• Chapitre 3

     Les serpentards

    Mi-septembre - fin-octobre

    Albus s'habitua rapidement à Poudlard. Entre les cours passionnants et des camarades sympathiques, il oublia vite la mélancolie d'être séparé de la chaleur familiale. Et puis, soyons honnêtes: des membres de la famille, ce n'est pas ce qui lui en manquait, il en rencontrait un à chaque couloir, d'autant plus qu'il en avait trois -quatre en ajoutant Rose - dans la même maison. Après, il y avait toujours les lettres qu'ils s'envoyaient. Albus utilisait Oz, le hibou de James -qui l'a eu à sa rentrée de Poudlard sous incitation-, car lui n'en avait pas, il n'en trouvait pas l'utilité d'en acheter un autre alors qu'il avait une à sa disposition à côté. En souriant, il se souvint des félicitations de ses parents et de sa jeune sœur Lily, l'écriture encore maladroit prouvait l'identité de son auteur qui était celle qu'il chérissait le plus. Lily est de loin la personne avec qui il s'entendait le plus dans la famille -après Rose pour sûr-, ils avaient une relation fusionnelle, elle seule comprenait pourquoi il était discret, pourquoi il n'aimait pas être remarqué. Bien sûr, il n'était pas aussi proche d'elle que James ne l'est, ces deux-là partagent une complicité qui en devient embarrassante, mais bon, il n'était pas son frère. Et le vit très bien.

    La magie lui vint facilement, étant dans une famille sorcière avec deux parents experts là-dessus, néanmoins il avoue avoir plus de réaction moldues qu’il ne l’aurait cru. Mais après tout, sa famille est moitié-moitié, il ne faudrait pas non plus toujours compter sur la magie. Aussi, il avait étudié dans une école primaire moldue, les faits magique n'en sont donc pas son élément instinctif. Quand les cours ont commencé, il avait trouvé son emploi du temps assez cool pour une première année, de toute façon, il n’était pas difficile, le petit Alby.

    Serdaigle 1er

    Lundi

    Mardi

    Mercredi

    Jeudi

    Vendredi

    8h30-9h30

    Avec Poufsouffle

    Botanique

     

    Avec Gryffondor

    Sortilège

     

    Avec Gryffondor Potion

    9h30-10h30

    Avec Gryffondor

    Potion

    Toutes les maisons Histoire

    10h30-11h30

    Avec Gryffondor

    Sortilège

    Toutes les maisons

    Histoire

    Avec Poufsouffle

    Botanique

    Avec Gryffondor

    Potion

    Toutes les maisons

    Défense

    11h30-12h30

    14h-15h

    Avec Poufsouffle

    Métamorphose

    Avec Poufsouffle

    Métamorphose

     

    Avec Gryffondor

    Sortilège

    Toutes les maisons

    Vol

    15h-16h

    Avec les Serpentard

    Défense

     

    16h-17h

     

     

     

    00h-00h30

     

     

    Astronomie

     

     

     

    Il avait grandement apprécié la métamorphose et les potions malgré les enseignements dites mauvaises des deux professeurs.

    Certes, la professeure Kurt insiste sur la théorie, mais il n'empêche qu'il a été le premier à réussir à changer son allumette en aiguille, après trois essais -Rose a réussi au bout de la deuxième, après lui cependant (si, si, c'est possible, il lui fallait juste plus de temps de concentration et avec les remarques acerbes, ça n'aidait pas trop)- et quelque critique sur sa mauvaise façon de faire, il s'en était finalement sorti avec deux points -plus un pour Rose et une autre pour Clara (chez les jaunes)- pour leur maison bleu. Et c'était une victoire, car Kurt n'a pas été aussi sympas avec les autres, notamment les né moldu avec lequel elle a été très sévère sur les commentaires: ça a pris un coup au moral de la timide Alice et du bavard Alfred (deux Al en dehors de lui ; ha ha; ), certains ont été molesté moins durement, tel Wyatt, Luxchana et Sean (les deux studieux Poufsouffle avec qui ils partagent le cours ainsi que celui de botanique ) ayant eu des résultats proches, et d'autres en raison de leur manque de concentration ont reçu le regard noir qui pourrait concurrencer feu Severus Rogue.

