C'était un jour comme les autres années. 

Harry se levait tôt le matin et suivait son papa comme si c'était son ombre, donnant des caresses à Crocdur de temps à autre, et s'occupait du jardin autour de leur cabane puis des créatures de la réserve.

Ils terminèrent dans l'après-midi et Harry est demandé à entrer et attendre dans le château, le temps que son papa finisse son travail dans la forêt interdite.

Comme il n'avait que 7 ans, il a été accordé que le périmètre maximum que Harry pouvait parcourir était la clairière utilisé pour le cours de Soin pour Creatures Magiques tenu par professeur Brulopot. Du moins, en apparence car son papa était un tel amoureux des créatures qu'il voulait partager ce sentiment à son fils adoré, en secret s'il le fallait. En tout cas, Harry était toujours bien accueilli que ce soit dans le château ou juste dans le domaine de Poudlard, les adultes le trouvaient adorable, de même que les élèves ou étaient étonnés de voir un bambin de sa carrure être le fils du demi-géant gardien des clé de Poudlard. 

Peut-être que les gènes de géant se sont perdus à la troisième génération.

À peine qu'il y mit le pas dans le château qu'il rencontra sa créature résidente favorite. Miss Teigne lui accorda le droit de la cajoler un moment, car Harry savait s'y faire avec les animaux et où caresser la bête pour l'amadouer ainsi. Mais qui dit miss Teigne, disait aussi mr. Rusard qui en était le propriétaire et le concierge de l'école de magie. Celui-ci trottina tout de suite jusqu'à sa partenaire et fit un imperceptible moue en les voyant. Sans pour autant dire qu'il l'appréciait, mr. Rusard était tolérant envers Harry parce que d'un, il ne pratiquait pas de magie et ne risquait pas d'aggraver son travail et deux, il écoutait sincèrement quand il se plaignait en disant que personne ne respectait son travail.

La rumeur disait que mr. Rusard était aussi victime de sa mignonitude parce que le sourire angélique de Harry était juste à tomber, même le plus impassible des hommes. Harry ne savait pas vraiment ce que impassible voulait dire et quand il a voulu tester avec professeur Rogue qui était l'homme le plus impassible, d'après professeur McGonagall, il s'est montré tout le contraire du terme, d'après les témoins présents à la scènes. Harry ne comprenait pas leur hébétude, n'était-ce pas normal de vérifier un info au lieu d'y croire sans questionner?

C'était en tout cas ce que son papa faisait et c'était grâce à un tel attitude que les deux se sont fait tout plein d'amis créatures. Son papa et lui n'ont jamais voulu se contenter des termes expéditifs des autorités qui bâclaient les descriptions de certaines créatures. Heureusement, il y avait des gens comme Norbert Dragonneau qui sont autant amoureux des créatures magiques que Harry et son papa, et professeur Brulopot, étaient et propageait leur connaissance et savoir avec leur ouvrage demandant la tolérance. Pour l'heure, il allait montrer au gens que miss Teigne était une adorable créature incomprise.

Voyant l'heure du diner approcher, mr. Rusard l'envoya paître pour lui-même accaparer l'attention de son compagnon poilu.

Harry entra dans la Grande Salle et fut encore une fois émerveillé par le plafond magique malgré le voir pratiquement tous les jours, sauf hier comme c'était le festin de bienvenu aux premiers années. Aujourd'hui serait la première fois que lesdits premiers années vont voir Harry parce que lui et son papa ne participaient jamais à la cérémonie de répartition. Les raisons? Sa curieuse et inattendue présence n'avait pas à perturber l'esprit déjà pleine des nouveaux élèves et on ne voulait pas lui gâcher la surprise de comment la cérémonie allait se dérouler. Bien sûr, il aurait pu lire ça dans l'Histoire de Poudlard, mais son papa faisait en sorte de ne lui fournir que des ouvrages en rapport avec des créatures magiques, ce dont Harry dévorait avec passion.

Pour cette même raison, son papa et lui ne se montraient pas non plus lors des repas du petit et du déjeuner, ne se montrant qu'au diner. Cela ne dérangeait pas, il aimait manger avec seulement son papa qui était un grand cuisinier, dont il en a hérité le talent, s'il en croyait aux compliments de ceux qui en eurent l'honneur d'y goûter. En outre, quand Remy était là, ils mangeaient directement dans la cuisine à leur place attitrés que les elfes de maisons leur ont réservé. Ils y étaient toujours le bienvenus, même si les cuistos étaient toujours surchargés de travail pour remplir le ventre des morfals à l'étage du dessus.

