• MemoriesP.O.V (Point Of View) of Raito
               Sur le coup, je me suis moi-même étonné de mon réflexe. J'avais dans mes bras, le corps tout frêle de Matsumoto, mais toute mon attention était tournée sur Ran. C'est sa posture qui m'avait le plus alarmé. Je ne pensais pas qu'en la suivant, on ne fera que la déranger....
               Ran entre dans son ancien lycée, je la suis en pensant m'échapper de l'orage qui se présente juste devant l'établissement. Les filles font de même en prenant la suite de leur amie, qui marche de pied ferme à un endroit précis. Elle nous emmène à l'intérieur du bâtiment, qui nous mène directement dans une grande salle, qui je pense sert pour faire de la gymnastique.
    Elle rejoint Futo et So, sans pour autant jeter un regard au blond, qui était bien embêté. Les filles aboutissent le même parcourt, de mon côté, je marche sans me presser et atteint leur niveau.
    -          Tu as besoin de l'aide, Ran ? demande Mashiro.
    -          Ce n'est pas à moi qu'il faut demander, répond l'intéressée. Je ne suis ici uniquement pour aider les garçons.
    -          Et nous n'avons pas besoin l'aide des filles, dit So, pour les éloigné du plan de travail.
    -          Je suis un garçon, moi, je me désigne volontaire.
    On tourne le regard sur moi. So virevolte immédiatement vers Ran, l'accusant d'une certaine transgression.
    -          Cette fois-ci, je ne l'ai pas incité, se défend la jeune fille en levant les mains, signe d'innocence.
    So insiste son regard réprobateur sur son accusé. Celle-ci ne scille pas, et au contraire lui sourit vainement. Et un rire se fait entendre à leur arrière.
    -          Aller, laisse-le faire, s'il se propose pour nous aider, s'enquit Futo, amusé.
    Son ami soupire et me laisse participer à leur préparatif à un festival qu'ils organisent pour la rentrée. On se mat d'accord sur notre tâche sans gêner les autres bénévolats dans leur fonction.
    Je me positionne au milieu de l'estrade pour ranger les affaires posé n'importe où et comment. Nombreux sont les boîtes de carton étalé sur la surface de la scène. Je m'empare des feuilles empilé en tas sur le côté avant qu'elle ne s'effondre et les case dans un carton vide. Je fais les mêmes enchaînements pour les autres matériels. Puis, sans vraiment le remarquer, je culbute l'échelle double placé au centre du plateau. Ce n'est que plus tard, je comprends ma bêtise.
    L'éminent de l'escabeau est en fait occupé. Une personne, fille d'ailleurs, s'y est posé un peu plus tôt dans mon inattention.
    En basculant l'échelle, je la fais tanguer fortement et la personne suspendue en l'air en prend un grand coup de vacillation. Pour finir chuter dans le vide.
    Encore heureux qu'à ce moment je ne fais pas grand-chose, sauf m'interroger du fait que l'échelle se trouve à un tel endroit sans que je le sache.
    Et c'est en entendant des cris de stupeur que je cessai mes interrogations, pour lever mes yeux et observer les effets  que j'ai causé. Tout le monde avait au moins des yeux levé en l'air –au-dessus de moi- et de tout l'assemblé, je n'ai reconnu que la silhouette de Ran, elle m'est apparu extrêmement nette, et apeurée.
    Sans pouvoir faire le moindre geste, je reçois dans mes bras le corps ballant de Matsumoto. Ses paupières fortement clos, sa mâchoire également serré et ses muscles tous contractés, et son poids qui se fait pesant un peu plus au fur et à mesure que le temps passe. Mais ce n'est pas ce qui m'a le plus inquiété. Le cri suppliant de la châtaine nous met hors de nous.
    Je pose la jeune fille blonde sur le planché de la plate-forme surélever et saute de celui-ci pour rejoindre la convalescente, voir son état.
                C'est ainsi qu'on se retrouve –la moitié du groupe- dans la salle d'infirmerie pour attendre une quelconque progression de la situation, mais non, elle reste critique malgré le fait que les visiteurs se font plus nombreux. Ran pleurait comme une madeleine, sans pouvoir contrôler ses larmes qui se versaient l'un après l'autre dans un temps écourté.
    -          Ça va mieux ? sollicite Mashiro à son chevet.
    -          Nan, gémit Ran.
    Pff, le contraire m'aurait étonné...
    Il n'y a plus que So, qui reste encore. Futo est parti, prétextant ne pas vouloir la rendre encore plus chamboulée. Je me demande ce qui s'est passé entre ses deux-là.
    Du couloir, j'entends des pas de courses se dirigeant vers nous. La porte s'ouvre brusquement et on entre dans la pièce. Lentement mais sûrement les larmes de Ran s'arrêtent et cette dernière essuie les dernières gouttes de sa joues, dissimulant ainsi sa peine. Mais c'est perdu d'avance.
    -          Ran, on t'a fait du mal ? s'inquiète Rei. Et vous ne faites rien pour la consoler ?
    -          Mais que veux-tu qu'on fasse ? je réplique pour nous défendre.
    Il ne me répond point. Voyant que toute la clique se ramène, So nous laisse entre nous et part rejoindre les autres pour terminer les derniers apprêts. C'est en voyant l'arrivé de Haruki –qui normalement l'entrée lui était interdite- que Ran daigne à parler.
    -          Haru... je te demande pardon !
    ....Ha ? Et pourquoi c'est à lui qu'elle présente ses excuses ? J'y comprends pus rien de leur histoire.
    ***  Il y a bien longtemps de cela, Ran était encore présent parmi les F4. Elle était à ce moment âgée de 4 ans et ne prenait pas vraiment conscient de ce qu'elle était ou faisait.
    Elle se souvenait d'avoir pris empathie avec le fils des Yamamoto, Haruki. Ce dernier était également traité de façon assez... « Spécial ». Ils leur arrivé souvent de se communiquer en secret.
    Un jour, elle s'est mise à lui poser de nombreuse question pour avoir plus d'information sur lui. Il lui arriva sur la question un peu étrange : « Qu'est-ce que tu as peur ? »
    Il hésita avant de répondre. Puis ayant choisi une réponse au hasard, il tenta un être vivant : la chauve-souris, sans réellement savoir ce que c'était, il disait vouloir en voir une en vraie.
    Beaucoup plus tard, Ran pris contact avec les F4, encore clandestinement. Elle leur raconta toute la conversation qu'elle eut avec son ami. Un d'entre eux notait, un autre songeait un stratagème qu'il le dévoilera beaucoup plus tard et les deux autres écoutaient tout d'une sourde oreille.
    Et puis à la fin, le meneur du plan infernal énonça tout sa stratégie en exposant chaque point plus détaillant pour faire saisir son idée à ses compères.