    Et bon, le professeur Malone n'était pas mieux. Il n'était pas vraiment strict, mais il avait un enseignement assez froid. Il semblerait que quiconque essayant de le faire répéter pourrait recevoir la maléfice de saucisson rien qu'en croisant son regard. Cela ne se comparaît pas à Kurt (encore heureux) mais d'une certaine manière, c'était pire, car lui n'élevait pas le ton et ne changeait encore moins d'expression ce qui fait qu'on le craignait encore davantage. D'ailleurs seul Albus (plus de diminutif, c'est maintenant réservé pour Alfred) réussi l'exploit de le faire sourire avec la première préparation de mixture à faire: la potion contre les furoncles. Il fit gagner dix points pour sa maison. Et fut bien le seul à en gagner –Rose ayant eu quelque désagrément. Mais c’était déjà un exploit chez les premières années. En réalité, il ne remercierait jamais assez Kreattur pour son enseignement à l’art culinaire –qui ressemble à s’y méprendre à la potion. Étant de nature curieux depuis son plus jeune âge, il ouvrit un livre de cuisine sans connaissance de cause et s’est longtemps extasié pour les recettes (magique ou non), avant même d’avoir eu l’âge d’apprendre à en faire. Ce fut le plus beau jour de sa vie –ou presque- quand il reçut les compliments de sa famille. Et s’il se dirigeait dans la cuisine ?

    Il fut cependant très déçu du cours d’histoire de la magie, quel professeur ennuyant ! Tu m’étonnes que James l’ait comparé à un documentaire sur les ours blancs (Lui adore les ours polaires, mais ce n’est pas le cas de son frère qui rien qu’en entendant le nom réussit le record de s’endormir en quelque seconde–traumatisme dû à l’enfance où il fut forcé d’en visionner un et dont il crut qu’il ne s’en réveillerait jamais). Mais Albus est respectueux, enfin autant qu’un élève qui feuillette les pages du manuel pendant un cours peut l’être. Il va, en effet, faire le cours d’histoire dans son coin. Et le comprend très bien, tout seul. D'ailleurs, le jeune Alby avait déjà terminé le premier chapitre de leur programme, alors que le vieux fantôme n’en était à peine à la moitié, Rose le lui a confirmé, qui d’ailleurs désapprouvait sa méthode d’étude –c’est d’un irrespect ! Alors qu’il est installé juste devant ! Intérieurement, il se demandait sérieusement qui de lui ou Binns était le moins respectueux pour ce cours honorable. Le pire,  était qu’il n’y avait absolument rien qui pouvait le retarder, alors que lui fallait-il de plus ?

    Les cours de son parrain étaient de loin les plus passionnants, il les partageait à nouveau avec les sympathiques Poufsouffle, ses élèves qui se débrouillent vraiment bien dans cette matière et ne s’en offusquait pas plus pour ces travaux moyens.

    En cours de sortilège, il fut platement battu par sa cousine qui en connaissait un rayon, mais celle-ci fut également battu par la chinoise qui excellait dans ce domaine. Il semblerait qu’elle soit aussi bonne que sa tante Hermione, réputée pour ses excellents résultats, et elle faisait souvent partager de ses bonnes lumières, en aidant notamment ses condisciples à ensorceler un livre pour lui donner un aspect différent dès qu’un professeur les surprenait ou de tout simplement contourner l’attention du professeur qui viendrait à les surveillé de trop près. Emil et Ionise en fut les premiers quémandeurs.

