• Point de vue : Harley Dubois

    Début septembre

    Je m’appelle Harley. Harley Dubois. Fille du célèbre Olivier Dubois, joueur de Quidditch, gardien de Flaquemare. Bon, certes, il n’est pas aussi célèbre qu’Harry Potter ou toute sa clique de Weasley mais il a participé à la deuxième Grande Guerre, la bataille de Poudlard et s’en est sortie avec des mérites. Ce n’est pas que je suis prétentieuse, mais mon père est doué, faut bien se l’avouer, et on peut dire ce qu’on veut, il est assez connu. Ce qui n’est pas mon cas, ou sinon c’est pour une raison qui ne m’est en aucun cas favorable. Je ne m’en sens pas particulièrement vexée, ça m’arrange même de ne pas me faire remarquer. Contrairement à certaine grosse tête.

    Je ne sais pas s’il le fait exprès mais James Potter à une manière bien désagréable de raconter une histoire. En effet, il ne peut s’empêcher de le faire avec une voix tonitruante comme s’il utilisait un sonorus, ce qui est vraiment désagréable quand on essaie de se concentrer sur un devoir à rendre le lendemain. Bon, certes, j’ai ma part de responsabilité puisque je devais l’avoir bouclé la semaine dernière, mais j’ai mes raisons, OK ? Et puis, ça a le don de rameuter toute une troupe à la curiosité farouche, ce qui crée encore plus de bruit et ça m’empêche encore plus de me concentrer. Et ça me rend furieuse, parce qu’avec cette scène ça me donne une idée précise de l’image du fils de l’aîné Potter. Le genre m’as-tu-vu et qui aime amuser la galerie, avoir le regard des autres sur lui et faire l’intéressant, l’archétype du mec que je déteste le plus, quoi. Et le comble, c’est qu’il n’arrête pas de me taper l’amitié en abordant un sourire confiant de celui qui sait que personne ne peut le résister, que ce soit parce qu’il est beau ou mignon. Sans savoir que ça m’agace plus qu’autre chose.

    J’imagine que vous avez compris, je ne suis pas une personne très joyeuse, j’ai un caractère de chien et rare sont les gens qui arrive m’apprécier, ou s’entendre tout court. Je suis née quand mon père avait 30 ans, parce qu’il était encore joueur pro et qu’il ne pouvait se permettre à roucouler au chevet d’un quelconque berceau sous peine de se ramollir. Mais bon, à trente ans, on est plus tout jeune, alors après un petit accident ou il eut un repos forcé, il rencontra ma mère, a fait quelque chose avec elle et encore d’autre et ils m’ont eu ! Mais ce n’est pas pour autant qu’il a arrêté sa carrière toute belle, toute tracée pour lui. On n’a pas beaucoup d’occasion pour passer du temps ensemble, mais les rares fois où il m’en accorde, ce sont les meilleurs de ma vie –je suis sûr que j’aurai de quoi conjurer un patronus corporel- et c’est mon homme idéal : sérieux et impliqué. Et peut-être plus âgé que moi, en bonus.

    Très différent des gamins qui m’entourent actuellement, pour sûr. Remarque, je suis également très précoce.

    Bref, étant à présent sûre que je ne pourrai définitivement pas finir mon devoir ici, je monte dans mon dortoir, pour le faire là-bas. Et je ne sais honnêtement pas lequel des deux est le meilleur choix. Franchement, dormir sous le même toit pendant sept ans entre une gamine qui ramène toute sa collection de peluche et une louve solitaire et qui vous regarde comme si elle était sur le point de se jeter sur vous, il y a mieux, non ?

    Quand je repense à la petite chinoise –pardon- Claire avec qui j’ai sympathisé durant le trajet en barque est envoyé à Serdaigle, je me sens vachement déprimée. C’est sûr, on n’est pas devenu les meilleures amies, mais elle au moins elle arrivait à me supporter, ou elle cache très bien son jeu. D’ailleurs, le cadet Potter se trouve dans la même maison, quelle chance, je suis sûr qu’il est beaucoup plus sage et plus calme. Je termine la dernière phrase de mon devoir de métamorphose que nous a donné la prof’, 30 centimètre sur comment faire de la métamorphose dès la première semaine, quoi !

    « Bon, bah, bonne nuit les filles ! » nous souhaite joyeusement –un peu trop- Lolie en attrapant sa peluche de renard dans les bras avant de fermer ses rideaux.

    Pas sûr qu’elle va direct s’endormir avec la bonne humeur qu’elle dégage.

    « Hum », répond laconiquement Elise.

    Je ne suis même pas sûr que ce soit une réponse et que l’autre l’ait entendu.

    « Euh, ouais, bonne nuit. »

    Seul le silence me répond. Pff, pourquoi c’est toujours moi qui récolte les plus mauvais ?

    Quand je disais que je récoltais les pires. Cette deuxième semaine est traditionnellement la plus mouvementé, car a lieu la sélection d’entrée dans l’équipe de Quidditch de notre noble maison (c’est aussi le cas pour trois autres). Et vous voulez savoir en quoi, ici je récolte le pire ? (parce que techniquement, je ne peux pas encore là, on n’accepte pas de premier année –sauf notre sauveur mondial) eh bien, de toute la promotion, il a fallu que le pire des né-moldu soit tombé chez nous. N’ayez pas de méprise, je ne suis pas raciste, mais ce véracrasse ne mérite vraiment pas de compassion. Bien sûr, je déteste (ou plutôt il m’énerve comme une grenouille qui croasse –et Dieu seul sait que j’ai envie de les démembrer quand ils le font) James Potter deuxième du nom, mais je ne porte pas non plus Adrian DucSiron dans mon cœur (en fait personne n’a une place pour être accepté ici). Pourquoi ? C’est très simple, je vais vous raconter : Il y avait une grande émeute devant le tableau de programme et il y avait la feuille d’inscription pour adhérer à l’équipe, bien sûr il est précisé que les premiers années n’y ont pas le droit et seuls les postes vacants étaient inscrits –soit deux poursuiveur et un batteur. Mais le sombre crétin a osé demander d’une voix supérieure :

    « Quoi, on ne propose pas de poste pour l’attrapeur ? »

    Potter, qui était juste à côté, lui répond avec un grand sourire.