    Ran n'avait interprété que la moitié de leur idée. Elle ne faisait qu'observer tout le planning instaurer. Leur but était simple, réaliser le souhait du petit candide, innocent et ingénu.
    De suite, Ran rappela son ami spontané et droit. Puis le laissant attendre seul à leur point de rendez-vous –se situant à l'arrière court d'un bungalow des Kyuji, bâtit près d'une forêt-, elle partit se cacher derrière les buissons en compagnie de son frère et du commandant de la ruse : Shin ichi. Yuki, lui, était dans le bungalow, attendant un quelconque signal venant de la part de ses complices. Ryu, lui, se trouvait derrière un arbre de large tronc, il surveillait les gestes de Haruki.
    Les trois enfants, qui attendaient que les agissements du jeune naïf correspondent parfaitement à ce qui est leur était prévu, étudiaient longuement sur ses mouvements, et déplacements surtout. Le garçon fit un pas vers le marécage, un deuxième, et au troisième, Shin ichi lança le signal à Ryu. Ce dernier sortit de sa cachette et se positionna face à Haruki, qui parut légèrement surpris.
    Ryu fit un pas en avant, Haruki recula. Le jeune Kyuji continua sur la même lancée, et toujours Haruki faisait des pas en arrière, jusqu'à ce qu'il arriva à trébucher sur un caillou et tomba sur ses derrières.
    Plus aucun des deux jouvenceaux ne firent un mouvement, l'un restait debout en marbre, tandis que l'autre, assis au sol, gloussait. Le petit impassible se mit à tripoter dans sa main, il froissait un bout de papier relié à un câble du cottage. L'auspice alerta le début de la manœuvre. Yuki, dans le cottage, enclencha un bouton de son mécanisme et attendit la suite à l'aide du talkie-walkie.
    Le bouton bascula sur « ON», un fil de métal reliant une feuille suspendu au-dessus d'Haruki s'amolli. Le papier en forme d'un mammifère nocturne tomba juste dessus de la tête du garçon assit. Ce dernier reconnu le dessin, malgré le peu de clarté qu'on lui offrait, il poussa un gémissement.
    Tremblant de tous ses membres, il tenta de reculer bien que sa peur le tétanisait au sol. Il fit un mouvement sur la gauche –car sa droite était bloquée par un arbre-, sans succès, il fut retenu à terre, sur ce côté se trouvait également un panneau de dessin réaliste de chauves-souris. Pris de peur, il balaya de sa main les feuilles imprimées qui lui revenaient dans son champ de vision.
    Sans tenir compte de ce qui l'entouraient, il se releva bien qu'ayant du mal, et s'aventura devant le marécage, mais le voyant il s'arrêta et hésita. Il pressentit une aura funeste et se retourna vivement. Mais manque de chance, il chut sur un fil de métal perdu que Yuki avait malencontreusement déposé et  oublia de le reprendre. Le garçon chuta dans le vide. Ran poussa un cri.
    *** 
    Poussant un long soupir, Haruki tapota l'épaule de la jeune fille et lui murmura de petit mot doux aux creux de ses oreilles.
    Le reste du groupe demeura muet jusqu'à ce que Raito prit le départ de sortir de l'infirmerie. Haruki jeta un regard vers la porte de sortie et son regard croisa le sien, Ryu dégageait un aura très meurtrier, prêt à assassiner la cause de son ébranlement. Haruki acquiesça un sourire sarcastique.
    De nouveau embêté, Rei se gratta les cheveux, et poussa un soupir exaspérant.
                  Marchant lentement et réfléchissant méticuleusement, Ran prenait un peu appui sur les bras de Yuki son compagnon de marche, et de l'autre côté escorté par son frère.
    Haruki marchait à l'avant avec Myu, il lui avait crié dessus un peu avant, lui disant de ne plus faire de pratique qui lui mettrait en danger physiquement ou pour le mental de Ran –elle en avait reçu un gros coup– causant un trouble mental.
    Le groupe marchait en direction de la sortie, la fin de la journée avait été annoncée il y a déjà un moment. Les élèves, assistant aux derniers arrangements pour leur festival, étaient en chemin pour rentrer chez eux. Il ne restait plus grand monde dans le bâtiment. Le gardien de l'école attendait patiemment dans sa loge à l'entrée du bâtiment, attendant que tous les élèves soient sortis.
    Ran avait finalement cessé de prendre appui sur les garçons, elle se tenait à présent seule sur ses pieds, mais marchait lentement. En passant sur la grande traversée menant au portail de sortie, Ran releva la tête après avoir entendu son nom.
    Futo était assis sur le rebord de la fenêtre et s'y adossait. Il avait attendu que Ran sorte de la salle d'infirmerie. Mais il n'aurait pas pensé que cela aurait pris tant de temps. Sagement, il avait décidé de l'attendre sans se plaindre.
    Il errait son regard émeraude à travers la vaste cours de son lycée. Il perçut l'arrivé de l'intéressée. Il l'a héla. Et brandissant un tas de feuille qu'il avait sainement empilé, il les balança dans l'air paisible de l'hiver. Ces dernières voltigèrent doucement et flottant dans l'air, ils atterrissaient un à un sur le gravier du campus. Certains étaient même arrivés dans les mains de la bande. Le contenu ne les était pas indifférent, quelques uns d'entre eux se sont même tournés vers Ran.
    La jeune châtaine leva son regard sur le jeune qui a fait un tel geste. Ses prunelles noisette croisent les émeraudes du jeune blond.
    -          Ran... Si je fais ça, c'est juste pour te rassurer un fait : je ne suis pas dégouté. Ni répugné, ni quoi que ce soit d'autre dans le genre. Je veux juste te faire comprendre mes sentiments. Ils sont sincères, je les ressens encore. Et je souhaite pouvoir te les faire comprendre.
    Il marqua une pause, déglutit, esquissa un sourire radieux et poursuivit.
    -          Je t'aime...
    Douce et agréable, la voix aimable du jeune blond s'imprégna délicatement dans l'être de la jeune fille. Elle baissa ses paupières un moment, puis les remonta et en souriant tristement, elle souffla :
    -          Merci... de m'aimer.
     Rei passa son attention de sa sœur au jeune audacieux, et baissa lentement sa tête. Il s'irrita.
    -          On ferait mieux de rentrer, dit-il, mécontent.
    -          ... Quoi, tu es jaloux ?
    La question d'Haruki semblait rhétorique. Rei se tourna vers lui et sourcillant, il ne prit la peine de lui répondre. Il se dirigea vers le véhicule qui les ramènera chez eux. Partit comme il était, tout le monde -sauf Ran-, se mit à se questionner.
    ********************************* Fin du quatrième chapitre*