Une fois qu'il prit place sur son siège qui était juste à côté de son papa, les élèves commencèrent à affluer aussi. Pour la plupart des premières années, ils durent vérifier à deux fois quand leur regard se sont brièvement poser sur lui, se demandant si cela était normal. Personne ne dit rien, cependant.

Une année, trois ans plus tôt pour être exact, Harry se souvenait qu'un élève de la table des lions avait demandé qui était-il et Harry avait été le seul à lui répondre en clamant de sa voix fluette qu'il était le fils à son papa. Pas que cela expliquait sa présence mais il a été si choupi que tout le monde laissa la raison à ça.

En parlant du loup, Harry repéra l'élève en question qui lui faisait des grand signe de la main pour le saluer à travers la large pièce. Harry le lui rendit, à son jeune frère aussi qui le suivait mais le dernier, qui leur emboîtait le pas ne fit que lui jeter un coup d'œil. Comme Harry avait bonne mémoire et savait qu'il n'avait encore jamais vu ce visage, ce devait être un nouvel élève et il savait pour sûr qu'il allait recevoir une présentation officielle après le diner. 

 

- Hey, Harry, comment vas-tu? Lui demanda Bill une fois qu'ils ont fini.

Harry les attendait au pied du grand escalier comme son papa et lui finissaient souvent avant tout le monde, papa ayant encore des choses à faire et Harry n'étant pas un grand glouton à son âge. Bill et Charlie le savaient et ont fait vite pour le rejoindre.

À dire vrai, ils avaient l'année scolaire pour faire les présentation et pas nécessairement la deuxième nuit à Poudlard. Mais c'était pratiquement une tradition depuis que Bill s'est présenté ainsi à lui, cinq ans plus tôt. Ce que Harry n'avait aucun souvenir et il refusait l'excuse qu'il n'avait que deux ans. Harry avait une superbe mémoire, même à deux ans. Enfin bon, il se souvenait de la présentation de Charlie, il y a trois ans, et Harry s'était alors promis de toujours se souvenir de la présentation de chaque Weasley, jusqu'à ce que cela va être au tour du frangin qui avait le même âge que lui.

- Je vais bien, Bill. Et vous, comment ça va?

Avant que Bill puisse lui répondre, Charlie le fit avec un clin d'œil taquin.

- Avec les membres de notre équipe de Quidditch, on a déjà planifié la date pour les sélections d'un batteur. Intéressé, demi-portion?

- Tu sais que je ne suis intéressé que par ton poste.

- Ouais, je sais, Attrapeur est le meilleur choix, hein?

- On se comprend!

Harry rit et n'esquiva pas la main de Charlie qui l'ébouriffait les cheveux, comme s'il n'était pas assez décoiffé.

- Je vois, tu es donc ce Harry. Quand Bill et Charlie ont insisté de me présenter un enfant qui parcourait l'école, je pensais qu'ils plaisantaient, histoire de me distraire de la répartition. Puis ils ont ajouté que c'était le fils d'un membre du personnel et j'ai trouvé ça encore plus incroyable, qui emmènerait un enfant dans un école secondaire? Maintenant, tout s'expliquait.

Harry cilla en direction du plus jeune qu'il n'avait pas encore l'occasion de rencontrer juste pour recevoir une première impression assez mitigé, on va dire. Il jeta un coup d'œil au plus vieux, qui avaient chacun un regard embarrassé par le comportement de leur frère.

- Harry, voici Percy. Le troisième Weasley à être réparti à Gryffondor comme tu as pu le deviner.

- Félicitation. Je suppose que la couleur de la maison va bien à la couleur de tes cheveux.

- Hé, on avait dit pas sur le physique!

- Non, tu l'as dit. J'ai jamais accepté.

Encore une fois, Percy coupa court au chamaillerie de Charlie et Harry.

- Eh bien, ravi de t'avoir rencontré, Harry Potter. Si cela ne te dérange pas, je vais y aller de ce pas, je voudrais revoir ce qu'on a étudié aujourd'hui et me préparer pour les cours du lendemain.

Il fit un pas pour grimper les marches, mais ce faisant, sa robe de sorcier se déplaça juste assez pour que Harry voit que quelque chose à bouger en dessous.

- Oh, tu as un animal de compagnie? Je peux le voir? J'adore les animaux!

Percy hésita et l'étudia minutieusement, à la recherche de quelque chose. Consciencieux, Harry tenta de dissimuler sa cicatrice qui trahissait son identité. Percy lâcha finalement un soupire avant de détacher sa robe pour montrer le rongeur qu'il cachait. Harry laissa échapper un son excité et étendit la main dans l'intention de caresser la bête. Mais en le voyant, le rat se réfugia sous le pan de robe de son maître pour mettre de la distance entre lui et Harry.

