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    Le calme avant la tempête

    Octobre - 31 octobre

    " Oh, je ne pensais pas dire ça un jour mais, vive les Serpentard et leur don pour la potion !! " S'exclama Ruben.

    Un rire s'éleva à ses côtés, mais il n'y fit pas attention, trop heureux d'avoir retrouvé son corps d'HOMME. Adrian ne dit rien et se contenta de se changer sans pudeur. Pas comme s'il y avait des filles dans le public. Julius fut tout aussi discret en se revêtant de vêtement masculin, mais intérieurement, c’était la danse de la joie. Seul Matthew brillait par son absence.

    « Ah, je vais enfin pouvoir refaire des tours de gardes sans recevoir de regard inapproprié ! »

    « Tu m’étonnes, plus de remarques désobligeants sur le derrière ! »

    « Quoi, tu en as reçu ? »

    « On en a tous reçu, sauf Matt, le seul qui n’en pas pu profiter », ricana Adrian.

    « Oh, la ferme, tu es le seul qui en ait vraiment profité », grogna Ruben.

    « Tu aurais dû en faire de même, franchement ! »

    « Non, merci ! Et dire que le pauvre petit Pete a ça à chaque mois, je le plains. »

    « Hum, faudrait qu’on songe à le remercier pour les techniques de vêtements et de lui proposer notre aide. »

    « Tu feras la dernière partie, c’est ton devoir. Je peux juste faire la première. »

    « Et encore, tu rechignes ! Sérieux, tu ne peux pas être plus redevable, tu lui en dois une ! » Admonesta le blond.

    « Je ne crois pas, non. Il s’est proposé et nous a juste fourni quelque tuyau, qui nous ont plus ou moins servi », contredit le brun.

    Ses deux amis soupirèrent en levant les yeux au ciel. Qu’est-ce qu’il était suffisant ! Ça ne lui coutait rien un remerciement, c’est gratuit et ça fait plaisir ! Que des bons points, franchement ! 

    Il y a une semaine, les quatre cinquième de Gryffondor étaient confrontés avec un léger problème de sexe. Si, dès le début, ils ont pensé que c’était une bonne idée d’aller demander de l’aide aux filles, ils furent quelque peu déçus. Elles n’étaient pas d’une énorme aide, si ce n’est de jurer et de demander ce qui se passait (et avec Ruben, c’était déjà assez). Et puis, avec la jalousie maladive de Claire, ils ont comparé leur tour de poitrine (même si certains ont été plus motivés que d’autres), ce qui a rendu la fille encore plus chiante en plus d’être dans son dérèglement en voyant que même étant né garçon, lorsque le sort leur joue un tour, ils sont plutôt bien fournis. Bref, donc, à part des remarques quelque peu déplacés (surtout venant de la bouche des filles), elles ont été inutiles, sauf donc Claire avec sa fameuse réputation de puit d’enchantement qui leur avait proposé un charme qui pouvait probablement leur rendre leur apparence. Juste quelque pourcentage, de quoi ne pas leur donner trop d’espoir. C’était ce qu’avait compris Adrian, il aurait voulu faire part de son avis, mais comme d’hab., tout le monde s’en fiche. Bah, du coup, tant pis pour eux, enfin surtout pour Matt, qui a bien perdu ses attributs féminins qui le rendaient mal à l’aise mais qui récolta une apparence d’androgyne. Pas mieux, quoi. Bien fait, fallait l’écouter. Parce que parfois, il était une voix de conscience, ça sert de se découvrir ses origines. Alice n’était pas mieux, comme elle était débutante (ah, quand elle veut bien l’admettre), elle ne voulait pas trop s’essayer à l’alchimie de peur de causer des actions irréversibles, surtout après avoir vu sa camarade.

    Ils ont été contraint d’être vus par cinq premières années (bonjour l’image !), qui ont préféré ne rien voir, seulement ce n’était pas réglé avec l’arrivé des garçons de leur promotion aux langues bien pendus (et dire qu’il était pareil avant l’incident). Ruby fut celle qui prenait la situation le plus mal, Julie avait un choc-traumatique et Matt niait la réalité après avoir fini dans un corps qui ne ressemblait plus à rien. Addie était la seule à qui la situation allait. Après tout, qui ne se réjouissait pas d’un certain succès avec son corps de rêve.

    Pendant une semaine donc, ils ont suivi les cours dans cette apparence opposée à la leur, avec une poitrine plus opulente, des hanches à en damner les autres demoiselles, des traits fins comme de la porcelaine (oui, bon, hein, les traits masculins avaient tendances à être plus durs) et un derrière qui ondule de façon très provocatrice. Ce qui attisa des regards mitigés. Les filles, partagées entre l’envie et le foudroiement, les hommes entre la fascination et un hypnotisme morbide qui vire tantôt sur la reprise (‘ Ce sont des mecs, bon sang !’), tantôt sur la décadence (‘qu’importe le sexe, tant qu’on a un beau corps devant soi.’)

    Enfin, semaine de folie.

    Donc, bon, avec des formes pareilles, ils n’avaient pas eu d’autre choix que de se vêtir d’une certaine façon. C’est pourquoi l’appel au secours auprès des filles. Et oui, c’était bien une idée d’Adrian, comme quoi il réfléchissait, le gars. Le blond. Le septième fils. Sauf que quand il a demandé des habits d’emprunt à leurs deux camarades de maison, Harley lui jeta un regard noir et Lolie resta la bouche ouverte. Les yeux rivés sur leur torse, rebondis. Bref, ils n’ont rien pu obtenir, non plus quand les autres étaient arrivés. Il a fallu qu’un troisième intervienne. De sexe contraire, masculin, donc, parce qu’ils étaient entre filles. Peter O’Neill, le petit chieur qui ne voulait pas lâcher la gentille et mignonne Lily Potter, débarqua. Aux côtés de la dite Lily. En disant qu’il avait une solution à leur problème. Sauf que leur petite partie de la promotion les regarda avec un œil méfiant, même si Potter était de son côté. En fait, c’était surtout pour ça. Bref, après leur avoir « prêté » quelque tenue de filles, les regards devinrent encore plus suspicieux, voire soupçonneux. Pourquoi le gamin possédait des vêtements féminins ? Un pervers ? Est-ce après avoir harcelé la pauvre Lily pour les avoir ?

    Eh ben, non. Justement, c’était ça, le tuyau qu’il avait présenté. Il savait comment se procurer ce genre de besoin, car il en avait aussi la nécessité. Tous les mois, à chaque pleine lune, Peter devenait Petra. Pourquoi ? Parce qu’il était un next, un né-moldu au don si spécieux. Ils purent en avoir la preuve, au cours de leur séjour en tant que fille et apprirent avec compassion qu’à ce moment il s’agissait d’une vraie fille, avec les menstruations et tout. Et comme il avait découvert ça seulement en janvier dernier et qu’il ne pouvait ou ne parvenait pas à demander à l’infirmière la pilule pour contrer l’écoulement, il dut vivre avec. Mais il surmonta l’épreuve en ayant Lily à ses côtés (qu’il avait un peu forcé au passage), c’est pourquoi leur rapprochement, d’après le témoignage de celle-ci.

    En parlant des r…dérèglementations, l’expression dégoûtée de Claire (qui venait à peine d’en sortir) mima les dégurgitassions, les garçons-filles sursautèrent, est-ce que …eux/elles aussi ? Ce fut avec l’angoisse de se voir transformer, qu’ils passèrent la semaine en plus de devoir suivre les cours en jupe et soutif. L’infirmière Hannah Londubat et son assistante Victoire Weasley les soutenaient comme elles pouvaient tout en pressant les maitres de potion de trouver un antidote grâce à l’aide de Yannis Uréine, qui prétend avoir entendu quelque ingrédient de ce qui a causé ce phénomène. Quand même, changer de sexe, quoi !

    Ainsi, les professeurs de potion (logique), de botanique (ben, oui, Neville était bien obligé de se perfectionner là-dessus s’il voulait avoir son poste. De plus, c’était une fonction obligatoire pour son stage d’auror) et de défense (le beau, le jeune Gabriel Rowle qui a terminé son cursus major pour être prof de dcfm !) recherchaient un antidote pour que tout retourne à la normal (les deux médicomages étaient beaucoup trop occupé dans leur antre, parce que brusquement une vague de next s’est réveillé et demandait à ce qu’on vérifie leur symptôme). Ils y étaient finalement arrivés. Au bout d’une semaine et trois jours (Oui, Ruben a compté, et il jure que c’était les pires jours qu’il a passé et qu’il les anéantirait à jamais de sa mémoire).

    Maintenant tout va bien, les garçons avaient retrouvé leur sexe et même si leurs congénères jetaient quelque fois des regards déçus (même à Matthew, oui ! Il y’en a qui kiffe les asexués, on ne va pas les juger !), nos quatre héros rouges gambadaient joyeusement dans les couloirs, béats de pouvoirs remettre leur pantalon d’uniforme et parler d’une voix grave (parce qu’ils ont mués !).