     

    Complex

    -          Tu n'aurais pas le « sister complex » par hasard ?
    Avec une question pareille, pas étonnant qu'on réagisse de manière inapproprié. Rei renverse son verre d'eau sur la table, le liquide se répand lentement sur tout le long de la table ronde. Et avant qu'une goutte ne tombe sur le sol, Josh apparait et essuie la table à l'aide d'une serviette.
    Pas de réponse ne viennent de la part des autres, qui garde leur silence et continuant leur activité, l'air de n'avoir rien entendu.
    Après le petit séjour passé à Matsue, le groupe rentra au bercail et comme ce n'était pas le temps qui leur manquait, ils ont opté le choix de passer les deux derniers jours dans la serre.
    Assis à ses côtés, Ran inclina sa tête sur le côté pour voir l'expression qu'affichait son frère, celui-ci rougit violemment en sentant leur visage l'un près de l'autre.
    -          Que... quoi ? bégaya-t-il.
    -          Rien, je voulais juste savoir comment tu allais après avoir eu la bonne blague d'Haruki, si plaisantin celui-là, dit-elle.
    -          Pas du tout, j'étais sérieux, maugréa ce dernier.
    -          Voilà qui est encore plus surprenant, marmonna Miya.
    Rei toussota, perturbé et embarrassé. Ran se détourna et loucha sur sa montre digitale. Elle constata l'heure, il lui était indiqué deux heures de l'après-midi. Elle se leva de sa place et se dirigea vers la sortie en saisissant ses affaires.
    -          Où vas-tu, Ran ? demanda Yuki, intrigué.
    -          Je vais aller à mon rendez-vous.
    -          Avec qui ? questionna Shin ichi, pareillement intrigué.
    -          Avec so.
    -          Pourquoi ? interrogea son frère.
    -          La dernière fois, avant qu'on s'en aille, je lui ai promis de fêter son anniversaire, et donc aujourd'hui.
    -          Et vous ne serez que tous les deux ? en fit Haruki de même.
    -          Oui, tu veux qu'on soit avec Cross ?
    -          Qui ça ? s'étonna Rei.
    -          Son chien... Quoique ce n'est pas une mauvaise idée. Bon, j'y vais, à plus tard.
    -          Voulez-vous que je vous accompagne mademoiselle ? demanda Josh.
    -          Oui, merci de te proposer.
    Ran quitta la serre en compagnie de Josh, laissant le reste du groupe silencieux. Rei se mit à réfléchir avant de se faire interrompre par Haruki.
    -          Laisse-moi deviner, tu vas la filer ?
    -          Pas du tout, nia le concerné.
    -          Ah oui ? J'aurais cru...
    -          Arrête de l'embêter, tu vas le vexer, dit Kiyo.
    -          Je ne suis pas si sensible, se défendit l'intéressé.
    -          Et puis, tu n'as pas d'ordre à me donner, invectiva Haruki.
    -          ...Si ce n'est pas le « sister complex », on se demande ce que c'est, souffla Shin ichi.
    Rei, ayant entendu le murmure, arqua un sourcil et courba ses lèvres. Il croisa ses bras en attendant le retour de sa sœur avec hâte. Le rire moqueur et étouffé de Haruki le ronchonna davantage.
                 Ran revint vers la fin de la journée, ses affaires se sont accroît par rapport à son départ. Elle avait de même un sourire en plus sur ses lèvres. Josh s'était garé devant le lycée, s'attendant à ce que son maître l'attendait encore, ce fut effectivement le cas. Le jeune homme, posté devant le portail, était adossé et avait les bras croisé, il voulait paraître patient mais l'impatience se lisait sur son visage. Sourcil froncé et dégageant un air renfrogné, n'importe qui pouvait deviner qu'il était fortement ennuyé.
    Mais Ran, elle, avait fait en sorte de ne pas remarquer la tension qui l'entourait. Elle sortit du véhicule, entra dans la serre pour récupérer autre affaires et fit patienter les garçons.
    Elle ressortit en ayant deux-trois vestes en plus. Elle revint vers la sortie en prenant son temps, Rei l'observé sans parler.
    Puis de la poche d'une veste noire, un bout de métal tomba. Le tintement parvint à ses tympans et elle regagna sa marche à reculons pour ramasser ce qui était négligé. En s'agenouillant, elle reconnut l'objet. Une bague en argent. Elle le récolte doucement, sans se presser et le contemple sous le peu de lumière du jour qu'il restait.
    Elle évacue de l'établissement vide, en s'agrippant des vestes qu'elle tenait dans une main, elle conservait l'accessoire au creux de sa main libre. Son regard croisa celui de son frère à la sortie. Elle lui tendit l'outil brillant.
    Rei ne le prit pas, il la regardait juste.
    -          Ran... tu sais, je ne sais pas quand cela m'a pris, mais...
    Il guetta son expression, froid, avant d'enchaîner.
    -          Ce que j'éprouve pour toi, dépasse l'amour fraternel. Je ne sais pas, si c'est vraiment acceptable ce genre de sentiment, mais depuis ta disparition, je t'assure que j'ai tout fait pour te retrouver.
    Ran ne parlait pas, elle n'avait même ouvert la bouche, rien que pour souffler.
    -          Je pense que je te porte plus d'amour qu'autre chose.
    -          ... Rei, tu dois savoir que j'en aime un autre, non ?
    Il ne dit rien, il baissa sa tête et soupira discrètement. Ran s'approcha de lui. Elle prit la main et déposa la bague.
    -          Cette bague..., dit-elle, je l'ai trouvé dans la poche de sa veste. Je pense qu'il avait l'attention de luioffrir... tu peux me le lui remettre ?
    Sa voix se corsa, elle railla sur la dernière partie de sa deuxième phrase. Son visage s'assombrit, mais elle avait esquissé un petit sourire.
    -          Pour sa veste, je m'en charge... juste j'ai envie de la garder près de moi pour quelque temps...
    Le frère  ne dit rien, il ne réagit pas. Il tire simplement une tête déçu. Josh attendait dans la voiture, il avait tout entendu, puisqu'il écoutait tout depuis le début. En voyant l'ambiance apathie, il ne réagit pas non plus. Il aurait très bien pu faire remarquer que Ran était une perverse pour garder et sentir la veste d'un homme, mais il se retint, cela gâcherai trop l'atmosphère, même si elle n'était pas très gaie, faut non plus abuser.
    Rei tint finalement la bague dans sa main et considéra longuement sa sœur. Puis, il dit quelque chose que Ran n'avait pu déchiffré que le jeune homme tomba au sol.
    Le soleil déclina, ce couché avait déclenché chez Ran comme un brisement de vase. Elle ne bougea pas.
     
