une main lui maintenu.
    -          Arrête de t'emporter, tu n'as pas honte d'effrayer une fille ? C'est parfait l'attitude d'un machochiste.
    -          Ah oui ? Parce que tu crois que toi, rester en retraite pendant que les autres s'acharne est l'attitude d'un gentleman ?
    -          C'est quoi ton problème ? rencherit Ryu, limite frustré.
    -          Mon problème ? répéta Haruki en se relevant, C'est que tu sois ici présent, sans que personne ne te l'ai demandé.
    -          Comment oses-tu t'adresser ainsi au prince ?  oscilla Shiori en arrivant.
    Se reprenant, elle reporta ses mains à sas lèvres. Honteuse, elle se tut.
    -          ...dire ce genre de chose en présence d'un public est vraiment osée de sa part, se plaignit Myu.
    Haruki partit sur un rire bref, légèrement moqueur, il prit parole avec dédain :
    -          Je ne crois pas que les princes –comme tu le cites- existent encore, enfin sauf pour ceux qui les matérialise chez certaine personne qui se croit permis.
    Ryu lui jeta un regard meurtrier, mais soudain....
    -          Haru, ça suffit ! tu exagères !
    Celui-ci se retourna vers  celle qui avait prononcé ces paroles (vous l'aurez deviné) : Ran.
    -          Excuse-moi, je me suis emporté, dit-il avec un sourire en se rasseyant.
    -          Quel changement de comportement..., observa kiyo, aurait-il une double personnalité ?
    -          Je vois que je ne pourrai jamais m'entendre avec toi, tu m'exaspère.
    Haruki reporta son regard sur Ryu.
    -          Je n'avais pas du tout l'intention de me faire apprécier et encore moins de ta part.
    -          Parfait, encore heureux que je n'ai pas perdu davantage de temps.
    -          Comme tu le dis, j'en ai assez vu comme ça.
    -          C'est chaud par ici, commenta Ran.

     -          Tu veux rire, ça bouillone, ajouta Shin ichi.

    Et c'est ainsi qu'ils se quittèrent. Dans une atmosphère encore plus tendu que précédemment.

     
    ***

     
      Durant toute la période des vacances d'été, Ran vécu un cauchemar, voir même l'enfer. Mais à partir d'aujourd'hui, le premier septembre, elle ne risquait pas de voir son pot de colle de 'frère', sa nouvelle trimestre au lycée Eitoku était, pour elle, « un soutien moral ».
      Nouant sa cravate, elle était fin prête, enfin de son point de vue... on frappa à la porte et sans attendre la réponse la porte s'ouvrit.
    -          Tu pourrais au moins patienter, le temps que je t'y autorise à entrer.
    -          Mais voyons, pourquoi faire ? (ben, pour la politesse) De toute façon vous êtes habillées... et je découvre de stupeur votre tenue.
    -          Pourquoi de stupeur ? Elle est très bien ma tenue.
    Vêtus d'un pull-over blanc cassé, pardessus enfilé d'un débardeur en laine rose pâle, ainsi que d'un cravate rouge nouer à l'aveuglette. Le bas nous montrait une jupe rode qui s'arrête au-dessus des genoux, d'un leggin lait et des mocassins rouge bordeaux.
    -          C'est la mode actuel, se justifia la jeune fille.
    -          Peut-être, mais cela  n'est pas correcte vis-à-vis de l'uniforme de votre lycée, très mal polie même. Veuillez-vous changer dans les plus brefs délais, c'est-à-dire tout de suite.
    -          C'est obligé ? Je n'ai pas trop envie, je viens quand même d'achever ce nœud de cravate en dix minutes.
    -          Eh bien, vous allez seulement passer cinq bonne minutes pour vous rhabillez.
    -          La moitié seulement ? Pour qui me prenez-vous ? Je n'ai pas de super pouvoir, je ne peux me revêtir en deux temps trois mouvements !
    -          Il vous reste quatre minutes zéro huit seconde, dit le majordome en examinant sa montre.
    -          Le compte à rebours à déjà commencer ? Vous n'avez pas le droit !
    -          Vraiment ? Et si je vous disais que j'allai appeler votre garde du corps ? Haruki Yamamoto, si ma mémoire est bonne ?
    La menace suprême, Ran se gratta l'arrière crâne et dit en se retournant :
    -          Trois minutes me suffisent amplement.
    -          Bien, je vous attends dehors, répondit-il en souriant.
    Après quelque instant passé, Josh constata sur sa montre le chronomètre.
    -          Il vous reste trente secondes.
    -          Oui, oui, j'enfile ma jupe, là !
    -          Vingt-cinq secondes.
    -          Oh, ça va ! c'est non plus la peine de me mettre de la pression !
    -          Tiens, comme le temps passe vite, il ne reste plus que dix seconde, remarqua l'homme. Si vous ne vous presser point, je vais devoir agir de moi-même, à savoir défoncer cette porte.
    Sur le coup la porte s'ouvrit d'elle-même en fragrant délit. Ran en ressortit, moitié étrangler par sa cravate, qu'elle a nouer d'elle-même.
    -          Votre cravate est mal nouer.
    -          ...à qui la faute ?