    Tout va bien ? Hum, non, pas tous. Adrian abordait une moue.

    « Qu’est-ce t’as ? » Lui tapota le dos Claire.

    Le blond lui jeta un regard de chiot, pire que celui de Cannelle ou Caramel. Ou Cookie/Elliott, mais comme Claire n’était pas fan des canidés, elle choisit de les comparaître à des chats. Genre, maintenant, elle voyait Pandora, Pandore, Cheshire, Pattenrond (quoique non, pas lui)… devant elle. Moais, mauvaise idée.

    « Alors ? » Réitéra-t-elle néanmoins.

    Pas qu’elle s’y intéressait vraiment, mais elle aimerait avoir une réponse, elle détestait se faire ignorer. Et bon, elle était peut-être un peu intriguée. Le septième fils qui tire la gueule, ce n’était pas bon signe. Elle se préoccupait pour l’avenir du monde, où est le mal ?

    « Ben, en fait… » Commença lentement le dit septième avant de jeter des regards aux alentours, inquiet qu’on puisse l’entendre. Mais le reste des 30 légendes discutaient plus loin derrière eux « j’aimais bien, moi, ma condition… »

    Cette réponse n’était absolument pas celle que son interlocutrice s’attendait, à tel point qu’elle avait écarquillé les yeux (très grand pour une chinoise). Ouais, très mauvaise signe.

    « Je veux dire, au moins les gens me regardaient avec envie, presque avec désir. Tandis que là, en gars, au mieux personne ne me regarde, au pire on me jette un regard torve pour soit me traiter d’attardé, soit de débile. Au choix. »

    C’est sûr qu’on avait l'embarras du choix.

    La petite lui tapota l’avant-bras (seul endroit où elle n’avait pas besoin de faire des efforts, et ça n’avait rien à voir avec sa taille !).

    « Ne dis pas de bé… Enfin, ne t’occupes pas des regards des autres, les nôtres ne te suffisent pas ? »

    « En fait, les vôtres sont justement les pires. Tu vois, avec le truc des 30 légendes, je pensais qu’on serait une pu… rée de bande soudée, mais il y avait quand même des tensions et j’ai même l’impression que la bande en profite pour me rabaisser encore plus. »

    La bande désignant probablement la Bande de Quatre qui composait de deux serpents perfides, un aigle sage et un blaireau joueur, mais dont seuls les deux premiers montrent une certaine hostilité.

    « En même temps, si aucun de vous ne fait l’effort pour vous entendre. »

    « Pourquoi je devrai toujours être celui qui fait l’initiative ? »

    Sauf que tu ne le prends pas, l’initiative, aurait-elle voulu asséner.

    « Parce que Clara aime son crétin de blond et que nous autres apprécions ta joie de vivre, mais que si les deux côtés étaient conciliants, on vous aimerez encore plus. »

    Cela acheva l’autre.

    « Okay, d’accord, mais pour l’heure, je veux toujours être une fille. »

    « Sérieusement ? Je ne t’ai pas assez effrayé en te montrant tous les mauvais côtés ? »

    Seul un rire lui répondit.

    Mais l’idée qu’ils renforcent leur lien s’affermit dans leur esprit. Cette fois-ci, quelque chose de mieux qu’un échange sur carnet et d’aussi divertissant que le parc d’attraction de cette été.

    Vœux accepté !

     

             Encore une fois, les 30 légendes étaient surprises par les initiatives de ses propres membres. Ils se souvenaient d’il y un an, jour pour jour, de la proposition étonnante de la bande des Quatre à jouer un jeu probablement de leur invention, la traque sorcière. Cela ne plut pas aux filles qui ont été désigné comme de vulgaires…sorcières (À la signification différente !). Mais un premier couple se forma au sein de leur promotion si spécialement proche, les boucles d’or, comme on les appelait. Puis, il y a eu l’escapade aux alentours du collège, faire du patinage sur lac dans le domaine des Prince qu’a hérité Adrian, dont personne connait la raison par ailleurs. Ensuite, la virée à Glasgow, dans le parc d’attraction Joyce, toujours en Ecosse. Enfin, il y avait ce jour-là.

    Le 31 octobre 2021. Alors que des personnes normales fêteraient cette soirée pour célébrer les morts ou pour les prier (Pensez Potter), il faut que la promotion de cinquième décide, pour cette année, de faire à nouveau un jeu. Organisé à nouveau par la bande de quatre.

    « Tiens, mais cette fois-ci, on est tous déguisé ! »

    « Ouais…même Kylian… », Commenta Celia.

    Le Serpentard taciturne avait surpris tout le groupe en venant avec une perruque blanche. Sans ses lunettes teintées, exposant ses yeux couleurs carmin, on l’aurait vraiment pris pour un albinos.

    « Quoiqu’il n’ait pas fait un grand effort pour sa tenue… »

    Il s’était juste vêtu de la chemise et du pantalon de l’uniforme.

    « Je me le demande… » Marmonna Elise avec un sourire narquois.

    « Tu as beaucoup de classe, Lilise ! » Complimenta Lolie en tenant un pan de sa robe.

    Après tout, mademoiselle grande perche était vêtue d’un kimono, bien que sobre avec hakama, qui lui seyait à ravir. Elle avait attaché ses cheveux pour paraitre…plus masculin ? C’était ce qui semblait avec le sabre en plastique qu’elle a avait dans la main. Elle était en ce qu’on appelle un samouraï.

    « Merci », répondit la colombienne-brésilienne avec fierté. « Tu n’es pas trop mal en…victorienne. »

    Parce que la française a voulu représenter une ère assez importante de l’Angleterre moldu. Elle avait une robe au ton verte turquoise dont le col remontait haut et un chapeau haut-de-forme de la même couleur agrémenté d’une fine voile qui couvrait le visage du haut. Ajoutant à cela des talonnettes (pour paraitre plus grande et elle l'était, plus grande que Claire évidemment), Lolie était très élégante.

    « J’ai tout fait moi-même ! C’était en vue de ce jour, je me suis préparée à l’avance pendant même que je vous choisissais des tenues pour la sortie des vacances !... » Elise regretta instantanément son retour de compliment.

    Ne plus jamais lui faire de louange.

    Pourtant l’autre styliste n’était pas aussi crâneuse à sa création. Celia était aussi accoutré d’une robe doré volumineuse, dont le haut était un décolleté en cœur, le bout du tissu était orné de raffinement très sophistiqués. Elle avait des ballerines en or qui disparaissaient sous le tissu ample et flottant. Un accessoire, une coupe en cristal, allait avec le costume. Ils ignoraient si c’était rempli mais leur camarade le porta à ses lèvres et prit un temps douteux pour terminer le liquide.

    La comtesse était carrément dans son monde, ce n’était pas mieux.

    « Perso, j’aime bien les Frankenstein », fit Luxchana, les mains derrière le dos.

    Elle était arachnée. Genre le costume de Rose lors de sa première année mais en plus sensationnel (maintenant qu'elles ont des formes) et avec une touche de maquillage d’une toile d’araignée sur la moitié du visage. Très glamour.

    Les dits monstres étaient incarnés (Encore. Dernièrement ils ne faisaient que des reprises...) par Harley et Alfred. La première était affublée élégamment (quel oxymore) d'une tenue recomposé, c'est à dire que la gentille Lolie a sélectionné une partie de tissu de chaque vêtement qu'elle a trouvé, coupé et assemblé en un seule pour donner l'impression de recomposition. La préfète n'a pas fait grand-chose à son visage mais a changé la forme de son anneau aux lèvres en un clou assez impressionnant. Le second ressemblait plus à un zombie que le monstre de Mary Shelley, il était vêtu d'un costume déchiré de toute part, s'est implanté un clou sur chaque côté de ses tempes et tartiné quelque reste de maquillage pour démontrer la monstruosité sur son visage, telle une couture au menton qui descendait jusqu’aux creux de sa gorge. Pour sa part, il avait tout fait lui-même.

    En parlant de zombie, la seule fille blonde et capitaine de son équipe de Quidditch était costumée ainsi. Clara avait eu la bonne idée de se dessiner des points de suture sur le visage, laissant croire une trace de dissection et donc de chair recomposée, de se vêtir de vêtement brûlé, prouvant son invincibilité, et d'amener un crâne taché de sang pour ajouter le gore.

    Inutile de dire que Scorpius s'est tenu un peu plus éloigné d'elle que d'habitude, abordant une expression des plus blasés. Qui ne le serait pas après avoir autant côtoyé cette farceuse. Le capitaine des Serpentard était quant à lui en vampire. Vous savez ces créatures de la nuit que les moldus ont bonifiée pour fantasmer dessus, eh bien, Malefoy en était l'exemple même. Qu'est-ce que la cape et les fausses canines ressortis lui seyaient !

    Son meilleur ami, un dénommé Tyler, était en lord du dix-neuvième siècle. On aurait pu penser que c'était le déguisement que Scorpius fut forcé de mettre en troisième année après une manœuvre audacieuse d'Albus mais Zabini avait beaucoup plus de classe que le blond. Il avait un long manteau noir avec des bordures argentés et dont les manches possédaient des boutons incrustés d'armorie. Il n'avait pas de chapeau haut de forme, lui.