    ***********       P.O.V (Point Of View) of Myu-           En fait, Haru, j'avais eu un « brother complex » pour toi.C'est qu'a déclaré Ran, quand nous sommes arrivés à l'hôpital pour voir l'état de Rei. Mais visiblement, il doit s'en sortir, puisque Ran discute paisiblement avec Haruki.
    Mais tout de même... elle se fiche de moi ?
    -          Non, pas du tout.
    Hum ? J'aurais pensé à voix haute ?
    -          Vraiment ? s'enquit Haruki, crispé. Alors pourquoi tu ne me le dis que maintenant ?
    Ah, d'accord, on avait juste pensé la même chose. Des fois, je me demande si nous ne sommes pas fait pour être ensemble...
    -          ...Comme ça, dit-elle, le cas de Rei m'a fait réfléchir.
    -          Et ? Quant est-il pour lui ? change Haruki de sujet.
    -          Il va bien, juste reçu une balle.
    -          Comment peux-tu dire « juste » avec autant inexpression ? Ton frère vient quand même d'être touché ! s'emporte Miya, angoissé.
    -          C'est exact, il a été touché au niveau du bassin, nous précise Ran. Il est réveillé là, et refuse de me parler, s'il a autant d'exigence, c'est qu'il doit bien aller, alors je me permets d'utiliser le mot « juste ». C'est tout, tu n'as pas besoin de crier. Il peut t'entendre, tu sais ?
    Miya rougit violemment. Ah oui, je vois, c'est vrai que depuis quelque temps, il s'est montré qu'elle avait des faibles pour Rei...
    -          Bon, et on peut lui rendre visite ? demande Kiyo.
    -          Je pense qu'il n'y a pas de problème, c'est juste contre moi qu'il est évitant, inocule Ran.
    Elle se déplace sur le côté pour nous laisser entrer dans la chambre du patient, donc de Rei. Les autres entrent un pas un, seul Ran et Haruki restent dehors.
    -          Tu n'entre pas ? me demande-t-elle, surprise.
    -          Non... je..., je bredouille en jetant des regards furtif à Haruki, tentant de lui faire comprendre que je souhaite lui parler seule à seul.
    -          Tu veux t'entretenir avec Haruki en privée ? consulte-t-elle.
    Je ne réponds pas tout de suite et Haruki m'observe à la dérobé. Ils se questionnent. C'est avec l'arrivée de ma sœur, que je me sens plus soulager. Elle sait au moins quand intervenir.

              Nous nous baladons tous les deux dans le jardin de l'hôpital. On arrive devant une fontaine, mais celui-ci n'était pas en marche, à cause du temps frais qu'il fait.
    Haruki soupire et s'installe sur le banc en face de la fontaine, il attend.
    -          Alors ?
    Je joue avec mes doigts en cherchant les bons mots à employer. Je l'entends souffler et le vois jouer avec sa buée, c'est mignon comme geste. Il me remarque le dévisager et approche son visage du mien.
    -          Bon, tu me parles ou quoi ? Il commence à faire froid là.
    -          Euh, oui..., je balbutie, tourmentée. En fait... je t'aime beaucoup...
    -          Et ? Tu veux m'épouser ? Ou tu préfères que ce soit le contraire ? me questionne-t-il en reprenant sa place.
    ... ? Il me fait quoi ? Est-ce qu'il... est en train de me berner ?
    -          Je... je suis sérieuse.
    -          ..., il me regarde à nouveau, Tu es sûr ? Je ne suis pas n'importe qui, ma beauté n'est d'égale à personne, tout comme mon caractère trempé.
    -          Mais... tu sais te montrer gentil.
    -          Si j'en ai envie, me reprend-il.
    -          Tu... ne veux pas être gentil avec moi ?
    -          Ça dépend de ce que tu peux m'offrir en retour, me défie-t-il.
    -          Mon amour.
    -          C'est tout ?
    -          Que veux-tu de plus ?
    -          Je ne sais pas.... Tu vois en plus de mon caractère, je suis assez compliqué, difficile à cerner. Tu risques d'en baver avec moi.
    -          Eh bien, alors vas-y, fais-moi voir de toutes les couleurs. Fais de moi, ta chose.
    -          ...hé, mais c'est que tu sais dire des choses pareilles quand tu veux vraiment, se réjouit-il.
    Il acquiesce un sourire et attrape une de mes couettes en me soufflant à l'oreille :
    -          On peut essayer, si tu veux.