    « Ouais, le poste est assuré par moi ! »

    « Ah bon ? Pourtant je suis sûr d’être le meilleur. »

    Cela jeta un silence dans la salle. Pratiquement que des regards méprisants se tournèrent vers le petit nouveau, qui gardait son air hautain, soit il ne sait pas lire entre les lignes, soit il est idiot. Je pencherai plus pour la deuxième option (de toute façon, c’étaient les mêmes). Ce qu’il vient de faire n’a rien d’un acte héroïque, tout le monde peut balancer ça, enfin surtout tous les débiles qui puissent exister. Et puis, si vous avez un minimum de connaissance en la matière, vous saurez que Potter est un très bon joueur, même s’il m’en coute de le dire, parce que ça ne risque que de gonfler encore sa tête, déjà assez enflé.

    « Et qu’est-ce qui te fait dire ça ? Tu as déjà joué peut-être ? »

    Je doute même qu’il sache voler. Sait-il de quoi on parle, même ?

    « Bien sûr, même que je suis super rapide. »

    « Ah ouais ? J’aimerai bien voir ça ! » S’agaça le brun, clairement dubitatif.

    « Mais quand tu… »

    « Bon, ça suffit ! »

    Avant qu’Adrian ait pu continuer sa provocation, Elvis Lawrence intervient. Poursuiveur et capitaine en sixième, il a de large épaule, une mâchoire carré qui lui donne l’air très viril, des cheveux blond coupés au ras du crâne (c’est vraiment dommage, ça) et des yeux bleus électrisants. Il a tout pour être mon type d’homme, mais il y a un mauvais point : c’est un joueur. Ce n’est pas que je ne les aime pas mais je préfère m’en éloigner, avec un père, c’est déjà suffisant.

    « James, tu n’as pas à répondre à ce genre de provocation. Et toi, le petit nouveau, peut-être que tu as un bon niveau, mais je te signale que sur le parchemin il est écrit noir sur blanc que les premières années n’y ont pas le droit, alors tu tentes ta chance l’année prochaine, c’est clair ? »

    Sans attendre de réponse, il arrache le dit-parchemin et va à ses occupations, préparer une date pour les mises à l’épreuve, j’imagine. Heureusement que la plupart ont inscrit leur nom juste avant que le petit malin ouvre sa bouche. D’ailleurs, on ne ratait pas une occasion pour le fusiller du regard, qui n’en semblait pas atteint. Bref, voilà quoi, une bande de bras cassé.

    En fait, s’il y a bien un qui est pire que DucSiron, mais dans un tout autre genre, ce doit être Matthew Goldstein. D’un, il s’habille d’une manière plus qu’étrange (couvert d’une cape qu’il noue d’une manière original), de deux, son regard presqu’ambré laisse planer un doute sur sa nature (a-t-il un problème de fourrure ?) et comble de tout : il est aussi bizarre qu’il laisse montrer. Si vous lui parler, parez-vous de patience parce que vous vous perdrez à la moitié de ce qu’il dit, avant de saisir l’essentiel de sa réponse qui répond enfin à votre question. Je ne vous ferai pas d’exemple, n’étant pas très attentive de ses longs discours qui ne veulent dire qu’une chose simple.

    Le reste des garçons sont plus ou moins normaux (il n’en reste que deux, sur quatre, c'est limite). Julius Macmillan me semble aussi sérieux qu’un préfet, mais il reste un gamin, Ruben Smith, que j’ai appris être un métis (il a apparemment des origines chinoise du côté de sa mère mais qui ne se voient absolument pas sur lui), est aussi têtu qu’une mule quand il s’y met. Et à ce moment-là, il tire la tronche, ce qui le rend décidément très enfantin.

    Bref, après mes camarades de chambrée et de maison,  j’ai l’emploie le pire que je connaisse : lundi, des heures en doubles toute la journée, mardi on commence une heure plus tard mais on finit encore une fois avec les serpents, heureusement que mercredi il y a deux matières passionnant et en plus on est avec les aigles supra sérieux, sinon je ne me bougerai pas pour une matinée, on commence la défense jeudi avec les blaireaux (même si c’est le seul cours qu’on a avec eux) et le vendredi, c’est le jour où on se retrouve ! Trois matières où toute la promotion serait rassemblée, ouais !