    Pour dénoncer encore une fois les différents chemins que les 4 amis ont pris depuis que leur bande s'est scindée à la répartition, ni Elias, ni Stefan n'ont respecté le code de sang-pur noble. Le premier s'est déguisé en un personnage de fiction, au détriment de son cousin qui regardait ça d'un mauvais œil, Avatar. Le Serdaigle avait donc une peau aussi bleue que la couleur de sa maison, il avait ajouté à cela d'étrange accessoire sur le visage, allant des arcades sourcilières à l'arrêt du nez et il portait un t-shirt à l’inscription dudit film. Salazar ! Un vulgaire t-shirt ! Ces soi-disant hauts aux manches courtes, quel immondice, oui ! Bref, le Nott avait perdu toute estime du Malefoy fils. Et Goyle n'était pas mieux, dans son costume de soi-disant super héros. Bon, peut-être que le fameux Hawkeye l'était vraiment, mais il était un super héros de comics ! Une foutue bande dessinée moldu (Pas qu'il y avait des bandes dessinées sorcier, mais bon...) !
    " Tu ne penses pas que tu en fais trop pour rien ? " Soupira Chloé.
    Le vampire se tourna lentement vers sa camarade, qui était installée sur un coffret du salon. Elle avait les bras accoudés sur ses genoux dont un croisait l'autre qui soutenait son menton. Les manches de sa robe étaient si amples qu'ils glissaient contre ses avant-bras, découvrant sa peau laiteuse, mais la dite robe n'était pas très longue, juste au-dessus de ses talons terminant par un même dégradé qu'une jupe sirène. La tenue se complétait par une tiare qui précisait en quoi elle était déguisée et le contour translucide confirma. La belle et forte poi-... Euh, la tête pensante des Némésis était en Dame fantôme.
    " Absolument pas, chère paysanne. "
    Mais dont Scorpius considérait ceci comme des habits de seconde main. Il était tellement aveuglé par le dégoût qu'a inspiré l'action des deux autres membres de sa bande qu'il ne fit même pas attention au regard torve que lui envoya Chloé.
    " Vous, par contre, semblez déjà amorphe, vous serez-vous déjà fatiguée à la tâche ? "
    Son comportement totalement abject laissa son entourage sans voix. Heureusement pour lui qu'ils n'étaient pas dans le coin le plus peuplé, les autres attendaient le reste des invités -comprendre par-là les 30 légendes- près de la porte, et que ceux-ci étaient assez fins pour ne pas créer d'esclandre. Néanmoins, Stefan décida d'intervenir en la faveur de la demoiselle totalement injuriée.
    " Mais non enfin, c'est parce que sa poitrine est un poids non négligeable, Piupius ! "

    Qu'est-ce que tu es ignorant aurait-il voulu ajouté, mais il ne pût pas et peut-être que s'il aurait été plus rapide, ça aurait pu relativement apaiser la tension naissante.
    " Hun, ma blonde a une poitrine aussi imposante mais elle n'est pas souffrante. "
    Relativement, hein, on n’a jamais dit que ça allait désamorcer quoique ce soit. Chloé sentit sa fierté se fissurer un peu plus alors qu'elle n'avait rien demandé. Elle était juste venue en aide à celui qui l'a enfoncé sans le faire exprès. C'est pour ça qu'elle détestait prendre la défense de qui que ce soit sans avoir rien en échange. Pourquoi l'avait-elle fait ici ? Peut-être parce qu'elle se disait qu'entre eux, les 30 légendes s'entends, elle aurait pu baisser la garde, mais visiblement surtout pas entre Serpentard. Stefan, le plaidoyer devenu accuseur, s'excusait aussi sincèrement qu'il pouvait alors que la visée se pinçait les lèvres pour ne pas se laisser aller à la vengeance. Ce qui n'était pas gagné.
    " Dommage que là tu ne peux aller lui sucer le sang, car elle ne risque pas d'en avoir pour toi, bien qu'étant un zombie à la poitrine opulente. " Rétorqua Alice.
    La née de moldu maintint le regard métalliques de Scorpius qui changea de tactique.
    " Vous avez de la chance que nous sommes peu à avoir entendu ça ", siffla-t-il.
    " Vous avez surtout de la chance que Clara ne l'ait pas entendu. Pas sûr qu'elle apprécie qu'on médise sur ses amies. " Acheva Tobias. Ni qu'on parle de son physique avantageux, s'ajouta-t-il mentalement.
    Eh oui, parce que la troublions blonde avait un fort sens de l'amitié et même si elle savait que Chloé n'était pas du genre à se laisser marcher dessus elle n'hésiterait pas à corriger l'impertinent qui a osé s'attaquer à ses proches, encore moins lorsque c'est son petit-ami le médiseur. En venant à cette conclusion, Rivers eut un sourire mauvais, elle l'avait trouvé, sa vengeance.
    Alice sourit d'un air euphorique en voyant cette expression de pure méchanceté, contrastant avec son rôle de garde du corps. Tobias soupira dans son ensemble de Batman (moins moulant que l'original). Duquel, à vrai dire, il ignorait tout, il avait juste fait confiance à Link qui le lui a proposé, alors qu'il hésitait encore s'il devait se déguiser ou pas. Parce qu'avec la course-poursuite de l'année précédente, il avait compris qu'il devait faire attention à ce qu'il mettait pour l'activité qu'il aurait. Quoiqu'il ait fallu être dans la tête de Malefoy et ça, ce ne n'était pas la chose la plus simple qu'on lui ait dit de faire, voire la plus difficile.
    Plus tard, avec l'arrivée d'Emil, qui n'a pas hésité à dire que son costume était ridicule, il apprit que son aîné a bien dû se moquer de lui. Pourquoi ? Parce qu'il avait eu le choix entre un super héros avec du caoutchouc qui collait à la peau (Batman, donc) ou un méchant de conte de fée moldu qui se transformait en dragon : Maléfique. Qui est une femme. La prochaine fois, il réfléchirait à deux fois avant de faire confiance à ce crétin. Si Emil avait d'autre idée sur la chose, il n'en dit rien. D'ailleurs celui-ci était en squelette. Bien sûr, pas en vrai (comment aurait-on pu le reconnaître, sinon ?), non plus en kigurumi, mais d'un t-shirt très moulant à encolure bateau et d'un jean serré noir, les deux vêtements étaient décorées de lignes blanches qui représentent les os. Son visage était maquillé de poudre blanche aspirineux et noire pour les endroits à orifices, sauf les orbites oculaires où c'était la couleur des tissus musculaires qui étaient mises en avant -soit rouge rosés-. Tout cela il le devait à Kylian, visiblement le jeune homme était doué.

    " C'est lui qui se charge du maquillage ? " Demanda le grizzly Kenneth.

    Ce dernier avait beaucoup de succès auprès des petits qui l'ont arrêté à plusieurs reprise sur le chemin alors qu'il rejoignait leur salon, tous ont insisté pour faire un câlin avec lui sans se préoccuper de ses menaces de bête sauvage, après tout sa douce fourrure primait tout.

    " En effet ", répondit Rose " Celia et Lolie, des costumes pour ceux qui veulent, et Claire de la coiffure. "

    La rousse était dans un joli accoutrement de danseuse orientale. Une haut rose pâle en tissu de soie et un bas violet pâle de la même texture, elle a aussi enfilé un sari comme les nations d’Asie de sud mais la tenue aurait été moins esthétique, sur elle selon ses dires. Ses cheveux roux qui avaient poussé jusqu'à ses épaules étaient tressé en natte sur les deux côtés par Claire. Le tout lui donnait un air plutôt gamin, même si ses meilleurs amis tentaient de lui convaincre du contraire. Concernant la coiffeuse chinoise, elle s'était vêtue d'une robe gothique, pour changer. À vrai dire, ce n'était pas ça le plus important mais plutôt ce qu'elle avait sur le visage. Parce que visiblement, son maquillage était la réponse. Sa peau était beaucoup plus blanche (elle qui subissait des railleries sur sa peau un peu jaune) afin de contraster avec d'autre couleur. Deux tâches étaient présentes, une étoile à cinq branches en vert sur une joue et une goutte d'eau rouge sur l'autre. Sous ce point de vue, on aurait pu croire qu'elle pleurait. Enfin, elle avait mis du rouge à lèvre, et même forcé dessus. Le baume couleur passion ressortait vivement de son teint et à l'instar du Joker, cela dépassait un peu plus au contour.

    " T'es en clown ? " Se moqua Wyatt.

    " Ou bouffon ? " Siffla Scorpius, toujours de mauvaise humeur.

    Les filles qui ont entendu ça le fusillèrent du regard, alors qu'Alice et Chloé s'impatientaient de la vengeance.

    " En joker. En couple de joker. " Répondit Claire, sans connaître la tension. Ni chercher à la comprendre.