     
    ***

     
    « - C'n'est pas vrai, je me suis empresser pour rien... »
    Et c'est sur cette phrase que la jeune lycéenne escalada la grille de sécurité du lycée et pénétra dans l'enceinte de l'établissement ni vue, ni connue, tel un voleur.
    À chaque fois qu'elle ouvrait une porte, elle ne put s'empêcher de pousser une petite onomatopée comme : « waouh ». Et elle ne tarda pas à remarquer que chaque salle avait une différence à la précédente : l'une paraissait plus grande que l'autre.
    Puis arriva au moment, où elle s'arrêta devant la porte à l'écriteau « F ». Elle ouvrit la porte est découvrit une salle... normal, petit et vide. Enfin presque, une présence humaine arracha tout vide qui pouvait régnait.
    Un lycéen au regard rivé à travers la fenêtre était assis à une place au dernier rangé.
    *****************                                         Fin du vingt-quatrième chapitre

     

    Chapitre 25 : La rentrée de l'Orchidée et des F4 
    Ran s'assit à une place près de la porte. L'autre n'y fit pas attention.
    -          Tu... heu..., marmonna Ran sans se faire entendre.
    Elle laissa tomber sa tentative d'approche et pour se calmer, elle se releva et voulu se mettre aux côtés du lycéen. Mais une sonnerie retentit. Étrangement, elle avait un air mélodique, puis elle fut suivit d'un grésillement :
    -          Ouverture des portes d'entrée dans six minutes, déclara le haut-parleur, que tous les travaux automatique se mettent en place.
    Et dans un seconde grésillement, cela raccrocha. Ran se sentit perdu et confus. Comme pour l'aider, le lycéen lui adressa enfin la parole :
    -          Pour ta gouverne la nouvelle, à chaque rentrée le lycée célèbre une petite cérémonie en faveur des F4.
    -          Oh, je vois, je te remercie pour me l'avoir dit, cela m'aide beaucoup. Mais tu sais que j'ai un nom ?
    -          Oui, je sais. Ran Tsukihana, je présume ?
    -          Non, c'est Ran tout simple.
    -          Si tu insistes, répondit-il en haussant les épaules. Et si tu t'approchais pour voir le spectacle de toi-même au lieu de papoter ? Cela ne va pas tarder.
    Ran fit ce que l'autre demandait, elle se mit devant la fenêtre ouverte.
    -          Profite bien de ces moments, je sens que la dernière fois qu'on fêtera leur arrivé.
     
      Un bruit fin éclata dans le lycée, quatre limousines noires de jais se garaient devant l'établissement. Les portières du côté conducteur s'ouvrirent et chaque chauffeur sortit du véhicule pour aller ouvrir la porte arrière.
    Quatre lycéens descendirent à leur tour de leur voiture avec élégance. Habillé chacun à leur façon différente, il emprunter tous un style très « cool ».
    Les F4 se dirigeaient ensemble vers le lycée. Le premier pas qu'ils posèrent déclencha tout un tas d'automatisme. Des tableaux noir flambant voltigeaient à leur côté, leur indiquant les dernières nouvelles durant leur absences, deux robots personnalisés roulaient à leur encontre pour les saluer. Ran étudiait tous les détails qui se déroulaient sous ses yeux émerveillé.
      Après avoir discuté brièvement, les F4 se mirent en route pour aller dans leur serre. Et au moment où ils traversèrent un le campus, les arroseurs automatique s'activèrent, mais miraculeusement aucune goutte ne parvenait à leur atteindre. Lentement les petites gouttes d'eaux de formaient en arc-en-ciel.
      Alors que chacun faisait sa route, Shin ichi releva subitement sa tête et cela ne rata pas. Leur regard se croisa, et le lycéen lui sourit tendrement en lui saluant d'une geste de main. Suivant son précédent, Yuki salua à son tour affectueusement. Seul Ryu ne fit rien, il détourna le regard et continua son chemin.
     