     

    Griffondor 1er

    Lundi

    Mardi

    Mercredi

    Jeudi

    Vendredi

    8h30- 9h30

    Gryffondor et Serpentard

    Métamorphose

     

    Gryffondor et Serdaigle

    Sortilège

    Gryffondor et Poufsouffle

    Défenses

    Gryffondor et Serdaigle

    Potion

    9h30- 10h30

    Gryffondor et Serdaigle

    Potion

    Toutes les maisons

    Histoire

    10h30- 11h30

    Gryffondor et Serdaigle

    Sortilège

    Toutes les maisons

    Histoire

    Gryffondor et Serpentard

    Métamorphose

    Gryffondor et Serdaigle

    Potion

    Toutes les maisons

    Défense

    11h30- 12h30

    14- 15h

    Gryffondor et Serpentard

    Botanique

    Gryffondor et Serpentard

    Botanique

     

    Gryffondore et Serdaigle

    Sortilège

    Toutes les maisons

    Vol

    15- 16h

     

     

     

     

     

     

     

    00-00h30

     

     

    Astronomie

     

     

     

    En plus, notre prof’ d’astronomie est notre directrice de maison… Le mercredi, on est obligé de rester éveillé jusqu’à minuit (ou on dort avant, après tout on n’a pas cours l’après-midi) et reste trente minutes allongé sous le plafond découvert de la tour d’astronomie à apprendre le nom des constellations et de leur emplacements, je n’ose même pas imaginer dans quel condition on va étudier en hiver…

    J’ai d’office haït le professeure Kurt qui nous enseigne la métamorphose. Je me doute que ce n’est pas une matière facile et qu’on ne doit pas la prendre à la légère, mais ce n’est non plus une raison de nous faire copier des lignes ! La majeure partie du cours est théorique (deux heures !) et quand c’est l’heure de pratiquer, elle ne cesse de nous empoisonner ce moment de répit en critiquant ici et ailleurs (ferme-la avec ta voix suraiguë !) et en plus, on l’a avec les serpy (le comble !). Le professeur Londubat enseigne très bien, rendant le cours avec les serpentard (Mazette ! encore !) supportable. Bon, si on est sincère, ils ne sont pas si mauvais ces serpents. Ils ne nous provoquent pas, il n’y a pas tant que rivalité qu’avant (on mettra ça sur le compte de nos prédécesseurs au sang ultra chaud) et on a une relation plus ou moins cordiale. Mais -hé !- ce n’est pas pour autant qu’on va faire ami-ami avec eux, d’autant plus qu’ils ne veulent pas non plus de notre amitié, pas un pour rattraper l’autre quand il s’agit de se sociabiliser. Ils sont huit et tous aussi silencieux, on se demande comment ça se passe dans leur salle commune ! Certes, ça regroupe une grande majorité de sang-pur donc ils n’ont pas besoin de fou pour ambiancer mais bon, quoi, je croyais que les mentalités avaient changé. Visiblement non. Exception faite à un en particulier : Tobias Finnigan est le fils d’un des nombreux héros de guerre qui a combattu aux côtés de mon père (oui, Dubois est mis en avant, pas le traditionnel Potter, dommage pour ceux qui en sont fans !) : Seamus Finnigan et Lavande Brown –sa camarade de maison (ouah ! Quelle originalité !)-. D’ailleurs celle-ci l’a rendu fou, puisque dans un détour de couloir j’ai surpris une conversation entre Abigaël Thomas (dont le père et le meilleur ami de Finnigan), qui lui demandait pourquoi est-ce qu’il se trouve chez les verts, pour toute réponse, Tobias a répliqué comme quoi c’est pour « faire chier » (ce sont ses mots, je tiens à préciser) sa mère qui n’arrête pas lui pourrir la vie. Bref.

    Je pense que le professeur Flitwick est de loin le meilleur, même s’il accorde plus d’importance pour les Serdaigle (ses élèves en même temps et bon, j’avoue qu’ils en valent la peine). Je les apprécie bien (eux ont sûrement une place dans mon cœur), ils ne sont ni prétentieux et ne sont non plus à fond sur les études, si ce n’est quand il s’agit leur matière de prédilection, le jeune Potter rafle à chaque fois tous les points en potion (au moins, il fait avancer le cours), il est si sage par rapport à son frère (quand je disais que j’ai les plus mauvais), en sortilège par contre, on compte sur Claire pour nous renseigner. Les cours de ce vieux Binns sont sans discussion les plus soporifiques, il n’y a pas moyen d’être si ennuyant ! (même ces pauvres aigles ont été désarçonné par le manque flagrant d’ardeur, c’est dire !) Par ailleurs, je ne doute pas la parole de mon père quand il dit que le professeur Rogue est l’enseignant le plus froid qui n’ait jamais été donné à Poudlard (il pourrait même recevoir un trophée pour ça, ce bon vieux ex-mangemort et amoureux transi –dixit Rita Skeeter), mais je pense que professeur Malone peut encore rivaliser, les cours sont aussi silencieux qu’en histoire (mais pour une autre raison), aussi froid qu’en métamorphose (toujours pour une autre raison, quoique…) et tantôt ces cours sont intéressants, tantôt on n’ose pas poser une question à moins d’être confronté au regard glacial du ténébreux professeur de potion. Seul le sérieux et studieux Albus Potter semble s’en passionner, ou du moins tellement qu’il fait fi du comportement déstabilisant de l’enseignant, et il fait bien car il lui arrive de dérider voir même de le faire sourire (brave petit !). En défense, on s’en sort avec les Poufsouffle, le professeur est bon et assez vif et ses explications sont compréhensibles. Il semblerait d’ailleurs qu’on en a terminé avec la malédiction sur ce poste, vu qu’il était déjà là, l’année précédente. Bref, je crois que le cours que j’attendais le plus est la suivante : leçon de vol en une heure !

    Certes, on le réussira pas du premier coup (ce n’est pas pour rien qu’il est inscrit dans l’emploi du temps !), mais j’ai hâte ! Le nombre de fois que je vois mon père voler sur son balai et la liberté qui semble l’accueillir à bras ouvert (même si ce n’est plus trop le cas, avec moi sous sa responsabilité, enfin à moitié, un quart… ou moins), j’ai tant voulu être à sa place et essayé son Etoile Foudroyant (la nouvel marque de balais encore plus performant que l’éclair de feu, enfin c’est ce qui se dit), bien sûr quand il m’a surpris ç’a été ma fête mais bon… je veux voler et me sentir libre, moi aussi ! Et tant pis, si les balais de l’école sont pourris, je veux être dans les airs !