    " En couple ? " Releva intelligemment Wyatt.

    Évidemment qu'ils étaient assorties et même pas la peine de demander qui est le partenaire. Pourtant de ce qu'avait vu l'américain, son meilleur ami ne semble pas tant dans le même registre. Certes, les vêtements étaient dans le même style mais Albus n'avait pas le visage peinturluré, lui. Quoique...les traits violets qui traversaient verticalement ses paupières en serait-ce ? C'était tellement discret en même temps.

    " Pourquoi est-ce qu'on doit encore tiré des bouts de papier ? On n'incarne pas assez avec nos déguisements ? " Babilla Adrian.

    Personne ne comprit en quoi il était déguisé mais aucun ne chercha non plus à comprendre. Il portait un t-shirt avec une tête de mort qui brûlait, un large pantalon de punk et un collier clouté très serré. Scorpius songea méchamment que cela ressemblait à une laisse pour chien.

    " C'est dans ce but qu'on vous a appelé ", expliqua Avatar-Elias, qui se chargeait de faire piocher des morceaux colorés à ses camarades.

    " Quoi ? Incarné un rôle ? "

    " Non, jouer à un scavenger hunt ", répondit Hawkeye-Stefan, le plus affable.

    " Donc, on tire à la courte paille pour... " Enchaîna John, juste pour être sûr.

    Cette fois-ci, ce fut Tyler qui soupira de la lenteur des cerveaux. Qu'est-ce que les gens sont exaspérants, n'est-ce pas assez clair ? Son côté cassant s'éveilla aussi en lui, se disant que c'était peut-être parce qu'avec son cosplay de Russie -confère à l'épisode les nations à Poudlard- et parce qu'il vit dans un endroit bien froid ses méninges ont gelé, ce qui fit qu’ils ont du mal à fonctionner correctement (et heureusement que c'était seulement mentalement, pas sûr que la belle arachnide dont il est le soupirant apprécie qu'on critique ses condisciples même si parfois ils le méritent).

    " Afin de déterminer les groupes que vous allez être ", répondit-il patiemment.

    Il y a un silence comme s'ils attendaient une suite d'explication qui ne vint pas.

    " Les groupes sont au nombre de combien ? "

    " De cinq, il y aura donc six groupes, avec deux filles et trois gars. "

    Elias prit la relève de point de renseignement en faisant tirer les derniers papiers à ses amis et lui, le meilleur pour la fin comme on dit.

    " Ah ? Et comment vous comptez faire ça ? " Releva Pharaon-Ruben.

    Stefan, en voyant ses amis souffler, décida de désamorcer tout bombe : " C'est simple, notre ami El aidé de Tyl a jeté un sort à ses papiers afin que les six couleurs soient toujours au nombre de cinq et changent quand ils voient que le nombre demandé est atteint. Par exemple quand deux filles ont déjà tiré la verte, une troisième ne peut pas l'avoir. Enfin, techniquement, si, puisqu'elle l'a bien pioché mais cela changerait de couleur pour que les équipes soient équilibré. "

    Il espérait avoir été clair, pas chaud à l'idée de reprendre l'explication.

    " Ah, c'est pour ça que le mien a changé de violet à jaune-orangé ? Parce que c'est déjà complet avec Albus, John et Steph’ " Exemplifia son condisciple Sean.

    " Voilà, t'as compris ", poursuivit lutin-Ani (paradoxe qu’est-ce cette jeune fille, après sa grande taille ne collait pas forcément avec son rôle), à la surprise de tous. " Mais dis-moi, tu n'aurais pas grandi ? "

    Tous les regards se dirigèrent vers le Poufsouffle qui esquissa un sourire. Il était vrai qu'il semblait avoir pris des centimètres, mais pas de simple millimètre, ni de négligeable comme un ridicule 3-5 centimètres mais plutôt un truc énorme comme une bonne dizaine. Ce qui faisait qu'il n'était pas loin de rattraper Kenneth. Même s'il y avait quand même du chemin, parce que le grizzly faisait au moins deux mètres alors que son condisciple vêtu d'une cape en manquait encore une bonne dizaine.

    " C'est parce que j'ai tout bien préparé pour aujourd'hui, à l'instar de certain excité. "

    " Oui, mais là, tu as carrément grappillé une dizaine, ce n'est pas normal ! " S'offusqua Elise, parce que même si elle était la plus grande des filles, dépassant même certains garçons, elle en voulait plus. Alors s'il y avait une solution miracle, elle était preneuse.

    " En effet, qu'as-tu utilisé ? " Parce qu'il y a forcément de la magie dessous. Surtout quand on se trouve dans une école de sorcier.

    Sean se contenta d'hausser les épaules sans changer d'expression. Seulement son torse, qui pour une raison anormal était énormément long -à croire que toute la croissance était passé par là et n'en ait plus quitté-, réagit très mal à cette action et s'écroula en arrière. Entraînant la tête dans un craquement sinistre. Un cri féminin s'éleva, mais peut-être était-ce celui d'un garçon vu que le spectacle soulèverait le cœur de quiconque, sensible ou non.

    " C'est quoi ce délire ? " S'exclama alors Padawan-Julius, dégouté.

    " Ben, visiblement une mort par écartèlement. Je savais que ces fantômes du château allait causer notre perte ", grogna Adrian. Comme s'il aurait pu prévoir.

    " Eh, ne m'enterrez pas tout de suite ", résonna la voix de Sean, un peu basse dû à l'endroit pas très en avant.

    " Ah! Mais il continue à parler, c'est dégueulasse ! " Gesticula Celia pour reculer.

    Elle ne fut pas la seule, l'entourage du macchabée-pas-vraiment prirent une distance d'au moins deux mètres si ce n'est plus.

    " Sympa. Pas croyable comme on découvre la vraie face des gens quand on simule notre mort. "

    Non seulement leur camarade-plus-tant-que-ça continuait de parler alors qu'il avait la tête renversée dans un angle pas très normal, mais en plus le reste du corps continuait à se mouvaient sans le chef. Les bras, d'ailleurs, n'attendirent pas plus longtemps pour aller ramasser le membre inerte. Par les cheveux. On n'est même pas doux avec soi-même. Des râles répugnés s'élevèrent qui se muèrent en cri d'effroi. Une autre tête apparue au niveau du torse plié. Mais étrangement elle situait à une taille beaucoup plus acceptable. Par ailleurs, la voix venait bien de cette tête, au lieu de l'autre en plastique.

    " Tu sais, aujourd'hui c'est Halloween, pas poisson d'avril ", siffla Harley, mécontente d'être tombée dans ce piège pas du tout mature.

    " Oh, aller, vous avez quand même eu une frayeur. "

    " Plus que ça. Et dire que t'es de mon groupe ", soupira Ani.

    Une autre n'était pas plus contente de savoir qu'elle allait passer la soirée avec une tête coupée. En plastique, certes, mais quand même coupée.

    " Hors de question que je me retrouve avec monsieur le farceur, échange ta couleur avec quelqu'un d'autre. " Maugréa Claire.

    " Oh, c'est bon, je voulais juste m'amuser. Pas la peine de me dégager ", fit doucement Sean. Mais on l'ignora royalement en maintenant une distance de sécurité un peu exagéré. Au cas, où il prendrait à ses autres membres de se dérober.

    " Parce que tu crois qu'il y a des gens qui veulent être avec toi ? "

    " Ce que tu dis me fend le cœur. Regardes, j'en pleure ", répondit sarcastiquement Claire en désignant la goutte rouge sur sa joue.

    " En tout cas, Albus veut bien échanger ", déclara Ruben avec un sourire narquois. Peut-être voulait-il être celui qui échangeait, vu qu’il avait lui aussi un morceau violet.

    Le concerné rougit sans contredire.

    " En fait, il vaut mieux que chaque groupe soit composé des quatre maisons ", intervint Stefan.

    " Oui, mais on est cinq dans chaque groupe, il y aura toujours une maison qui accueillera deux de chaque maison. " S'exprima Emil, toujours du côté de Claire. (Non, en vrai, seulement si ça l'arrange).

    " Sauf que si vous échangez vraiment Sean avec Albus, vous aurez non seulement deux Serdaigle mais aussi deux Serpentard ", argumenta Tobias en brandissant sa languette jaune-orangé tout en désignant celle d'Ani de la même couleur. Et quelque part une petite voix ajoutait : 'Faut apprendre à compter !'

    Même conclusion si ç’aurait été Ruben.

    " Il ne faut pas stigmatiser les Poufsouffle ! " Récria Stefan, indigné et défenseur de sa maison.

    " Dois-je comprendre que tu veux changer ta place ? "

    " Eh... " Une réponse hésitante pas très sympa pour la chinoise, qui a posé la question.