    Comme il l’avait confié à Wyatt, sa piètre pratique sur un balai volant fut un souvenir mémorable pour la promotion entière. Un Potter qui ne sache pas voler, il y a de quoi en rire. Deux de ses camarades ne s’en sont pas privé, durant toute l’heure, Wyatt et Alfred n’ont de cesse de rire du manque de réactivité du balai dont il était équipé –qu’il soupçonne avoir été ensorcelé… Claire ?- toutefois avec l’intervention de Dubois, ils se sont bien calmés, il ne la remercierait jamais assez. Mais bon, ce n’est pas pour autant qu’il réussira à rester suspendu en l’air. Avec seulement un manche à balais pour soutient. Pas très rassurant, ça.

    Pour enfoncer encore le clou et prouver davantage aux autres qu’il n’est pas la copie conforme de son père, il n’est pas du tout doué en défense. Il n’en avait plus trop besoin, vous me direz, mais c’était la marque de fabrique des parents, à moins que ce ne soit vraiment que l’univers apocalyptique qui les entourait ? Albus ne le savait pas vraiment, mais ce qu’il était sûr, c’est que James était doué en ces matières où il était le moins : la défense comme le vol, après tout, son frère a le poste d’attrapeur comme son père l’avait eu avant (même sa mère y était passé). Quelque fois, il lui arrivait de broyer du noir, et c’est pour ça que la présence de Wyatt et d’Alfred lui étaient indispensables. Ces deux-là réagissaient comme un calmant pour contrer son complexe et le faire peu à peu disparaître pour qu’il puisse s’accepter tel qu’il est.

    En défense, comme il n’était pas plus mauvais que les autres, il était beaucoup plus concentré sur son travail que pour faire attention à ce qui l’entoure, c’est pourquoi il fut quelque peu surpris qu’un élève de cravate vert et argent s’approche de lui et l’adresse la parole. Il ne les détestait pas, il ne ressentait pas grande chose pour eux non plus, leur maison ne sont pas en grande rivalité, mais ce n’était pas non plus la grande amitié –pour faire court et honnête, les Serpentard n’avait pas d’ami si ce n’était dans leur propre maison. Après réflexion, il se dit que ce n’était finalement pas si étrange, Tobias Finnigan était le fils de deux Gryffondor et même s’il se revendique Serpentard, il garde une forte impulsion en lui, merci à ses parents qui ont le sang chauds. Il apprit rapidement à l’apprécier, mais ils ne se voyaient que rarement, après tout, ces deux maisons ne se partagent que les cours de défense. Au moins, il y a un effort de socialisation de leur côté, même si le premier pas était fait par un marginal –pour eux tout comme pour les autres. Albus appréciait ces idéologies d’amitié inter-maison, bien qu’il avoue aussi ne pas faire énormément d’effort. Mais si cela pouvait se faire, il participera de bon cœur.

    Il n’imaginait pas que cela se ferait bien plus tôt qu’il ne l’aurait pensé.

     