    ************   P.O.V (Point Of View) of Hanna-           Eh bien, tu peux m'explique pourquoi tu t'es déclaré à Yamamoto ?je lui demande en lui servant du thé dans une petite tasse.
    -          Je ne me suis pas déclarée, j'ai juste révélé une anecdote que j'avais enterrée, me répond-elle en saisissant la soucoupe.
    -          Je vois...
    J'ai entraîné Ran dans la cafétéria de l'hôpital pendant que Myu doit faire de son mieux pour se déclarer à Yamamoto –c'est qu'il en reçoit de l'amour-. Ran a beaucoup changé ces derniers temps. Elle parait moins gaie et jovial que la dernière fois. Elle sait encore comment sourire mais pas plus.
    Je ne la quitte des yeux, cherchant à savoir ce qu'il manque ou est modifié. Je ne trouve rien.
    Je change de sujet en lui dévoilant une nouvelle qui m'est parvenu il y a peu.
    -          Ah oui, tu savais que le fils Fujishima va s'accoupler avec la fille Minagawa ?
    Elle recrache le thé qu'elle s'apprêtait à avaler et me fixe comme si elle avait vu un spectre. Si seulement c'était possible.
    -          Tu... viens de dire quoi ? s'exclame-t-elle en s'essuyant.
    -          Tu n'étais pas au courant ?
    -          Non, pas du tout, personne n'en a parlé, et encore moins l'intéressé. Quand cela a été décider ?
    -          Le mois dernier, avant la fin d'année.
    -          Une semaine déjà... Et pour Natsumi ? On va l'accoupler avec Raito ? hasarde-t-elle.
    -          Sakamoto et Komiyama ? On ne m'a rien annoncé. Pourquoi as-tu pensé à ce qu'ils s'accouplent?
    -          ... Je trouve qu'ils s'entendent bien.
    -          Ce n'est pas parce qu'ils s'entendent bien que l'on va les fiancé, je lui instruis.
    Elle ne dit plus rien et boit une gorgée de son thé. Je l'étudie encore une fois.
    -          L'esprit de l'amour t'a abandonné ? je lui demande avec un sourire.
    -          ...qu'est-ce qui te fais dire ça ?
    Je m'accoude à la table devant nous et élargie mon sourire.
    -          Les nouvelles se font vite parvenir, tu aurais embrassé le jeune KYUJI, le plus difficile à approcher, mais après, tu l'aurais évité pour on ne sait quel raison. Et jusqu'à aujourd'hui votre relation n'a pas grandement évoluer.
    Elle ne redit rien. Elle détourne le regard et pose sa tasse de thé sur la table.
    -          Et apparemment, il n'avait même pas embrassé sa fiancée.
    Elle virevolte subitement, étonné de la nouvelle.
    -          Tu veux un coup de main ? je lui propose mon aide.


    ****************************************************** Fin du cinquième chapitre

     

     

    Complex

    -          Tu n'aurais pas le « sister complex » par hasard ?
    Avec une question pareille, pas étonnant qu'on réagisse de manière inapproprié. Rei renverse son verre d'eau sur la table, le liquide se répand lentement sur tout le long de la table ronde. Et avant qu'une goutte ne tombe sur le sol, Josh apparait et essuie la table à l'aide d'une serviette.
    Pas de réponse ne viennent de la part des autres, qui garde leur silence et continuant leur activité, l'air de n'avoir rien entendu.
    Après le petit séjour passé à Matsue, le groupe rentra au bercail et comme ce n'était pas le temps qui leur manquait, ils ont opté le choix de passer les deux derniers jours dans la serre.
    Assis à ses côtés, Ran inclina sa tête sur le côté pour voir l'expression qu'affichait son frère, celui-ci rougit violemment en sentant leur visage l'un près de l'autre.
    -          Que... quoi ? bégaya-t-il.
    -          Rien, je voulais juste savoir comment tu allais après avoir eu la bonne blague d'Haruki, si plaisantin celui-là, dit-elle.
    -          Pas du tout, j'étais sérieux, maugréa ce dernier.
    -          Voilà qui est encore plus surprenant, marmonna Miya.
    Rei toussota, perturbé et embarrassé. Ran se détourna et loucha sur sa montre digitale. Elle constata l'heure, il lui était indiqué deux heures de l'après-midi. Elle se leva de sa place et se dirigea vers la sortie en saisissant ses affaires.
    -          Où vas-tu, Ran ? demanda Yuki, intrigué.
    -          Je vais aller à mon rendez-vous.
    -          Avec qui ? questionna Shin ichi, pareillement intrigué.
    -          Avec so.
    -          Pourquoi ? interrogea son frère.
    -          La dernière fois, avant qu'on s'en aille, je lui ai promis de fêter son anniversaire, et donc aujourd'hui.
    -          Et vous ne serez que tous les deux ? en fit Haruki de même.