    « - Waouh, tout l'ambiance se dégrada à son départ, il me déteste tant que ça ?
    -          Non, je ne pense pas... je pense qu'au contraire, il doit beaucoup t'apprécier. »
     
    Ran voulu dire une quelconque remarque, mais des pas rapide se rapprochaient à chaque seconde qui s'écoulait et la porte s'ouvrit, en découvrant Rei qui se rua sur Ran.
    -          Ran, pourquoi ne pas m'avoir prévenue que tu venais tôt ?
    -          Pourquoi faire ? De toute façon, on se serait rejoint ici.
    -          C'est vrai, mais je voulais que tu assistes à cette célébration avec moi.
    -          À tes côtées, donc ? Hum... non, merci, épargnes-moi ça et puis d'ici, on peut tous observer.
    Plus rien à contredire, Rei inclina sa tête en arrière et remarqua subtilement la présence du garçon derrière Ran.
    -          Que fais–tu ici, Komiyama ?
    -          Rien de spécial, je suis seulement à ma place et dans ma classe, navré si ma présence vous dérange.
    -          ...vous vous connaissez ?
    -          Quelle question ! c'est le fils du proviseur, répondit Rei.
      Ran haussa un sourcil interloqué et se tourna vers le 'fils du proviseur'.
    -          Ah. Je m'excuse de me présenter si tardivement, je suis Raito Komiyama, ton nouveau camarade de classe, enchanté !
    Pas eu le temps de répondre, une voix féminine déclare :
    -          Alors, c'était ici que tu te cachais ?
    La voix ne fut pas inconnue pour Ran, mais elle ne saurait l'identifier.
    -          Tu as perdu ta langue ou c'est la peur qui t'empêche de parler ?
    « C'est un peu des deux... », Songea la jeune fille.
    -          Que fais-tu ici Sakamoto ? Je croyais que tu étais d'un niveau supérieur à la nôtre.
    -          Je l'étais mais Kishimoto San m'a demander de surveiller une certaine personne alors je n'ai pas eu le choix.
    « J'ai comme l'impression qu'elle parle de moi »
    -          ...attends, tu veux dire que c'est de Yuki, dont tu as un faible ?
    -          Faut-il un dessin ?
    -          ...ben, crois-moi, tes efforts ont été inutiles.
    La jeune Sakamoto avait l'intention de rétorquer, mais la sonnerie l'y empêcha. Alors qu'ils se mirent en place, elle se retourna vers Ran et lui lança :
    -          C'est ma quête, alors tu n'as pas intérêt à te mettre sur mon chemin.
    -          Rassure-toi, je n'en ai pas du tout l'intention... d'ailleurs, quel est ton prénom déjà ?
    -          Pfut, quel toupet tu as, pouffa Raito. D'habitude ce genre de question, on se les pose en premier, non ?
    -          Ben, faut croire qu'avec moi, c'est plutôt l'inverse, réagit-elle.
    -          Pour te répondre inculte, je suis Natsumi Sakamoto, troisième du nom ! Tâche de t'en souvenir ! ajouta-t-elle avant de s'assoir.
    -          Je ferais de mon mieux..., marmonna-t-elle puis se tournant vers Raito elle demanda: dis, est-ce que je peux me mettre à tes côtés ?
    -          Pas de problème, je pense que cet est vide.
    -          Très bien, je te remercie.
    Le temps que les autres élèves viennent dans la salle à se mettre à leur place, Ran commençait à s'impatienter. Puis arriva au tour du professeur d'entrer, celui-ci referma la porte derrière lui. Le cours allait débuter.
    -          Dans le cadre du seconde trimestre, la direction nous informe –avec un eu de retard- l'arrivé d'un nouvel élève. Il intègre notre classe en cours d'année –comme ce fut le cas pour un certaine personne- et risque de s'embrouiller, je compte donc sur votre aide pour tous lui expliquer et ce dans le moindre détail, histoire d'éviter les problèmes. Bien sur ce, tu peux entrer, je te prie.
      Le long discours fut achevé. La porte s'ouvrit et le début d'une silhouette de lycéen s'avançait dans la salle. Mais quand ce fut le tour du visage des se montrer, Ran manqua de se blesser le menton.
      Cette chevelure châtain clair, ces iris d'une noisette pénétrant, et cette longue physionomie tout svelte... il n'y a pas de doute possible, c'est bien...
    -          Je vous présente votre nouvel camarade de classe : Haruki Yamamoto.
    *************************                               Fin de vingt-cinquième chapitre


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