Percy et Harry se figèrent dans un même mouvement.

Harry fit une nouvelle tentative quand Percy haussa les épaules et ouvrit un peu plus sa robe mais sursauta quand le rat de compagnie s'enfonça encore plus profondément. Percy se tortilla dans tous les sens pour attraper son animal, à présent irrité.

- Croûtard! Qu'est-ce qui te prend! Tu n'as jamais été aussi craintif avec des inconnus!

- Peut-être que c'est le changement d'environnement? Suggéra Bill gentiment.

- Il n'était pas aussi peureux, hier, quand il se goinfrait au festin de bienvenu. Si goulument que ça en a dégoûté plus d'un.

- Charlie, ne sois pas désagréable juste parce que tu n'aimes pas Croûtard.

- Pas de ma faute s'il ne vaut pas un dragon.

Harry aurait bien aimé intégrer au débat concernant les dragons (une créature des plus majestueuses et dangereuses, tout pour plaire son papa, et Charlie, et Harry.) mais il était aussi bien plus intrigué par le comportement plus qu'inhabituel de ce rat de compagnie. Il tendit la main pour l'atteindre, mais celui-ci se débattit dans la main de son maître, absolument terrifié par lui.

Harry stoppa net.

- Peut-être qu'il ne t'aime juste pas, dit Percy avant d'hausser les épaules et être sur le point de reprendre sa route.

- Non! S'écria Harry. Tous les animaux m'aiment!

- Bin, Croûtard est spécial, tu vois, Harry? Il a été avec nous depuis six ans, maintenant. Et six ans avec que des roux, dont certain ne voulaient même pas le toucher, tu peux comprendre que...

- Je ne crois pas que ça a été compréhensif, Char-

- Mais j'ai rien fait! Ce n'est pas comme si je pouvait lui faire du mal!

Comme s'il comprenait la parole humaine, le rat essaya de s'échapper de la poigne de son maître pour se réfugier sous la robe de sorcière encore une fois.

Voyant ça, Harry renifla, dans une situation qui criait cent pourcent éclat de sanglot, et les plus grands se mirent à paniquer.

Il fallait savoir que Harry n'était pas du genre à pleurer.

Il n'a pas pleuré quand la horde de hippogriffe a atterri violemment autour de lui, manquant de l'écraser de leurs serres ou sabots, il n'a pas pleuré quand les renards ont massacrer les poules de son papa élevait il y avait quelques années et étaient sur le point de s'attaquer à lui si son papa n'était pas intervenu et il n'a non plus pleuré cette fois où il était tombé dans le Lac Noir et s'est aggressé par un strangulot qui l'a trouvé en premier avant d'être secouru par un être de l'eau qui le prit en pitié et le renvoya sur terre ferme pour que Harry ait envie de faire trempette à nouveau parce qu'il aperçu le kelpie nager plus loin et voulait le chevaucher.

Mais il a pleuré le jour où il a accidentellement blessé Crocdur parce qu'il n'a pas écouté son père due à une certaine adrénaline et il a aussi pleuré cette fois où il a marché sur une tortue sans faire attention et vexant l'animal qui refusa de sortir de sa carapace pendant un long moment. Bref, Harry n'a pleuré que pour ces rares fois où il aurait blessé un animal sans le faire exprès.

Ce qui n'était actuellement pas le cas, il n'avait même pas eu le temps de toucher Croûtard.

- Bill, fais quelque chose, pressa Percy d'une voix blanche quand Harry fondit en larme, avec morves et larme barbouillant les joues.

C'était hideux et perturbant à voir.

- Et quoi? C'est clairement la faute de Croûtard.

- Il ne va pas lui présenter ses excuses, si?

- Il devrait! Il a tout simplement était impoli! Passe le moi que je le corrige!

- Hé, arrête ça, Charles Weasley! Bill, dis lui d'arrêter!

- Une minute. Immobulus!

- Bill! La voix de Percy était justifiablement outrée.

- Donne moi une minute.

Bill détacha sans ménagement le rat immobile du dos de son petit frère pour ne le tenir que par le bout de la queue, faisant partie de ces roux qui ne voulaient pas particulièrement toucher l'animal. Il le secoua sous les yeux d'Harry, qui pleura encore plus fort quand il vit que le rat était maintenant figé de choc.

- Oh non, non, il n'est pas sous le choc, juste immobile.

- Parce que ça rend tout meilleur. Harry, pleure pas pour ça, c'est juste un rat stupide!

- Un rat stupide mais qui a peur de Harry, un bambin des plus adorables et appréciables, surtout des animaux. Quelque chose cloche.