    Ce qui n’est pas le cas de tout le monde.

    En cette fin d’après-midi, on se retrouve à trente sur le gazon de l’école, balai de celle-ci en place, madame Bibine nous explique ce qu’il faut faire pour faire obéir notre bout bois (plus gros que la baguette, hein, ne vous y fiez pas). Il suffit d’avoir confiance en nous, ne pas douter de nous-mêmes et être assez convaincant pour que cet artefact magique –doté de conscience ?- nous obéisse.

    Moi, toute confiante et impatiente de passer à la suite, le plat de résistance, je dévore l’entrée d’une bouchée. Ce qui me donne une indigestion : je dois attendre seule dans mon coin, alors que les autres galèrent encore à le faire sauter dans leur main. Mais c’est tout simple, non ? Il vous suffit de ne pas stresser et clamer haut et fort (peut-être pas, non) « Debout ! ».

    Voilà, comme la blonde, là… -comment c’est déjà ?- Clara Cas… Castille, quelque chose comme ça… Bref, elle, ça se voit qu’elle a une maitrise quasi-parfaite du maniement de balais. En regardant de plus près, ce n’est pas la seule (enfin de sa maison poufsouffle, si), il y a trois élèves de Serpentard qui ont aussi réussi l’excercie, Malfoy et Zabini, chez les gars et une fille aux cheveux auburn bouclés, elle le réussit au bout du deuxième essai et semble aussi très à l’aise ; chez nous, il y a Elise la solitaire et Ruben le gros entêté qui devient super concentré et… Adrian. Zut, et s’il savait vraiment voler comme il avait affirmé ? Non, ce doit être parce qu’il croit en lui, d’ailleurs on peut le résumer simplement à ça, cette grosse tête à claque prétentieux.

    Par contre, il n’y a personne chez les bleus. Là, on peut dire qu’ils ne sont pas très physiques, mais vraiment mentales. Certains, comme Devon et Jeskar sont simplement déconcentrés par une blague quelconque, je veux bien qu’ils s’amusent mais là ils retardent le cours (du moins en font partie), et je crois qu’ils commencent à s’en rendre compte, vu qu’ils réussissent leur coup (à moins que ce ne soit mon regard noir ? – si seulement ça pouvait marcher avec les autres). Nott n’est tout simplement plus avec nous, malgré les appels incessants de son ami Goyle (qui en oublie son exercice, grr), les deux Stewart s’en sont également désintéressés, trouvant leur livres plus divertissants -ensorcelés pour qu’ils puissent le sortir sans se faire remarquer par les profs (Merci Claire, rappelle-moi de te remercier… à ma manière) –qui ne les remarque pas trop, occupée avec d’autres élèves, c’est ça d’avoir toute la promotion. Weasley et Heartfilia l’ont enfin réussi, ayant rencontré des difficultés encore jamais surmonté (bon, maintenant elles ont intérêt à s’en rappeler), mais d’autres semblent avoir des obstacles encore plus grands que de simple incompréhension : la peur du vide (un comble pour un sorcier !). Albus Potter et sa condisciple Claire Lyu n’osent tout simplement pas imaginer ce qui se passerait une fois qu’ils seront dans les airs (pour une fois que j’ai envie d’étrangler quelqu’un, il a fallu que ce soit ces deux… ! –là, pour le coup, il a vraiment réussi se distinguer de son père, le petit Alby !), leur balai ressentent cette crainte et ne peuvent se permettre de confier leur manche au risque de se briser au moindre écart.

    Du coup, à cause de ces cas particuliers, il est décidé que le cours prochain, on séparera ceux qui ont réussi et ceux qui doivent encore refaire le premier exercice –doivent donc rester plus longtemps, dommage, on quitte tôt pour les fins de semaines, enfin c’est notre cas en plus des jaunes, parce que les bleus et verts ça ne leur change pas du jour d’avant.

    Je soupire à la fin du cours, déçue de n’avoir pu voler à l’air libre, mais ça ne se passera pas comme ça, la prochaine fois. Foi de Dubois, je volerai au prochain cours et j’en mets un point d’honneur !

     


  •  Les serpentards

    Mi-septembre - fin-octobre

    Albus s'habitua rapidement à Poudlard. Entre les cours passionnants et des camarades sympathiques, il oublia vite la mélancolie d'être séparé de la chaleur familiale. Et puis, soyons honnêtes: des membres de la famille, ce n'est pas ce qui lui en manquait, il en rencontrait un à chaque couloir, d'autant plus qu'il en avait trois -quatre en ajoutant Rose - dans la même maison. Après, il y avait toujours les lettres qu'ils s'envoyaient. Albus utilisait Oz, le hibou de James -qui l'a eu à sa rentrée de Poudlard sous incitation-, car lui n'en avait pas, il n'en trouvait pas l'utilité d'en acheter un autre alors qu'il avait une à sa disposition à côté. En souriant, il se souvint des félicitations de ses parents et de sa jeune sœur Lily, l'écriture encore maladroit prouvait l'identité de son auteur qui était celle qu'il chérissait le plus. Lily est de loin la personne avec qui il s'entendait le plus dans la famille -après Rose pour sûr-, ils avaient une relation fusionnelle, elle seule comprenait pourquoi il était discret, pourquoi il n'aimait pas être remarqué. Bien sûr, il n'était pas aussi proche d'elle que James ne l'est, ces deux-là partagent une complicité qui en devient embarrassante, mais bon, il n'était pas son frère. Et le vit très bien.