    -          Oui, tu veux qu'on soit avec Cross ?
    -          Qui ça ? s'étonna Rei.
    -          Son chien... Quoique ce n'est pas une mauvaise idée. Bon, j'y vais, à plus tard.
    -          Voulez-vous que je vous accompagne mademoiselle ? demanda Josh.
    -          Oui, merci de te proposer.
    Ran quitta la serre en compagnie de Josh, laissant le reste du groupe silencieux. Rei se mit à réfléchir avant de se faire interrompre par Haruki.
    -          Laisse-moi deviner, tu vas la filer ?
    -          Pas du tout, nia le concerné.
    -          Ah oui ? J'aurais cru...
    -          Arrête de l'embêter, tu vas le vexer, dit Kiyo.
    -          Je ne suis pas si sensible, se défendit l'intéressé.
    -          Et puis, tu n'as pas d'ordre à me donner, invectiva Haruki.
    -          ...Si ce n'est pas le « sister complex », on se demande ce que c'est, souffla Shin ichi.
    Rei, ayant entendu le murmure, arqua un sourcil et courba ses lèvres. Il croisa ses bras en attendant le retour de sa sœur avec hâte. Le rire moqueur et étouffé de Haruki le ronchonna davantage.
                 Ran revint vers la fin de la journée, ses affaires se sont accroît par rapport à son départ. Elle avait de même un sourire en plus sur ses lèvres. Josh s'était garé devant le lycée, s'attendant à ce que son maître l'attendait encore, ce fut effectivement le cas. Le jeune homme, posté devant le portail, était adossé et avait les bras croisé, il voulait paraître patient mais l'impatience se lisait sur son visage. Sourcil froncé et dégageant un air renfrogné, n'importe qui pouvait deviner qu'il était fortement ennuyé.
    Mais Ran, elle, avait fait en sorte de ne pas remarquer la tension qui l'entourait. Elle sortit du véhicule, entra dans la serre pour récupérer autre affaires et fit patienter les garçons.
    Elle ressortit en ayant deux-trois vestes en plus. Elle revint vers la sortie en prenant son temps, Rei l'observé sans parler.
    Puis de la poche d'une veste noire, un bout de métal tomba. Le tintement parvint à ses tympans et elle regagna sa marche à reculons pour ramasser ce qui était négligé. En s'agenouillant, elle reconnut l'objet. Une bague en argent. Elle le récolte doucement, sans se presser et le contemple sous le peu de lumière du jour qu'il restait.
    Elle évacue de l'établissement vide, en s'agrippant des vestes qu'elle tenait dans une main, elle conservait l'accessoire au creux de sa main libre. Son regard croisa celui de son frère à la sortie. Elle lui tendit l'outil brillant.
    Rei ne le prit pas, il la regardait juste.
    -          Ran... tu sais, je ne sais pas quand cela m'a pris, mais...
    Il guetta son expression, froid, avant d'enchaîner.
    -          Ce que j'éprouve pour toi, dépasse l'amour fraternel. Je ne sais pas, si c'est vraiment acceptable ce genre de sentiment, mais depuis ta disparition, je t'assure que j'ai tout fait pour te retrouver.
    Ran ne parlait pas, elle n'avait même ouvert la bouche, rien que pour souffler.
    -          Je pense que je te porte plus d'amour qu'autre chose.
    -          ... Rei, tu dois savoir que j'en aime un autre, non ?
    Il ne dit rien, il baissa sa tête et soupira discrètement. Ran s'approcha de lui. Elle prit la main et déposa la bague.
    -          Cette bague..., dit-elle, je l'ai trouvé dans la poche de sa veste. Je pense qu'il avait l'attention de luioffrir... tu peux me le lui remettre ?
    Sa voix se corsa, elle railla sur la dernière partie de sa deuxième phrase. Son visage s'assombrit, mais elle avait esquissé un petit sourire.
    -          Pour sa veste, je m'en charge... juste j'ai envie de la garder près de moi pour quelque temps...
    Le frère  ne dit rien, il ne réagit pas. Il tire simplement une tête déçu. Josh attendait dans la voiture, il avait tout entendu, puisqu'il écoutait tout depuis le début. En voyant l'ambiance apathie, il ne réagit pas non plus. Il aurait très bien pu faire remarquer que Ran était une perverse pour garder et sentir la veste d'un homme, mais il se retint, cela gâcherai trop l'atmosphère, même si elle n'était pas très gaie, faut non plus abuser.
    Rei tint finalement la bague dans sa main et considéra longuement sa sœur. Puis, il dit quelque chose que Ran n'avait pu déchiffré que le jeune homme tomba au sol.
    Le soleil déclina, ce couché avait déclenché chez Ran comme un brisement de vase. Elle ne bougea pas.
     