    " C'est bon, je vais prendre sa place. "

    John sursauta en reconnaissant celui qui s'est proposé. Finalement, Kenneth s'était dévoué, ayant eu marre d'attendre pour rien. Cela sembla d'ailleurs contenter la petite. Mais vraiment petite par rapport à lui.
    " Chouette, un gros nounours ! "
    L'intéressé en eut des sueurs froides alors qu'il s'avançait vers son camarade de chambrée.
    " Tu m'en dois une ", lui chuchota-t-il en tendant la main dans le but d'échanger leur couleur.
    " D'où je t'en dois une ? Est-ce que tu comprends ma douleur d'avoir été si violemment rejeté ? " Répondit Sean sur le même ton mais avec dents serrés, ce qui baissait la virulence. Ou montait, au choix.
    " En même temps, fallait pas te déguiser en cavalier sans tête, la frayeur que tu nous a fait ", S'incrusta John au même volume.
    " Bah quoi, j'étais dans le thème ! Faut profiter que ce n'est pas tous les jours Halloween. "
    " T'as surtout profité pour faire le crétin, même moi je ne te voudrai pas de toi dans mon groupe. " Acheva John. S'il savait.
    Sean renifla en pestant de l'injustice de ce monde avant de filer le jaune pour le vert du grand blond.
    " Bah, franchement il n'y a pas que quoi en faire tout un fromage ! Je suis dans un costume similaire ! " Détendît Adrian.
    " Mais t'en en quoi au juste ? "
    " En Cerbère ! Ces deux anneaux sur mes épaules sont là pour faire ressortir mes autres têtes ! Vous voulez une démonstration ? "
    Les autres lui crièrent d'arrêter sur le champ, comme s'ils n'avaient pas vu assez gore. Sean, qui avait trouvé un semble de réconfort en voyant la défense d'Adrian, déchanta fortement en voyant que l'intervention du blond n'a fait qu'empirer sa situation. Il soupira en acceptant son sort de mec glauque.
    " T'aurais pu venir en blaireaux, non ? "
    Sean jeta un regard incertain à Ionise. Est-ce que le Serpentard cosplayé en Loki Laufeyson (des comics Marvel et donc en vert !) était en train de lui conseiller de se déguiser en l'animal de sa maison comme l'a fait Clara il y a deux ans ?
    " Je ne veux pas blesser Claire plus que je ne l'ai déjà fait, mais... " Commença-t-il en avisant la concernée " j'aurai l'air ridicule dans un kigurumi de blaireau, même si c'est notre emblème. "
    La jeune fille en voyant qu'on la fixait retourna le regard, mais un peu méchamment. Faut vraiment pas la chercher alors qu'elle est dans sa période.
    " Non mais, je voulais parler de ta forme animal. "
    " Ah. Oh, je n'allais tout de même pas tenter que vous m'écrasiez. "
    " Au moins tu n'aurais pas eu cette chose encombrante ni dérangeante qu'est ta fausse tête. " Siffla Luxchana.
    " Et dieu sait que vous êtes loin de vous en être débarrasser ", murmura Elias.
    " Tiens, en parlant d'animagus, il me semble un devrait craindre... "
    Tobias tressaillit en se reconnaissant et glissa un regard prudent vers Claire, c'est vrai qu'il n'était pas protégé s'il devait faire tout le parcours en sa compagnie, mais celle-ci ne faisait plus du tout attention en eux. Le blond-lunetteux (sous son Bat masque) espérait que l'ours pourrait accaparer son attention durant toute la soirée.
    " Ah, elle change de cible comme elle change de comportement, pas jaloux ? " nargua Wyatt.
    Son interlocuteur qui n'était autre son meilleur ami aurait voulu lui rétorquer de quoi est-ce qu'il pouvait être jaloux, de ne pas avoir été dans son groupe ou qu'elle ait jeté son dévolu sur un autre gars ? Se rendant compte de ses pensées, Albus opta d'envoyer le regard noir à l'infirmier sexy avant de rejoindre son groupe. Et ce n'était pas la fête.
    " Tiens, nous sommes encore ensemble, Potter ", commenta Dame-Fantôme-Chloé en voyant le joker mâle s'approcher.
    Ce dernier lui gratifia d'un sourire timide en se rappelant de leur devoir d'histoire qu'ils ont fait en groupe. Sauf que la dernière fois, ils étaient à quatre et là, cinq. Son sourire s'agrandit d'amusement en songeant que la prochaine fois, ils seront six (ou dix dû à leur effectif de trente).
    Il sourit toujours aussi silencieusement à Élise, John et Stefan.
    " Tiens, tu n'avais pas dit que tu ne choisissais que les meilleurs, faut croire que même le sort a décidé que nous le sommes vraiment ", sourit John.
    En effet et la dernière fois, elle était la seule fille, quoique là, elles fussent deux pour trois garçons. Faut croire c'est en voie de disparition, surtout quand on voit que les filles deviennent de plus en plus masculin. Même avec l'incident des AdJulMaRu, parce que certain ne voulait pas accepter que cet épisode ait vraiment eu lieu.
    Bref, le groupe au lacet violet était complet.

    " Yes, je suis avec Matie ! " S'exclama jovialement Lady-Lolie en sautant dans les bras d’un aviateur macchabé (parce que ça allait avec ses lunettes). " Et Nana et Elili ! "
    " Et aussi un autre qu'on devrait taire le nom ", souffla le dernier en métamorphosant l'urne de tirage en carnet Messenger, qu'il rangea dans sa ceinture à sacoche, à côté de sa baguette.
    Tyler les rejoignit sans un mot mais ne détachait son regard de Luxchana, qui fit tout l'effort du monde pour l'ignorer. Il était bien content d'avoir tiré le dernier des rouges avant Stefan ou Scorpius. En parlant de ce dernier, il se trouvait avec Frankenstein Alfred, son Garde du corps Alice, padawan Julius et sa petite amie zombie qui rassemblait les bandes bleus. Bizarrement, ils ne se sont pas échangés une seule parole. Du reste, l'équipe de Sean, que jusqu'au bout ses camarades voulaient le repousser, était avec les cousins Stewart, Rose et Harley.

    « Uh, je suis bien entourée, dis donc », soupira Harley en avisant la couleur verte, puis Sean et sa fausse tête. Et puis, Ionise et son fichu portrait.

    « Ben oui, quand même, nous sommes là », dit Emil.

    « …Oui, c’est vrai, heureusement que vous êtes là, les bleus. Il n’y a toujours que vous que j’arrive à supporter d’ailleurs. » Avec la folie de Claire, elle pouvait rester avec tous ces aigles aussi déjantés.

    « Because we are the best… » Chantonna la rousse.

    L’autre se contente d’en rire, mais pas trop devant certains, non plus.

    Un des groupes le plus calme était composé de Wyatt-infirmier-de-la-mort, Adrian le cerbère, Kylian l’albinos, Laura la yokai et Celia la comtesse. Le dernier groupe était bien évidement celui du joker femelle, avec son gros ours sauvage, un roi égyptien, un acolyte du père Noël et un héros de comics.

    " Bon, maintenant qu'on est réuni et que les groupes sont formés on peut débuter le jeu ! " Déclara Scorpius en voyant que tout le monde s'était regroupé en petit groupe.
    Il fusilla du mieux qu'il pût sa condisciple et partenaire de Tyl, Laura-démon-japonais, qui n'arrêtait pas de faire du charme à la gamine de la maison rivale depuis son arrivée, qui n'était non plus dans son groupe.
    " Non, tu crois ? " Répondit froidement sa petite amie.
    Le ton équivoque le figea. Il se tourna lentement vers l'italienne blonde qui lui envoyait des éclairs avant de diriger son regard vers la cause. Chloé lui sourit avec froideur, qu'il répondit d'un regard noir. Une autre jubila autant que la briseuse de couple.
    " Qui sème le vent, récolte la tempête ! Que j'aime savoir que le grand Scorpius Malefoy est en vrai un soumis dans son couple. " S'en délecta Alice.
    " Moi, je commence surtout à avoir peur des filles ! " Frissonna John en prenant de la distance.
    Wyatt, sur le côté, approuva de la tête, lui avait choisi son bord.
    " Eh ben, ça bat déjà de l'aile ? " Fit doucement Claire.
    " Ah, je comprends mieux pourquoi tu ne voulais pas t'engager ! C'est sûr qu'avoir quotidiennement ce genre de scène pour des broutilles est très peu séduisant ! " Pépia Lolie.
    Histoire d'envoyer un message bien explicite à la yokai.
    " C'est surtout le manque d'effort des deux parties qui est épuisant. " Soupira Animera en lutin. Elle a dû s'être trompée de fête.
    Voilà que le débat 'se mettre en couple ou non' à nouveau prêt d’être entamé.
    " Mais non, c'est épuisant quand le couple en lui-même est composé d'idiot. Seuls les gens dotés de rationalité savent que ça ne sert à rien de se prendre la tête. " Intervint Wyatt.
    Du moins, c'était sur le point. Tout ça juste parce qu'on voulait défendre la progression des mentalités ou la conservation de certain vision has been.
    " Toi, la ferme, l'infirmier sexy. Tu crois vraiment qu'un couple peut vivre sans se chamailler? T'es trop naïf. "
    " T'es surtout utopiste, tu crois vraiment qu'en te vêtissent de la sorte personne n'allait te sauter dessus alors que t'es juste canon ? Après t'étonnes pas si tu te fais violer au coin du couloir. "
    " Pourquoi la conversation a brusquement dévié sur le costume de Wyatt ? "
    " Et du potentiel viol que ça encourt ? "
    " Parce que ça lui sied tellement bien que c'en est criminel ! Regardez ces jambes et bras tout blancs et minces et bien musclés sous cette blouse ! La vie est trop injuste ! " 
    Était-ce un gars ou fille qui venait de proférer ces paroles ? Mystère.