    La magie lui vint facilement, étant dans une famille sorcière avec deux parents experts là-dessus, néanmoins il avoue avoir plus de réaction moldues qu’il ne l’aurait cru. Mais après tout, sa famille est moitié-moitié, il ne faudrait pas non plus toujours compter sur la magie. Aussi, il avait étudié dans une école primaire moldue, les faits magique n'en sont donc pas son élément instinctif. Quand les cours ont commencé, il avait trouvé son emploi du temps assez cool pour une première année, de toute façon, il n’était pas difficile, le petit Alby.

    Serdaigle 1er

    Lundi

    Mardi

    Mercredi

    Jeudi

    Vendredi

    8h30-9h30

    Avec Poufsouffle

    Botanique

     

    Avec Gryffondor

    Sortilège

     

    Avec Gryffondor Potion

    9h30-10h30

    Avec Gryffondor

    Potion

    Toutes les maisons Histoire

    10h30-11h30

    Avec Gryffondor

    Sortilège

    Toutes les maisons

    Histoire

    Avec Poufsouffle

    Botanique

    Avec Gryffondor

    Potion

    Toutes les maisons

    Défense

    11h30-12h30

    14h-15h

    Avec Poufsouffle

    Métamorphose

    Avec Poufsouffle

    Métamorphose

     

    Avec Gryffondor

    Sortilège

    Toutes les maisons

    Vol

    15h-16h

    Avec les Serpentard

    Défense

     

    16h-17h

     

     

     

    00h-00h30

     

     

    Astronomie

     

     

     

    Il avait grandement apprécié la métamorphose et les potions malgré les enseignements dites mauvaises des deux professeurs.

    Certes, la professeure Kurt insiste sur la théorie, mais il n'empêche qu'il a été le premier à réussir à changer son allumette en aiguille, après trois essais -Rose a réussi au bout de la deuxième, après lui cependant (si, si, c'est possible, il lui fallait juste plus de temps de concentration et avec les remarques acerbes, ça n'aidait pas trop)- et quelque critique sur sa mauvaise façon de faire, il s'en était finalement sorti avec deux points -plus un pour Rose et une autre pour Clara (chez les jaunes)- pour leur maison bleu. Et c'était une victoire, car Kurt n'a pas été aussi sympas avec les autres, notamment les né moldu avec lequel elle a été très sévère sur les commentaires: ça a pris un coup au moral de la timide Alice et du bavard Alfred (deux Al en dehors de lui ; ha ha; ), certains ont été molesté moins durement, tel Wyatt, Luxchana et Sean (les deux studieux Poufsouffle avec qui ils partagent le cours ainsi que celui de botanique ) ayant eu des résultats proches, et d'autres en raison de leur manque de concentration ont reçu le regard noir qui pourrait concurrencer feu Severus Rogue.

    Et bon, le professeur Malone n'était pas mieux. Il n'était pas vraiment strict, mais il avait un enseignement assez froid. Il semblerait que quiconque essayant de le faire répéter pourrait recevoir la maléfice de saucisson rien qu'en croisant son regard. Cela ne se comparaît pas à Kurt (encore heureux) mais d'une certaine manière, c'était pire, car lui n'élevait pas le ton et ne changeait encore moins d'expression ce qui fait qu'on le craignait encore davantage. D'ailleurs seul Albus (plus de diminutif, c'est maintenant réservé pour Alfred) réussi l'exploit de le faire sourire avec la première préparation de mixture à faire: la potion contre les furoncles. Il fit gagner dix points pour sa maison. Et fut bien le seul à en gagner –Rose ayant eu quelque désagrément. Mais c’était déjà un exploit chez les premières années. En réalité, il ne remercierait jamais assez Kreattur pour son enseignement à l’art culinaire –qui ressemble à s’y méprendre à la potion. Étant de nature curieux depuis son plus jeune âge, il ouvrit un livre de cuisine sans connaissance de cause et s’est longtemps extasié pour les recettes (magique ou non), avant même d’avoir eu l’âge d’apprendre à en faire. Ce fut le plus beau jour de sa vie –ou presque- quand il reçut les compliments de sa famille. Et s’il se dirigeait dans la cuisine ?

    Il fut cependant très déçu du cours d’histoire de la magie, quel professeur ennuyant ! Tu m’étonnes que James l’ait comparé à un documentaire sur les ours blancs (Lui adore les ours polaires, mais ce n’est pas le cas de son frère qui rien qu’en entendant le nom réussit le record de s’endormir en quelque seconde–traumatisme dû à l’enfance où il fut forcé d’en visionner un et dont il crut qu’il ne s’en réveillerait jamais). Mais Albus est respectueux, enfin autant qu’un élève qui feuillette les pages du manuel pendant un cours peut l’être. Il va, en effet, faire le cours d’histoire dans son coin. Et le comprend très bien, tout seul. D'ailleurs, le jeune Alby avait déjà terminé le premier chapitre de leur programme, alors que le vieux fantôme n’en était à peine à la moitié, Rose le lui a confirmé, qui d’ailleurs désapprouvait sa méthode d’étude –c’est d’un irrespect ! Alors qu’il est installé juste devant ! Intérieurement, il se demandait sérieusement qui de lui ou Binns était le moins respectueux pour ce cours honorable. Le pire,  était qu’il n’y avait absolument rien qui pouvait le retarder, alors que lui fallait-il de plus ?

    Les cours de son parrain étaient de loin les plus passionnants, il les partageait à nouveau avec les sympathiques Poufsouffle, ses élèves qui se débrouillent vraiment bien dans cette matière et ne s’en offusquait pas plus pour ces travaux moyens.