    ***********       P.O.V (Point Of View) of Myu-           En fait, Haru, j'avais eu un « brother complex » pour toi.C'est qu'a déclaré Ran, quand nous sommes arrivés à l'hôpital pour voir l'état de Rei. Mais visiblement, il doit s'en sortir, puisque Ran discute paisiblement avec Haruki.
    Mais tout de même... elle se fiche de moi ?
    -          Non, pas du tout.
    Hum ? J'aurais pensé à voix haute ?
    -          Vraiment ? s'enquit Haruki, crispé. Alors pourquoi tu ne me le dis que maintenant ?
    Ah, d'accord, on avait juste pensé la même chose. Des fois, je me demande si nous ne sommes pas fait pour être ensemble...
    -          ...Comme ça, dit-elle, le cas de Rei m'a fait réfléchir.
    -          Et ? Quant est-il pour lui ? change Haruki de sujet.
    -          Il va bien, juste reçu une balle.
    -          Comment peux-tu dire « juste » avec autant inexpression ? Ton frère vient quand même d'être touché ! s'emporte Miya, angoissé.
    -          C'est exact, il a été touché au niveau du bassin, nous précise Ran. Il est réveillé là, et refuse de me parler, s'il a autant d'exigence, c'est qu'il doit bien aller, alors je me permets d'utiliser le mot « juste ». C'est tout, tu n'as pas besoin de crier. Il peut t'entendre, tu sais ?
    Miya rougit violemment. Ah oui, je vois, c'est vrai que depuis quelque temps, il s'est montré qu'elle avait des faibles pour Rei...
    -          Bon, et on peut lui rendre visite ? demande Kiyo.
    -          Je pense qu'il n'y a pas de problème, c'est juste contre moi qu'il est évitant, inocule Ran.
    Elle se déplace sur le côté pour nous laisser entrer dans la chambre du patient, donc de Rei. Les autres entrent un pas un, seul Ran et Haruki restent dehors.
    -          Tu n'entre pas ? me demande-t-elle, surprise.
    -          Non... je..., je bredouille en jetant des regards furtif à Haruki, tentant de lui faire comprendre que je souhaite lui parler seule à seul.
    -          Tu veux t'entretenir avec Haruki en privée ? consulte-t-elle.
    Je ne réponds pas tout de suite et Haruki m'observe à la dérobé. Ils se questionnent. C'est avec l'arrivée de ma sœur, que je me sens plus soulager. Elle sait au moins quand intervenir.