    " J'espère que tu as mis quelque chose là-dessous, histoire de ne pas te faire violer trop vite. "

    Des ricanements fusèrent de partout, autant chez les filles que les garçons.
    " Très drôle. " Se vexa le concerné.
    Il jeta tout de même un regard à sa tenue, vérifiant qu'il n'était quand même pas si allumeur. Au cas où.
    " Et tout ça avait commencé par un commentaire mal placé ", hocha la tête Ionise, d'un air entendu.
    " ... Enfin bref, maintenant, on va pouvoir commencer la partie. " Reprit Elias en voyant que son cousin avait un air beaucoup trop pincé pour continuer.

    « Oui, si vous vous décidez à nous renseigner les règles, merci », répondit sarcastiquement Elise.

    « C’est simple, il y a quatre salons à notre dispositions, sur chaque boitier certain effectif sont demandés et il y a tout à l’intérieur. Vous saurez vous débrouiller seuls à moins que vous ne vous êtes déclarés analphabètes entre temps », conspua Tyler.

    Malgré sa résolution de bien se tenir devant la sri lankaise. Qui sourcilla à cette réponse sèche. Mais bon, il l’a déjà dit, pas comme s’il pouvait reprendre ses mots. Pff. Et puis, il ne fallait pas abuser.

    « Sauf que tu oublies que nous sommes six groupes », répliqua néanmoins Lolie, pas démonté pour un mornille. Enfin si, un peu, quand même.

    « Deux groupes doivent donc attendre comme des flans dans le couloir, le temps qu’un des quatre remplissent leur mission dans un des salons pour les relayer ? »

    « Pas comme si vous différez vraiment de cette appellation », souffla Elias.

    « Super, merveilleux ! Donc, dix personnes restent vraiment dans le couloir ? Je vous préviens, je ne veux pas y être ! »

    « Tu n’auras pas le choix, vu que ça fonctionne comme relaie, au bout d’un moment ton groupe sera forcé d’attendre. »

    «  Faut tirer à la courte paille ? »

    « Non, il y aura juste un groupe qui devra attendre pendant que les autres cherchent des indices. Quant à savoir laquelle… vous connaissez l’expression ‘premier arrivé, premier servi’ ? »

    Inutile de le dire deux fois, quatre équipes sur six se sont mis en action et déboulèrent dans les salons à disposition, les deux restants s’étudièrent du regard avant qu’un des leaders ne soupire en exprimant ainsi son consentement.

    Le groupe avec la couleur jaune-orangé (parce que leur réaction étaient plus facile à suivre que les autres) entra dans le premier salon qui n’accueillait que 5 personnes, soit l’équivalent d’un groupe, d’après le boitier à chiffre. À l’intérieur, ils ont trouvé les consignes afin d’obtenir un indices pour gagner au scavenger hunt. La demande était la suivante :

    Quatre coins à tire d’aile

    Sept niches à corbeille

    Trouvez la forme en L

    « Pas compris », secoua Ruben la tête d’un air désolé.

    « Tu n’as pas cherché à comprendre en même temps », lui rétorqua Kenneth en traînant une Claire dans ses pattes.

    Presque littéralement, parce que même si la petite était petite elle n’arrivait pas à la patte/jambe, mais à la taille. C’est pareille, ou quasi.

    « Donc les quatre coins désignent forcément celui du salon à moins que vous n’en voyez d’autre des quadrilatérales ? Où il s’agisse de ces niches à corbeilles, attends, les corbeilles peuvent être des polyédriques cube/pavé ou c’est obligé qu’ils soient en cylindre découvert ? » Hasarda Tobias.

    « Et la forme L, elle est en solide, tu penses ? » Ajouta Ani.

    « Depuis quand vous vous y connaissez en géométrie ? » Marmonna Claire.

    « Depuis quand tu t’es renommée koala ? » Répliqua le Kenneth

    « Depuis que monsieur ne veut plus être Mimil. »

    « Il n’y a jamais eu de Mimil ! » Siffla le futur mathématicien qui n’avait rien demandé qu’à résoudre le mystère.

    « Oh si, mais une petite sotte a confondu les personnes », rajouta la fille du prof en dardant un regard insistant sur la sotte en question.

    Qui ne se reconnu pas et rentra sa tête dans la fourrure de l’ursidé. Fausse, bien sûr, l’est pas fana de ce genre de fadaise, notre Ninie 1.

    « Et sinon, conséquence de ta thèse, Einstein ? » Bailla Ruben.

    Déjà ? Ah mais, il est déjà 20h. Donc, encore du temps avant l’extinction des feux !

    « Je vérifie les quatre coins et je n’ai pour l’instant trouvé que trois niches, absolument pas en corbeille soit dit en passant, alors il serait sympas de votre part de venir en aide. »

    Les réponses ne se firent pas prier.

    « Peux pas, je suis qué-blo », répondit Kenneth.

    « Peux pas, c’est trop confortable », répondit ce qui bloquait le premier.

    « Peux pas, je suis occupée à assassiner quelqu’un du regard », dit ou cracha Ani.

    Ruben regarda autour de lui avant de poser son regard sur le lunetteux.

    « Je cherche. Des yeux, mais je cherche quand même. »

    Tobias ne se cacha pas de montrer son exaspération en soupirant fortement, c’est quoi cette équipe de bras-cassé ?

    « Oui, mais on n’avance pas. »

    « Dis-nous au moins ce qu’il y a dans les corbeilles », consentit Claire à relâcher un peu sa peluche grandeur nature.

    « Deux bouts de papier avec une même lettre, deux A», répondit Tobias en brandissant les dits feuilles « Et il y a une plume. »

    « De ? » L’incita Ani à poursuivre.

    « D’un faisan. »

    « La réponse à l’énigme est peut-être justement ça, un faisan », proposa Ruben.

    Il se dirigea vers un boitier qui demandait la réponse de l’énigme, en 7 lettres. Pour compléter la tâche et en sortir sans plus attendre, le lion ajouta un ‘s’ au nom d’oiseau. Cela ne fonctionna évidemment pas.

    « Ce n’est pas aussi simple », se douta Kenneth.

    Tobias secoua la tête pour réponse : « Il faut trouver les quatre autres indices. »

    Donc, bougez-vous, sous-entendait-il. Mais bien évidemment, cela prit beaucoup plus de temps pour que cela soit fait. Avec reluctance, en plus.

    Kenneth qui trainait toujours le koala arriva dans un coin où Tobias était bien sur déjà passé, mais pas fait tous les vérifications nécessaires puisque l’ours commenta : « C’est quoi ce truc sur la toile d’araignée ? »

    Claire se détache brusquement de lui avec un regard dégouté.

    « Tu ne vas quand même pas y toucher ? »

    Voyant là l’opportunité de se détacher du pot de colle, il ne se gêna pas pour tendre la main vers le tissage de l’arachnéen. Mais au moment de l’effleurer, il balaya sa main pour détruire. Lui non plus n’en était pas fan, surtout quand les fils étaient aussi collants. Quand les tissages furent détruits, le petit truc qui avait intrigué le plus grand tomba dans un bruit assez impressionnant pour une si petite chose. … Qui avait repris sa taille normale, en tant que niche.
    « Et de quatre », fit fièrement le grizzly.

    Tandis qu’il sortait l’indice qui se trouvait à l’intérieur, Ruben avait de son côté ouvert une trappe. Le pauvre avait en vrai déjà marre de tout cette recherche qu’il considérait vain, après tout le serpent a fait la grosse part, et s’était laissé choir sur le sol. Contre toute attente, c’est cela qui leur permit d’avancer. Sous le parquet battant se trouvait une autre niche. « Un de plus. »

    Il ne restait plus que deux à trouver. Selon la logique, c’était au tour des deux filles restantes de faire leur preuve. Comme pour donner raison, Ani trouva la sienne, perdue sous un tas de coussin. Eh bien, oui, Tobias ne pouvait pas penser à tout, c’est pourquoi avoir d’autre cerveau était avantageux.

    « Aller, Claire, lâches-moi et vas nous récupérer la dernière niche derrière les casiers, là où seule toi peut y aller. »

    Cette dernière fusilla son précédemment peluche grandeur nature du regard. Pas la peine d’enfoncer le clou sur sa taille, même si actuellement c’était ce qui leur allait être le plus utile. Parce que leur dernier objectif se trouvait bien derrière des casiers posés pas loin du mur. Donc, il n’y avait que peu de place pour quelqu’un mesurant plus d’un mètre soixante-dix (alors deux mètres, n’en parlons pas) et pour ne rien arrangé, la distance n’était pas négligeable. Avec une pointe d’ironie, elle se demanda comment les autres groupes allaient faire, avant de finalement se jeter dans le calvaire.