    En cours de sortilège, il fut platement battu par sa cousine qui en connaissait un rayon, mais celle-ci fut également battu par la chinoise qui excellait dans ce domaine. Il semblerait qu’elle soit aussi bonne que sa tante Hermione, réputée pour ses excellents résultats, et elle faisait souvent partager de ses bonnes lumières, en aidant notamment ses condisciples à ensorceler un livre pour lui donner un aspect différent dès qu’un professeur les surprenait ou de tout simplement contourner l’attention du professeur qui viendrait à les surveillé de trop près. Emil et Ionise en fut les premiers quémandeurs.

    Comme il l’avait confié à Wyatt, sa piètre pratique sur un balai volant fut un souvenir mémorable pour la promotion entière. Un Potter qui ne sache pas voler, il y a de quoi en rire. Deux de ses camarades ne s’en sont pas privé, durant toute l’heure, Wyatt et Alfred n’ont de cesse de rire du manque de réactivité du balai dont il était équipé –qu’il soupçonne avoir été ensorcelé… Claire ?- toutefois avec l’intervention de Dubois, ils se sont bien calmés, il ne la remercierait jamais assez. Mais bon, ce n’est pas pour autant qu’il réussira à rester suspendu en l’air. Avec seulement un manche à balais pour soutient. Pas très rassurant, ça.

    Pour enfoncer encore le clou et prouver davantage aux autres qu’il n’est pas la copie conforme de son père, il n’est pas du tout doué en défense. Il n’en avait plus trop besoin, vous me direz, mais c’était la marque de fabrique des parents, à moins que ce ne soit vraiment que l’univers apocalyptique qui les entourait ? Albus ne le savait pas vraiment, mais ce qu’il était sûr, c’est que James était doué en ces matières où il était le moins : la défense comme le vol, après tout, son frère a le poste d’attrapeur comme son père l’avait eu avant (même sa mère y était passé). Quelque fois, il lui arrivait de broyer du noir, et c’est pour ça que la présence de Wyatt et d’Alfred lui étaient indispensables. Ces deux-là réagissaient comme un calmant pour contrer son complexe et le faire peu à peu disparaître pour qu’il puisse s’accepter tel qu’il est.

    En défense, comme il n’était pas plus mauvais que les autres, il était beaucoup plus concentré sur son travail que pour faire attention à ce qui l’entoure, c’est pourquoi il fut quelque peu surpris qu’un élève de cravate vert et argent s’approche de lui et l’adresse la parole. Il ne les détestait pas, il ne ressentait pas grande chose pour eux non plus, leur maison ne sont pas en grande rivalité, mais ce n’était pas non plus la grande amitié –pour faire court et honnête, les Serpentard n’avait pas d’ami si ce n’était dans leur propre maison. Après réflexion, il se dit que ce n’était finalement pas si étrange, Tobias Finnigan était le fils de deux Gryffondor et même s’il se revendique Serpentard, il garde une forte impulsion en lui, merci à ses parents qui ont le sang chauds. Il apprit rapidement à l’apprécier, mais ils ne se voyaient que rarement, après tout, ces deux maisons ne se partagent que les cours de défense. Au moins, il y a un effort de socialisation de leur côté, même si le premier pas était fait par un marginal –pour eux tout comme pour les autres. Albus appréciait ces idéologies d’amitié inter-maison, bien qu’il avoue aussi ne pas faire énormément d’effort. Mais si cela pouvait se faire, il participera de bon cœur.

    Il n’imaginait pas que cela se ferait bien plus tôt qu’il ne l’aurait pensé.

     