              Nous nous baladons tous les deux dans le jardin de l'hôpital. On arrive devant une fontaine, mais celui-ci n'était pas en marche, à cause du temps frais qu'il fait.
    Haruki soupire et s'installe sur le banc en face de la fontaine, il attend.
    -          Alors ?
    Je joue avec mes doigts en cherchant les bons mots à employer. Je l'entends souffler et le vois jouer avec sa buée, c'est mignon comme geste. Il me remarque le dévisager et approche son visage du mien.
    -          Bon, tu me parles ou quoi ? Il commence à faire froid là.
    -          Euh, oui..., je balbutie, tourmentée. En fait... je t'aime beaucoup...
    -          Et ? Tu veux m'épouser ? Ou tu préfères que ce soit le contraire ? me questionne-t-il en reprenant sa place.
    ... ? Il me fait quoi ? Est-ce qu'il... est en train de me berner ?
    -          Je... je suis sérieuse.
    -          ..., il me regarde à nouveau, Tu es sûr ? Je ne suis pas n'importe qui, ma beauté n'est d'égale à personne, tout comme mon caractère trempé.
    -          Mais... tu sais te montrer gentil.
    -          Si j'en ai envie, me reprend-il.
    -          Tu... ne veux pas être gentil avec moi ?
    -          Ça dépend de ce que tu peux m'offrir en retour, me défie-t-il.
    -          Mon amour.
    -          C'est tout ?
    -          Que veux-tu de plus ?
    -          Je ne sais pas.... Tu vois en plus de mon caractère, je suis assez compliqué, difficile à cerner. Tu risques d'en baver avec moi.
    -          Eh bien, alors vas-y, fais-moi voir de toutes les couleurs. Fais de moi, ta chose.
    -          ...hé, mais c'est que tu sais dire des choses pareilles quand tu veux vraiment, se réjouit-il.
    Il acquiesce un sourire et attrape une de mes couettes en me soufflant à l'oreille :
    -          On peut essayer, si tu veux.


    ************   P.O.V (Point Of View) of Hanna-           Eh bien, tu peux m'explique pourquoi tu t'es déclaré à Yamamoto ?je lui demande en lui servant du thé dans une petite tasse.
    -          Je ne me suis pas déclarée, j'ai juste révélé une anecdote que j'avais enterrée, me répond-elle en saisissant la soucoupe.
    -          Je vois...
    J'ai entraîné Ran dans la cafétéria de l'hôpital pendant que Myu doit faire de son mieux pour se déclarer à Yamamoto –c'est qu'il en reçoit de l'amour-. Ran a beaucoup changé ces derniers temps. Elle parait moins gaie et jovial que la dernière fois. Elle sait encore comment sourire mais pas plus.
    Je ne la quitte des yeux, cherchant à savoir ce qu'il manque ou est modifié. Je ne trouve rien.
    Je change de sujet en lui dévoilant une nouvelle qui m'est parvenu il y a peu.
    -          Ah oui, tu savais que le fils Fujishima va s'accoupler avec la fille Minagawa ?
    Elle recrache le thé qu'elle s'apprêtait à avaler et me fixe comme si elle avait vu un spectre. Si seulement c'était possible.
    -          Tu... viens de dire quoi ? s'exclame-t-elle en s'essuyant.
    -          Tu n'étais pas au courant ?
    -          Non, pas du tout, personne n'en a parlé, et encore moins l'intéressé. Quand cela a été décider ?
    -          Le mois dernier, avant la fin d'année.
    -          Une semaine déjà... Et pour Natsumi ? On va l'accoupler avec Raito ? hasarde-t-elle.
    -          Sakamoto et Komiyama ? On ne m'a rien annoncé. Pourquoi as-tu pensé à ce qu'ils s'accouplent?
    -          ... Je trouve qu'ils s'entendent bien.
    -          Ce n'est pas parce qu'ils s'entendent bien que l'on va les fiancé, je lui instruis.
    Elle ne dit plus rien et boit une gorgée de son thé. Je l'étudie encore une fois.
    -          L'esprit de l'amour t'a abandonné ? je lui demande avec un sourire.
    -          ...qu'est-ce qui te fais dire ça ?
    Je m'accoude à la table devant nous et élargie mon sourire.
    -          Les nouvelles se font vite parvenir, tu aurais embrassé le jeune KYUJI, le plus difficile à approcher, mais après, tu l'aurais évité pour on ne sait quel raison. Et jusqu'à aujourd'hui votre relation n'a pas grandement évoluer.
    Elle ne redit rien. Elle détourne le regard et pose sa tasse de thé sur la table.
    -          Et apparemment, il n'avait même pas embrassé sa fiancée.
    Elle virevolte subitement, étonné de la nouvelle.
    -          Tu veux un coup de main ? je lui propose mon aide.


    ****************************************************** Fin du cinquième chapitre

     

     


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