    Et c’en fut un. À vrai dire, c’était beaucoup plus étroit, compliquant l’avancée et la niche ne voulait même pas se détacher de ce qui le suspendait, alors elle dut enfoncer sa petite main –précisons-le- pour récupérer ce qui se trouvait à l’intérieur. Rien de bien marrant d’après les plaintes que les quatre entendaient près des casiers. Quand elle en ressortit, elle leur tendit l’objet de dégout. Des queues de rat.

    « Mais c’est répugnant ! En quoi cela peut nous aider à trouver la réponse ? » Demanda Claire en rejetant la dizaine d’appendices de rongeur avant de s’essuyer les mains. Vivement.

    « Récapitulons. Nous avons trois lettres, deux A, un R ; un plume de faisan ; un œuf d’oiseau de race inconnu ; deux billes de couleurs assez…fascinant et une dizaine de queue de rat… la réponse est ? »

    « Un rat ? » proposa Ruben en plissant le nez de répulsion.

    « Bien sûr, un rat avec deux A », soupira Ani.

    « En tout cas, un oiseau. Parce que c’est la description. »

    « Un nom d’oiseau avec deux A ? A part faisan, qu’on a déjà essayé, je ne vois pas », souffla Ruben en s’affalant sur un vieux fauteuil.

    « Avec 7 lettres et il nous reste juste deux essais. »

    Silence, pendant laquelle le groupe réfléchit aux possibilités qui s’offrent à eux.

    « Peut-être pas le nom d’un oiseau en particulier mais de la catégorisation. Le rapace. Il y a deux A, un R, la couleur de leurs yeux, les œufs qu’ils couvent, le plume d’un faisan qu’est une rapace ainsi que de leur nourriture naturel, les rongeurs », expliqua Tobias.

    « Oui… sauf que tu oublies qu’il nous faut 7 lettres », le calma Claire.

    « Ah oui… je me suis toujours dit que ce chiffre portait malheur », souffla Ani.

    « Eh bien, c’est faux, c’est le cas uniquement pour le nombre 13, on l’a appris en arithmancie. »

    « Sauf qu’aucun de nous n’y sommes, sauf toi », remarqua Kenneth.

    « Oui, bon, bref, on s’est éloigné du sujet. Donc, si ce n’est pas RAPACE, c’est ? » Rappela Ruben.

    « C’est RAPACES », affirma d’un coup Tobias. Il poursuivit rapidement en voyant le regard noir du lion « avec un S. »

    « Qu’est-ce qui te fait croire que cela fonctionnerait au pluriel ? »

    « Au lieu de bougonner, essaie donc pour voir. »

    « Ce… ce n’est qu’une supposition », reprit Tobie, moins certain.

    « Eh bien, tentons-la ! J’aimerai quitter rapidement cette pièce où j’ai tenu des queues de rat ! »

    La minute de tension fut de courte durée lorsqu’un tintement retentit du boitier à réponse qui leur indiqua leur victoire et donc les pousser au salon suivant. Celle où se trouvait le dessin d’un rapace.

    Ils traversèrent le couloir en rencontrant le groupe qui attendait et rencontrèrent un groupe qui sortait de la salle de rapace. Un second groupe était à l’intérieur. Celui d’Albus. Du moins, c’était le membre qui intéressait Claire. Seulement, elle n’eut pas le temps d’en profiter qu’on lui balança quelque chose de rond dans les bras. Tout de suite après, un cri fusa :

    « Ne regardes pas ! » Il lui sembla que c’était John.

    Kenneth réagit à l’instinct, il passa la main sous le menton de l’asiatique et le leva à son niveau d’un mouvement sec. Le salon sembla se figer.

    « Et ne criez pas », ajouta son amie Chloé d’une voix plus posée.

    « Ok, mais je vais finir par attraper un torticolis, Kennie », grinça Claire en tenant toujours un objet rond dans ses bras.

    Et dont elle n’avait toujours aucune idée de ce que c’était. Ce fut à ce moment que les autres membres de son groupe jetèrent un regard avant de pâlir de manière un peu effrayante.

    « Vous m’expliquez ? » Demanda la dernière au courant et pourtant cela la concernait au plus près.

    « Eh bien, tu vois l’épreuve de ce salon est d’accueillir deux groupes et que les dix membres collaborent… en faisant circuler l’objet que tu tiens en main », expliqua partiellement Stefan.

    « OK. Et vous comptez me laisser comme ça ? »

    Aussitôt, les autres membres de son groupe s’activèrent et saisirent ce qu’elle tenait en bras sans la laisser entrevoir.

    « C’est bon, je peux récupérer ma tête où je dois attendre qu’il soit vraiment retourné ? »

    « Ben, on n’est pas à ça près », sifflota Elise.

    Elle retourna rapidement l’objet au prochain destinataire alors que Claire se tortillait pour s’échapper à la prise de l’ursidé.

    « Franchement, je te conseille de ne vraiment pas regarder », lui dit simplement Kenneth. Soudain, il la poussa loin de lui en attrapant un paquet assez volumineux et le garda dans ses bras pendant quelque seconde.

    « …ça ne peut pas être pire que ce qui s’est passé dans le salon des niches », haussa-t-elle les épaules quand elle vit que personne ne comptait bouger pour lui expliquer.

    « Je ne sais pas ce qu’il y avait là-bas, mais crois-moi que c’est cent fois pire ici », grimaça John en frappant dans les mains pour enlever une saleté qui avait l’air de lui coller à la peau.

    « Oh, vous étiez dans ma salle ! Qu’en avez-vous pensé de l’énigme ? »

    Avant de recevoir une réponse simultanée, il reçut d’abord des regards de reproche qui le déstabilisèrent assez pour presque manquer ce qu’on lui balançait. À cela, Claire fut encore bousculée pour ne pas voir de quoi il s’agissait. Elle fusilla Ruben du regard, qui l’ignora.

    « Répugnant, est-ce que les autres auront le même ? »

    « Non, bien sûr que non, chacun aurait une devinette original, de même pour mon groupe dont je ne connaitrai pas forcément la réponse. »

    « Ça, ça m’étonnerait », marmonna Chloé.

     « Ben oui, tu es quand même celui qui a imposé le thème. Même si tu ne pourras pas trouver la réponse à l’immédiat, tu devineras », souffla Tobias en balançant la boule à Albus.

    Son regard rencontra alors la sienne, qui demandait des réponses via leur échange. Mais celui-ci ne fit que lui envoyer un sourire crispé.

    « Et qui est l’auteur de ce salon-ci ? » Soupira la chinoise en se tournant vers Stefan, le seul qui pouvait lui expliquer.

    Elle rata le soupir de soulagement de Potter qui profita de son inattention pour envoyer le poids à la dernière personne et enfin terminer l’épreuve. Justement, un tintement retentit pour signifier la fin et la réussite, pour la première équipe.

    « Bon, bah, on vous laisse ! » Déclara Elise en s’échappant du salon.

    Chloé n’en demanda pas plus son reste et saisit des pans de sa robe avant de prendre la tangente, John décida de prendre sa suite en évitant les regards des restants, qui les observaient faire d’un air médusé.

    « Pourquoi ils sont si pressés ? De toute façon, vous devez attendre votre tour puisque tous les salons sont déjà occupés par d’autres groupes », demanda Claire de plus en plus perdue au fur et à mesure qu’elle passait du temps dans ce salon-ci.

    « Peut-être que si tu voyais la cause, tu comprendrais », lui répondit Ani en saisit le paquet mystérieux.

    « Je ne pense pas que ce soit une bonne idée », tenta Albus d’éviter le drame.

    « On ne craint plus rien si elle se met à crier maintenant que l’épreuve est terminée. Et puis, ça lui préparera mentalement pour le second tour », répliqua aussitôt la fille du prof en balançant finalement le ballot au joker féminin.

    Celle-ci la rattrapa de son mieux et le plaça à l’endroit pour mieux voir de quoi il s’agit. Elle manqua de le relâcher et le rattrapa de justesse avant de se figer dans sa position crispée. En même temps, elle ne pouvait pas réagir autrement en tenant une tête décapitée à bout de bras. Et dire qu’elle avait tout fait pour ne pas avoir été dans la même équipe que le chevalier sans tête, maintenant elle en tient justement un, de tête. « Eew… » S’étrangla-t-elle.

    « Au moins, elle n’a pas crié », dit Stefan, en voyant le bon côté.