             Tobias Finnigan était ce qu’on peut appeler posséder un fort esprit de contradiction. Il adore agacer les gens en faisant tout le contraire de qu’ils lui demandaient. Prenons l’exemple le plus connu : quand sa mère lui demandait –gentiment ou non- de bien vouloir l’aider à plier le linge pour en finir plus vite, gentil et servant comme il était –et l’est toujours-, le petit Tobie lui donna un coup de main –dans le propre comme dans le figuré-. Résultat : cela prit le double du temps que Lavande devait passait sur le pliage de linge. Il en avait reçu de ces corrections. Ce n’est pas un souvenir dont il est prêt à oublier. Mais cela ne l’empêchait pas non plus de continuer à embêter son entourage. Comme le fait qu’il a décidé d’aller dans la maison ennemi de celle leur parent de lui-même. Avant de le laisser monter dans le train, ils avaient dit en plaisantant qu’ils le renieraient s’il n’était pas envoyé à Gryffondor. Hélas, rien qu’avec cette indication, l’esprit de contradiction s’est réveillé –clic !- et couvert du choixpeau il le supplia de l’envoyer à Serpentard –de toute façon, il en avait les capacités d’y être. Étant espiègle de nature, il parvenait toujours à ses fins grâce à de nombreux plans. Il aime d’autant plus faire porter le chapeau aux autres –mais chut ! C’est son secret. Et sans méchanceté, il cherche juste à s’amuser. Mais il avait visiblement oublié un détail : les Serpentard ne s’amusent pas, eux. Ils n’ont pas non plus un balai coincé dans l’arrière-train –quoique…- mais ils n‘ont juste pas d’humour et les relations humaines ne semblent pas non plus à leur porté. Par ailleurs, il partageait son dortoir avec un « vampire » -Kylian je ne sais plus quoi- qui porte tout le temps des lunettes de soleil ou qu’importe son utilisation mais cela lui donnait un étrange sentiment d’insécurité et quelque peu de crainte, car quand celui-ci l’ôtait –oui, il l’a espionné, il l’admet…il n’aurait pas dût- ses iris semblables à des rubis illustre parfaitement l’image de ces prédateurs sanguinaires. Avec un drogué d’enquête qui passe son temps sur son livre interactif  en compagnie d’un jumeau de cousin –que de ressemblance ! Tu m’étonne qu’on les confond en jumeau- et qui semble aussi bavard en dehors d’une carpe, Tobias ne semblait pas non plus le porter à son cœur. Avec un blond presque blanc –l’absence de mélanine provoque un vieillissement rapide, vieux (oups, mauvais jeu de mot)-, Tobie savait que c’était le fils de Drago Malfoy, un ennemi de jeunesse de son père, mais ce sont des désaccords adultes (ou puéril) et ça ne le regardait pas, alors voulant commencer une nouvelle ère, il s’était gentiment –ça dépend vraiment comment il définissait ce mot- présenté afin d’en faire un ami, quel ne fut pas sa surprise d’entendre celui-ci lui rétorquer : « Tu m’excuses mais je ne parle pas aux gens en dehors de ma famille. ». Ben oui que je ne vais pas t’excuser ! Tu m’étonnes après qu’on dit de toi un snob ! Et puis, ce n’est pas comme ci il en avait de la famille –oh, c’était vache, ça- ! Bref, inutile de s’exciter pour un gars pareil, il ne sait pas ce qu’il avait raté et ce qui lui attendait. Et enfin, le dernier colocataire étant Tyler Zabini, pas d’à priori ni de sentiment, il faut dire que ce dernier n’en montre pas des masses non plus. C’était un garçon à la peau noir, aux cheveux dreadlocks noirs attachés en arrière en petit catogan, aux yeux noirs et profonds –on pourrait s’y noyer dans ces orbes ténébreux- et aux expressions imperturbable. C’est-à-dire qu’il garde toujours ce visage impassible, lui était-il déjà arrivé de se servir de ses muscles du visage ? Vous savez, le plus connu, là, les zygomatiques, on s’en servait pour sourire –visiblement, il semble ne les avoir jamais connu. Et voilà, quoi. On ne peut pas vraiment s’amuser si on vous ignore et vous regarde de travers –hein, Scorpio ?

    Et les filles, n’en parlons même pas ! Tobias savait par sa mère que ce sont des êtres incompréhensibles. Incompatibles avec lui, et il en avait la preuve. Il y’en avait une qui le regardait de haut –avec son mètre quarante-, une autre qui vous regarde jusqu’à ce l’eau de vos yeux s’assèche –WTF ?- et une dernière qui avait le sourire d’un renard, on dit peut-être que ceux qui se ressemblent s’assemblent, mais il n’était pas d’accord avec ce dicton, la preuve il fuit son semblable comme la peste –Ne lui demandez pas pourquoi, il ne le sait pas non plus et préfère rester dans l’ignorance. Et voilà, quoi (deuxième fois), ce n’est pas possible de s’amuser. (Il finira vieux plus vite que Scorpius à continuer de radoter.)

    C’est pour cette raison, qu’il est allé vers Albus Potter. Le sosie de son père –sauveur et héros du monde magique, admiré et adulé-, mais son parfait opposé. Il l’a démontré de nombreuse fois, à chaque détour d’un couloir, il entendait soit sur son incroyable don pour la potion, soit ses cuisantes échec en vol. Ce dernier fut mémorable. Sincèrement, il n’espérait pas rencontrer un sorcier avoir le vertige de toute sa vie, voilà qui ferait un bon sujet d’étude. Mais ce n’était pas pour ça qu’il était allé l’abordé –pas uniquement.

    « Bonjour Potter. »

    Il y avait décelé de la surprise, pas de choc ou de stupeur, non juste un petit étonnement avant de se reprendre –l’air de rien avoir les yeux écarquillé et la bouche bée face à une salutation, c’est assez malpoli.

    « Bonjour Finnigan. »

    Courtois, avec un petit sourire en prime.

    « Appelle-moi Tobias. »

    De l’étonnement, encore. Un sourire, toujours, gêné cette fois-ci.

    « Alors appelle-moi aussi Al… » Il fut coupé.

    « …by ! On le nommera Alby. » Plaisanta –ou pas- l’ami du dit "Alby".

    Ce dernier s’insurgea, doucement –comprenant peut-être que c’est une blague. L’ami, blond cendré au large sourire se tourna vers lui.

    « Wyatt Devon, enchanté Tobie ! »

    Un sourire s’étira sur ses lèvres. Bien, Devon lui facilitait la tâche. Ses desseins se mettent en forme plus vite que prévu.

    Ce fut sur cette pensée qu’il commença la séance de défense en compagnie de ses partenaires. Rose Weasley, Wyatt Devon et Albus Potter, ses trois premiers amis –aigles ou toutes maisons confondues.

    Serpentard

    Lundi

    Mardi

    Mercredi

    Jeudi

    Vendredi

    8h30- 9h30

    Avec les Lions

    Métamorphose

    Avec les Blaireaux

    Avec les Blaireaux Potion

     

    Avec Blaireax

    Sortilège

    9h30- 10h30

    Sortilège

    Toutes les maisons

    Histoire

    10h30- 11h30

    Avec Blaireaux

    Potion

    Toutes les maisons

    Histoire

    Avec les Lions

    Botanique

    Avec les Blaireaux

    Sortilège

    Toutes les maisons

    Défense

    11h30- 12h30

    14- 15h

    Avec les Lions

    Botanique

    Avec les Lions

    Botanique

     

    Avec les Blaireaux

    Potion

    Toutes les maisons

    Vol

    15- 16h

    Avec les Serdaigle

     

    16- 17h

     

     