             Tobias Finnigan était ce qu’on peut appeler posséder un fort esprit de contradiction. Il adore agacer les gens en faisant tout le contraire de qu’ils lui demandaient. Prenons l’exemple le plus connu : quand sa mère lui demandait –gentiment ou non- de bien vouloir l’aider à plier le linge pour en finir plus vite, gentil et servant comme il était –et l’est toujours-, le petit Tobie lui donna un coup de main –dans le propre comme dans le figuré-. Résultat : cela prit le double du temps que Lavande devait passait sur le pliage de linge. Il en avait reçu de ces corrections. Ce n’est pas un souvenir dont il est prêt à oublier. Mais cela ne l’empêchait pas non plus de continuer à embêter son entourage. Comme le fait qu’il a décidé d’aller dans la maison ennemi de celle leur parent de lui-même. Avant de le laisser monter dans le train, ils avaient dit en plaisantant qu’ils le renieraient s’il n’était pas envoyé à Gryffondor. Hélas, rien qu’avec cette indication, l’esprit de contradiction s’est réveillé –clic !- et couvert du choixpeau il le supplia de l’envoyer à Serpentard –de toute façon, il en avait les capacités d’y être. Étant espiègle de nature, il parvenait toujours à ses fins grâce à de nombreux plans. Il aime d’autant plus faire porter le chapeau aux autres –mais chut ! C’est son secret. Et sans méchanceté, il cherche juste à s’amuser. Mais il avait visiblement oublié un détail : les Serpentard ne s’amusent pas, eux. Ils n’ont pas non plus un balai coincé dans l’arrière-train –quoique…- mais ils n‘ont juste pas d’humour et les relations humaines ne semblent pas non plus à leur porté. Par ailleurs, il partageait son dortoir avec un « vampire » -Kylian je ne sais plus quoi- qui porte tout le temps des lunettes de soleil ou qu’importe son utilisation mais cela lui donnait un étrange sentiment d’insécurité et quelque peu de crainte, car quand celui-ci l’ôtait –oui, il l’a espionné, il l’admet…il n’aurait pas dût- ses iris semblables à des rubis illustre parfaitement l’image de ces prédateurs sanguinaires. Avec un drogué d’enquête qui passe son temps sur son livre interactif  en compagnie d’un jumeau de cousin –que de ressemblance ! Tu m’étonne qu’on les confond en jumeau- et qui semble aussi bavard en dehors d’une carpe, Tobias ne semblait pas non plus le porter à son cœur. Avec un blond presque blanc –l’absence de mélanine provoque un vieillissement rapide, vieux (oups, mauvais jeu de mot)-, Tobie savait que c’était le fils de Drago Malfoy, un ennemi de jeunesse de son père, mais ce sont des désaccords adultes (ou puéril) et ça ne le regardait pas, alors voulant commencer une nouvelle ère, il s’était gentiment –ça dépend vraiment comment il définissait ce mot- présenté afin d’en faire un ami, quel ne fut pas sa surprise d’entendre celui-ci lui rétorquer : « Tu m’excuses mais je ne parle pas aux gens en dehors de ma famille. ». Ben oui que je ne vais pas t’excuser ! Tu m’étonnes après qu’on dit de toi un snob ! Et puis, ce n’est pas comme ci il en avait de la famille –oh, c’était vache, ça- ! Bref, inutile de s’exciter pour un gars pareil, il ne sait pas ce qu’il avait raté et ce qui lui attendait. Et enfin, le dernier colocataire étant Tyler Zabini, pas d’à priori ni de sentiment, il faut dire que ce dernier n’en montre pas des masses non plus. C’était un garçon à la peau noir, aux cheveux dreadlocks noirs attachés en arrière en petit catogan, aux yeux noirs et profonds –on pourrait s’y noyer dans ces orbes ténébreux- et aux expressions imperturbable. C’est-à-dire qu’il garde toujours ce visage impassible, lui était-il déjà arrivé de se servir de ses muscles du visage ? Vous savez, le plus connu, là, les zygomatiques, on s’en servait pour sourire –visiblement, il semble ne les avoir jamais connu. Et voilà, quoi. On ne peut pas vraiment s’amuser si on vous ignore et vous regarde de travers –hein, Scorpio ?

    Et les filles, n’en parlons même pas ! Tobias savait par sa mère que ce sont des êtres incompréhensibles. Incompatibles avec lui, et il en avait la preuve. Il y’en avait une qui le regardait de haut –avec son mètre quarante-, une autre qui vous regarde jusqu’à ce l’eau de vos yeux s’assèche –WTF ?- et une dernière qui avait le sourire d’un renard, on dit peut-être que ceux qui se ressemblent s’assemblent, mais il n’était pas d’accord avec ce dicton, la preuve il fuit son semblable comme la peste –Ne lui demandez pas pourquoi, il ne le sait pas non plus et préfère rester dans l’ignorance. Et voilà, quoi (deuxième fois), ce n’est pas possible de s’amuser. (Il finira vieux plus vite que Scorpius à continuer de radoter.)

    C’est pour cette raison, qu’il est allé vers Albus Potter. Le sosie de son père –sauveur et héros du monde magique, admiré et adulé-, mais son parfait opposé. Il l’a démontré de nombreuse fois, à chaque détour d’un couloir, il entendait soit sur son incroyable don pour la potion, soit ses cuisantes échec en vol. Ce dernier fut mémorable. Sincèrement, il n’espérait pas rencontrer un sorcier avoir le vertige de toute sa vie, voilà qui ferait un bon sujet d’étude. Mais ce n’était pas pour ça qu’il était allé l’abordé –pas uniquement.