Malgré son air songeur, Bill réagit instinctivement pour éloigner le rat hors de portée de Percy.

- Bill, ça suffit! C'est de l'abus animal!

- Je me le demande. Est-ce vraiment un animal? Il m'a l'air trop sentient pour.

- C'est un animal de compagnie magique! C'est aussi intelligent d'un hibou!

- Donne moi juste une minute de plus, Perce. Il faut qu'on vérifie ça. Arrête d'essayer de le reprendre.

- Que faites vous donc, messieurs?

Harry, dans les bras réconfortants de Charlie, cessa de pleurer immédiatement. S'il ne pleurait que rarement et s'entendait avec tous les créatures et animaux qu'il rencontrait, il ne pouvait jamais arriver à ce stade avec professeur McGonagall. Le regard austère de la bonne femme était son pire cauchemar. Et malgré les rassurances de tout le monde qui lui disait qu'elle était très sympa au fond, Harry avait l'impression de s'en être fait une ennemie depuis le jour de ses cinq ans où il a voulu montré son talent pour le vol. Bref, s'il la voyait là tout de suite alors qu'il était encore chagriné par les événement, il allait s'écrouler sans crier gare.

- Professeur McGonagall, vous tombez bien! Vous animagus, n'est-ce pas? Oui, bien sûr que vous l'êtes, vous nous le montrez assez de fois et vous êtes enregistrez sur le registre du ministère comme notre père nous l'a informé. Enfin, bref, vous serait-il possible de jeter le sort qui annule les transformations d'animagus? Je ne dis pas que c'en est un mais il réagit étrangement en présence d'Harry alors que Harry est ami avec tous les animaux, et, donc, on voulait être sûr.

- Il n'y a rien à vérifier. Croûtard n'aime pas le garçon, c'est tout.

Percy avait grincé ces mots avec les bras croisés. Il avait aussitôt pris soin d'être loin du drame dès le moment leur directrice de maison apparut.

- Il n'y a pas de mal à s'assurer, dit Charlie, autant pour distraire Harry des mots durs de son petit frère que pour prévenir une autre scène de larme.

Bill brandit le rat immobile sous le nez de l'enseignant avec un sourire effronté pour tenter de ramener l'attention sur lui plutôt que les enfants derrière lui. Minerva McGonagall jeta un regard aux yeux rouges et joues encore humides de Harry puis aux sourcils froncés de Percy avant de soupirer discrètement et sortir sa baguette magique.

Le sort de métamorphose était informulé mais les effets furent immédiates dès que la lumière bleue atteignit le rat, dont il manquait curieusement un doigt à une patte avant.

La queue par lequel Bill tenait l'animal disparut, se changeant sous le sort lancé à la perfection. La transformation se fit rapidement, un instant un rat de taille d'une main adulte, de l'autre c'était un homme débraillé aux cheveux sauvages et au doigt manqué qui se trouvait entre Bill et son professeur.

Bill se plaça instinctivement devant ses frère pour barrière de protection. La professeur haleta, baguette magique toujours sur l'homme et fut bien contente que son élève avait été prudent d'immobiliser le rat suspicieux. Parce que l'animagus inattendu n'était autre que...

- Peter Pettigrow! Monsieur Weasley, je vous pris d'emmener vos frères en sécurité. Pas un mot sur ce qui vient de se passer, je vais m'en charger de ce pas avec le professeur Dumbledore.

En plus du sortilège de blocage, elle jeta aussi le sortilège d'incarcerem sur l'homme affalé sur le sol par sécurité. Puis, du bout de sa baguette sortit un chat argenté qui vola vers la Grande Salle aux portes fermées. Après considération, deux autres chats argentés sortirent encore de sa baguette pour qu'une vola aussi dans la Grande Salle pendant que l'autre traversait la grande porte du château. Enfin, elle lévita le corps pour rejoindre le bureau du directeur aux étages supérieurs.

Voyant ceci, Bill fit ce qui lui a été demandé et amena ses frères et Harry dans la salle commune des Gryffondor, comme c'était protégé par la Grosse Dame qui n'ouvrait qu'aux élèves de la maison qui avaient le mot de passe.

Harry finit dans le dortoir de Bill Weasley qui envoya la curiosité de ses colocataires paître et prêta ses livres de cours à Harry pour le divertir. Harry dévora le manuel autant qu'il put, faisant fi des difficultés de compréhension comme c'était pour les élèves de sixièmes années

Au bout d'un moment, cependant, ses paupières s'alourdirent et son corps d'enfant de sept ans demanda à ce qu'il prenne un repos bien mérité.

En sombrant, il songea que la journée avait pourtant commencé si normalement.