    Défense

     

    00-00h30

     

     

    Astronomie

     

     

     

             Marre. Entre les cours supers chiants –et avec les profs qui allaient avec-, les plaisantins qui lui servent de camarades et de ces satanés escaliers qui vous menaient partout sauf à votre destination ! Pourquoi lui ? Pourquoi s’acharnait-on sur Scorpius Hyperion Malfoy alors qu’il n’a rien fait ? Il n’était pas son père, ni son grand-père, bon, il admet avoir hérité de leur caractère digne, mais il faut bien l’être en tant descendant de cette branche pur et noble, il n’allait pas non plus se faire marcher sur les pieds juste parce que sa lignée avait commis une erreur –tout bête en plus (ça, c’est lui qui le dit)- ! Même la présence de ses amis ne parvenait pas ne pas imploser. Surtout en présence de ces satanés blonds. De vrais portes malheurs !

    (Il semblerait qu’il ait temporairement oublié la couleur des siens, mais laissons-le donc, si ça lui fait plaisir)

    Le pire devrait être Finnigan, pas croyable qu’un sang-mêlé de sa trempe ait pu être accepté dans l’illustre maison de Salazar Serpentard, ce choixpeau se fait vieux ! D’ailleurs il est brûlé dans un coin, tu m’étonnes qu’il disjoncte ! Ce grand plaie de blond a osé lui tendre la main et lui demandé avec un air benêt d’être son ami. Non mais quel toupet ! D’où se permettait-il de s’adresser si familièrement à un Malfoy ! Le croyait-il être tombé si bas pour traîner avec n’importe qui ? Heureusement que le reste des garçons de son dortoir n’était pas comme lui. Enfin, il ne pouvait pas vraiment s’estimer heureux entre un malade (de maladie, hein) et un sociopathe. Fort content de constater que Tyler réussissait à remonter toute la pente. Bien qu’il reste tout aussi asocial que les autres –en ôtant l’intrus évidemment, mais c’est ainsi qu’il le connaissait. Il en a toujours été ainsi, du groupe, Tyl était celui qui exprimait le moins ses sentiments, il n’en faisait néanmoins pas même cas pour ses pensées –il avait la langue aussi pendue que sa mère, Pansy Parkinson.

    Quel dommage que les deux autres ne soit pas avec eux ! Il s’en doutait un peu pour son cousin Elias, il avait toujours été « un peu » rêveur. Et bien qu’il fut aussi stratégique qu’eux quatre réunis, il restait cependant le plus inventif et farfelu. Oui, c'est le mot, c’était la raison pour laquelle sa maison ne fut autre que les érudits Serdaigle. Par contre, il ne l’aurait jamais cru pour Stefan. Il le savait pas très malin, ni très déluré, mais Poufsouffle, quoi. La maison des cancres, celle où on envoie les élèves qui n’ont aucune des capacités des autres maisons, le dortoir des blaireaux, du reste. Stefan ! Goyle. M’oui, là, on comprenait un peu mieux. Il restait toutefois quelque incompréhension, il ne ressemblait en rien à son père –qui avouons-le, n’est pas une pluie de science- et avait plus de jugeote. Il restait dont une dernière solution : Stefan est d’une grande loyauté. Peut-être qui sait, il n’en a jamais été témoins en tout cas, à chaque fois qu’ils faisaient une bêtise, ils se débrouillaient toujours pour ne pas se faire prendre, ou usait ruses et duperies pour tromper les adultes –sont parfois si crédules. Seulement, maintenant cette loyauté, Stefan l’utilisera pour ses camarades. Malgré cela, il ne l’abandonnerait pas pour autant, sous ses airs orgueilleux, Scorpius a ses principes et ne jamais laisser tomber ses amis en font partie. Et puis, les jaunes ne sont pas si pénibles.

    Enfin, ce n’est pas le cas de tout le monde. Il désignait là notamment une blonde en particulière (ces satanées longs cheveux ors qu’il avait maintenant envie de les arracher rien qu’en les voyant).

    Clara Castaglione. Voici un nom qu’il placerait en première dans sa liste noire. Très sincèrement, il n’aurait jamais cru qu’il devait vraiment en crée un, il savait que son père avait pour sa part, tout un tas de Gryffondor, avec Harry Potter en tête de liste –d’ailleurs il ne comprenait pas pourquoi son fils attirait autant l’attention, il n’avait vraiment rien d’intéressant si ce n’est qu’il était carrément l’antithétique de son paternel. Mais lui n’aimait pas en assemblé, alors il n’avait de ce fait pas grand ennemi. Mais que sa première cible fut un des blaireaux… et une fille de surcroît ! Il n’arrive décidément pas à se faire à l’idée. Tout comme l’incident, du moins le qualifiait-il de sorte car un souvenir trop… !

    Dès qu’il fermait les yeux, il revoyait la grande salle, entendait le brouhaha habituel qui y régnait, sentait la présence de son ami à ses côtés et autre chose d’inaccoutumé. De la crème, des miettes de gâteaux. Sur son visage. Le silence. Puis des cheveux blonds apparurent. Au début, il crut que c’était Finnigan –qui, pour une raison ou une autre voudrait se venger-, mais au fur et à mesure que la chevelure l’allongeait, il découvrait. Elle. Et ses yeux indigo.

    Puis quand il s’y attendait le moins, un rire. Dont il ne croyait pas entendre un jour. Mon dieu, qu’il l’a haït ce jour-là. Et la scène se déroulant dans la grande salle n’aidait en rien ! Le pire devait sûrement être le fait qu’il allait la revoir plus tard dans la journée–ayant cours avec sa maison cinq jours sur cinq !

    FML.