    « Bonjour Potter. »

    Il y avait décelé de la surprise, pas de choc ou de stupeur, non juste un petit étonnement avant de se reprendre –l’air de rien avoir les yeux écarquillé et la bouche bée face à une salutation, c’est assez malpoli.

    « Bonjour Finnigan. »

    Courtois, avec un petit sourire en prime.

    « Appelle-moi Tobias. »

    De l’étonnement, encore. Un sourire, toujours, gêné cette fois-ci.

    « Alors appelle-moi aussi Al… » Il fut coupé.

    « …by ! On le nommera Alby. » Plaisanta –ou pas- l’ami du dit "Alby".

    Ce dernier s’insurgea, doucement –comprenant peut-être que c’est une blague. L’ami, blond cendré au large sourire se tourna vers lui.

    « Wyatt Devon, enchanté Tobie ! »

    Un sourire s’étira sur ses lèvres. Bien, Devon lui facilitait la tâche. Ses desseins se mettent en forme plus vite que prévu.

    Ce fut sur cette pensée qu’il commença la séance de défense en compagnie de ses partenaires. Rose Weasley, Wyatt Devon et Albus Potter, ses trois premiers amis –aigles ou toutes maisons confondues.

    Serpentard

    Lundi

    Mardi

    Mercredi

    Jeudi

    Vendredi

    8h30- 9h30

    Avec les Lions

    Métamorphose

    Avec les Blaireaux

    Avec les Blaireaux Potion

     

    Avec Blaireax

    Sortilège

    9h30- 10h30

    Sortilège

    Toutes les maisons

    Histoire

    10h30- 11h30

    Avec Blaireaux

    Potion

    Toutes les maisons

    Histoire

    Avec les Lions

    Botanique

    Avec les Blaireaux

    Sortilège

    Toutes les maisons

    Défense

    11h30- 12h30

    14- 15h

    Avec les Lions

    Botanique

    Avec les Lions

    Botanique

     

    Avec les Blaireaux

    Potion

    Toutes les maisons

    Vol

    15- 16h

    Avec les Serdaigle

     

    16- 17h

     

     

    Défense

     

    00-00h30

     

     

    Astronomie

     

     

     

             Marre. Entre les cours supers chiants –et avec les profs qui allaient avec-, les plaisantins qui lui servent de camarades et de ces satanés escaliers qui vous menaient partout sauf à votre destination ! Pourquoi lui ? Pourquoi s’acharnait-on sur Scorpius Hyperion Malfoy alors qu’il n’a rien fait ? Il n’était pas son père, ni son grand-père, bon, il admet avoir hérité de leur caractère digne, mais il faut bien l’être en tant descendant de cette branche pur et noble, il n’allait pas non plus se faire marcher sur les pieds juste parce que sa lignée avait commis une erreur –tout bête en plus (ça, c’est lui qui le dit)- ! Même la présence de ses amis ne parvenait pas ne pas imploser. Surtout en présence de ces satanés blonds. De vrais portes malheurs !

    (Il semblerait qu’il ait temporairement oublié la couleur des siens, mais laissons-le donc, si ça lui fait plaisir)

    Le pire devrait être Finnigan, pas croyable qu’un sang-mêlé de sa trempe ait pu être accepté dans l’illustre maison de Salazar Serpentard, ce choixpeau se fait vieux ! D’ailleurs il est brûlé dans un coin, tu m’étonnes qu’il disjoncte ! Ce grand plaie de blond a osé lui tendre la main et lui demandé avec un air benêt d’être son ami. Non mais quel toupet ! D’où se permettait-il de s’adresser si familièrement à un Malfoy ! Le croyait-il être tombé si bas pour traîner avec n’importe qui ? Heureusement que le reste des garçons de son dortoir n’était pas comme lui. Enfin, il ne pouvait pas vraiment s’estimer heureux entre un malade (de maladie, hein) et un sociopathe. Fort content de constater que Tyler réussissait à remonter toute la pente. Bien qu’il reste tout aussi asocial que les autres –en ôtant l’intrus évidemment, mais c’est ainsi qu’il le connaissait. Il en a toujours été ainsi, du groupe, Tyl était celui qui exprimait le moins ses sentiments, il n’en faisait néanmoins pas même cas pour ses pensées –il avait la langue aussi pendue que sa mère, Pansy Parkinson.

    Quel dommage que les deux autres ne soit pas avec eux ! Il s’en doutait un peu pour son cousin Elias, il avait toujours été « un peu » rêveur. Et bien qu’il fut aussi stratégique qu’eux quatre réunis, il restait cependant le plus inventif et farfelu. Oui, c'est le mot, c’était la raison pour laquelle sa maison ne fut autre que les érudits Serdaigle. Par contre, il ne l’aurait jamais cru pour Stefan. Il le savait pas très malin, ni très déluré, mais Poufsouffle, quoi. La maison des cancres, celle où on envoie les élèves qui n’ont aucune des capacités des autres maisons, le dortoir des blaireaux, du reste. Stefan ! Goyle. M’oui, là, on comprenait un peu mieux. Il restait toutefois quelque incompréhension, il ne ressemblait en rien à son père –qui avouons-le, n’est pas une pluie de science- et avait plus de jugeote. Il restait dont une dernière solution : Stefan est d’une grande loyauté. Peut-être qui sait, il n’en a jamais été témoins en tout cas, à chaque fois qu’ils faisaient une bêtise, ils se débrouillaient toujours pour ne pas se faire prendre, ou usait ruses et duperies pour tromper les adultes –sont parfois si crédules. Seulement, maintenant cette loyauté, Stefan l’utilisera pour ses camarades. Malgré cela, il ne l’abandonnerait pas pour autant, sous ses airs orgueilleux, Scorpius a ses principes et ne jamais laisser tomber ses amis en font partie. Et puis, les jaunes ne sont pas si pénibles.

    Enfin, ce n’est pas le cas de tout le monde. Il désignait là notamment une blonde en particulière (ces satanées longs cheveux ors qu’il avait maintenant envie de les arracher rien qu’en les voyant).

    Clara Castaglione. Voici un nom qu’il placerait en première dans sa liste noire. Très sincèrement, il n’aurait jamais cru qu’il devait vraiment en crée un, il savait que son père avait pour sa part, tout un tas de Gryffondor, avec Harry Potter en tête de liste –d’ailleurs il ne comprenait pas pourquoi son fils attirait autant l’attention, il n’avait vraiment rien d’intéressant si ce n’est qu’il était carrément l’antithétique de son paternel. Mais lui n’aimait pas en assemblé, alors il n’avait de ce fait pas grand ennemi. Mais que sa première cible fut un des blaireaux… et une fille de surcroît ! Il n’arrive décidément pas à se faire à l’idée. Tout comme l’incident, du moins le qualifiait-il de sorte car un souvenir trop… !

    Dès qu’il fermait les yeux, il revoyait la grande salle, entendait le brouhaha habituel qui y régnait, sentait la présence de son ami à ses côtés et autre chose d’inaccoutumé. De la crème, des miettes de gâteaux. Sur son visage. Le silence. Puis des cheveux blonds apparurent. Au début, il crut que c’était Finnigan –qui, pour une raison ou une autre voudrait se venger-, mais au fur et à mesure que la chevelure l’allongeait, il découvrait. Elle. Et ses yeux indigo.

    Puis quand il s’y attendait le moins, un rire. Dont il ne croyait pas entendre un jour. Mon dieu, qu’il l’a haït ce jour-là. Et la scène se déroulant dans la grande salle n’aidait en rien ! Le pire devait sûrement être le fait qu’il allait la revoir plus tard dans la journée–ayant cours avec sa maison cinq jours sur cinq !

    FML.