    « Mais elle va tourner de l’œil ! » Grogna Ruben en s’installant sur un pouf, tâché de sang. « Cette pièce est tellement crade. »

    « Je ne te fais pas le dire, c’est qui le proprio ? » Renifla Kenneth en libérant la petite de l’horreur en déposant sur une table, salissant le bois plus qu’il ne l’était déjà. « Et toi, tâche de ne pas nous lâcher. »

    « C’est plus facile à dire… » Maugréa la chinoise en regardant ses mains ensanglanté d’un air dégouté. Puis, elle jeta un coup d’œil sur son costume qui n’était pas dans un meilleur état. « Donne-moi le nom de l’imprudent que je lui fais passer un sale quart d’heure ! »

    « Elias. »

    « Ah, c’est pourquoi son commentaire sur le fait qu’on n’en était pas débarrassé. »

    « Alors, tu vois que mon salon n’est pas pire qu’ici ? »

    Cinq regards blasés se posèrent sur le Poufsouffle qui souriait innocemment.

    « Mouais, question gore, je ne pense pas qu’on pourrait détrôner celui-ci… »

    « Je ne pensais pas que sous ce visage rêveur se cachait tant de sournoiserie. »

    « N’as-tu jamais entendu parler des créatifs-gentils-psychopathes ? Les personnes créatives sont ceux qui rapprochent le plus des psychopathes car ils sont plus audacieux et/ou machiavéliques… »

    De curieux regards se dirigèrent vers Kenneth, ce qui poussa pratiquement toutes les têtes à se lever.

    « Je crois qu’il n’y a que les moldus qui disent ça. Ce qui n’est pas totalement faux, en soi. »

    « Pourquoi vous êtes plus qu’il ne faut ici ? » Demanda une voix sur le pas de la porte, qui attendait d’entrer.

    « Oh, on va partir », annonça Stefan en leur faisant un sourire de renard, qui rappela celui de Clara à toute l’assistance.

    « Bon courage », fit doucement Albus.

    Le départ du groupe violet laissa place au rouge et quand la porte se referma sur le cri d’horreur de Lolie, Potter se dit qu’ils en auraient besoin, du courage.

    Après trois tours à s’envoyer la tête qui pissait d’un sang interminable, éclaboussant et ruinant les costumes des joueurs –parce que ou Matthew ne pouvait pas s’empêcher de faire foirer malgré que l’un des organisateurs étaient parmi eux-, le groupe jaune put enfin sortir du salon pour attendre dans le couloir d'un salon qu’il n’avait pas encore visité. Bien qu’honnêtement, ils s’en seraient passés.

    « Je me répète, mais c’est trop crade ! » Grogna Ruben en s’asseyant sur le sol. Parce qu’évidemment on n’allait pas sortir des chaises juste pour mettre les patient à l’aise. C’était halloween, oh !

    « Je dirais plus crasseux ! J’aimerai tellement me refaire une toilette, ce faux sang dégoulinant est juste désagréable, surtout qu’il rend le déguisement tout collant », renifla Ani en tentant d’enlever le liquide rouge de son bonnet de lutin vert tâché.

    « Au moins, c’est dans le thème », positiva Tobias.

    « Les autres ont intérêt de se grouiller, je veux en terminer avec cette soirée et tant pis pour la récompense de ce soi-disant scavenger hunt. »

    « Si récompense, il y a », souffla Kenneth.

    « Ah si, quand même ! Je ne suis pas resté éveillé pour que dalle ! » Se redressa Ruben, donnant l’allure d’un pharaon-zombie ressortit de sarcophage, exit les bandages.

    « N’oublie pas qui sont les organisateurs. Qu’est-ce qu’on a gagné l’an dernier ? » Rappela Ani.

    « J’en sais rien, je n’y ai pas participé ! »

    Affaire réglé.

    « Les gagnants pouvaient asservir le joueur qu’ils souhaitaient et les perdants avaient un gage », dit Claire.

    « Quel imagination, j’espère qu’ils se sont plus triturés les méninges, cette année. »

    « Ces petits aperçus ne t’ont pas suffi ? » Ricana Tobias.

    Silence. Qu’ils devront chérir, même si des cris d’un des salons se répercutaient jusqu’à eux. L’attente pour le salon suivant fut un peu longue vu que les groupes suivants qui passèrent devant eux ne sortaient que de leur premier salon ou celui qu’ils venaient de quitter, quand ils croisèrent finalement le groupe vert d’Harley, ils foncèrent vers la porte entrouverte en faisant fi des remarques sur leur tenus et des préventions inachevés. Ils voulaient juste en finir.

    « Bon, quels sont les règles ? »

    « Trouvez les cinq clés qui mèneront à l’indice de la pièce suivante. »

    « Oh, ça m’a l’air facile », commenta Claire. Trop rapidement.

    « Dans les bocaux présents », poursuivit Tobias « vous plongerez votre main chacun une fois pour récupérer un passe-partout coller dos à un être vivant, extirpez-le sans avoir à tuer. »

    « Quoi ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Comment ça des êtres vivants ? » Se méfia Ruben en regardant la dizaine de bocaux posés sur les tables disposés en U.

    Il eut sa réponse en entendant les bruissements agités contre le verre. Les récipients furent secoués de tremblement d’un même mouvement causant le recul des joueurs.

    « Toujours aussi facile ? » Ironisa Kenneth en se tournant vers la petite.

    Celle-ci secoua violemment la tête en faisant encore un pas en arrière.

    « Fais-le, s’il te plait. »

    « Tu as entendu les consignes, on doit tous y mettre du notre. »

    « Tu n’as qu’à plonger tes deux mains, à chaque fois. »

    « Sauf que ça ne fera que huit mains au final et qu’il y’en a dix. Et puis, tu as déjà touché des queues de rat, alors… »

    « Mais ils étaient séparés du corps vivants, donc morts ! Là… »

    « Commences pas à faire des caprices, s’il te plait. »

    « Mais il y a des scorpions et leur dard est venimeux ! »

    « Et tu veux me faire faire ça ? »

    « En plus, toi, tu as des gants, tu pourras te protéger, Kennie doit ôter la manche de son costume et entrer directement en contact pour saisir ces petites bestioles », intervint Tobias.

    « La ferme et vas chercher, toi ! » Grinça Claire en fusillant l’autre blond du regard.

    « Fais-en de même dans ce cas », persiffla Ani en se mettant en travail. Elle se chargea du bocal contenant des cafards plus grands que nature et scarabée.

    Tobias bougonna sous la maltraitance qu’il reçut avant de s’occuper des bocaux contenant plusieurs mille-pattes et chenilles. Ruben hésita longuement avant de choisir les bocaux contenants des lucanes et des lézards, mais dès qu’il plongea la main dans la première famille, il poussa un cri entre le dégout et l’effroi. Claire tressaillit et resta planter sur ses deux pieds, aussi éloignée que possible de toute cette épouvante. Kenneth soupira avant de céder.

    « Bon, je veux bien prendre celui des scorpions et araignées, parce que j’imagine que tu n’y toucheras pour rien au monde… »

    « Ce… ce qui me reste…les bigorneaux et les têtards. »

     « …Au moins, ils n’ont pas de patte, c’est bien ça qui te répugnait, non ? »

    « Mais ça reste écœurant ! Surtout que je devrai probablement extirper chaque escargot de sa coquille et donc affaire à leur bave ! Et puis, les têtards sont quand même de pattes ! »

    « Dépêche-toi si tu veux en terminer », gronda Ani en n’ayant rien obtenu avec les cafards, quelque part, elle soupira de soulagement.

    « Ah, beurk, il y a un têtard qui a cru que j’étais un lieu de domicile et ne veut pas me lâcher ! »

    « Évites les détails ! On dirait que je te décris si un mille-pattes s’enroule autour de mon auriculaire ou si une chenille suce mon pouce… » Siffla Tobias « A moins que ce soit le contraire ? » Ajouta-t-il après réflexion.

    « C’est bon, on n’a pas besoin de connaitre l’état de vos doigts, contentez-vous de prendre ces foutus clés. » Grommela Kenneth en ôtant une d’une araignée.

    « En tout cas, nous faire subir des épreuves pareilles, ça ne peut qu’être l’œuvre de Scorpius Malfoy. »

    « Juste parce qu’il y a bocal avec des scorpions ? »

    « Qui veux-tu que ce soit d’autre ? »

    « Zabini peut être l’auteur que je sache, il n’a jamais été un tendre… »

    « Ça m’étonnerait qu’il oserait faire ça à Lux… »

    « Mouais. »

    Finalement, Kenneth dégota deux clés, Tobias une sur une chenille qui ne bougeait plus (probablement une chrysalide), Ruben sur un lézard et Claire dans la coquille d’un bigorneau comme elle l’avait craint.

    « Roh, c’est nul, j’ai rien trouvé », bouda Ani.

    « Crois-moi, j’aurai voulu être à ta place », s’étrangla la petite avant de trembler de dégout.

    « Vite, vite, ouvrez ce coffret qui contient l’indice probablement foireux après tous nos efforts ! »

    « Oui, bah, attends que j’ajuste les clés », maugréa Tobias qui se chargeait, tandis que les filles s’agglutinaient derrière lui.

    Les garçons étaient plus réservés. Et ils firent bien, parce qu’aussitôt que le couvercle fut levé une main desséchée agrippa le bras du Serpentard.

    « Ouah, enlevez-moi ça ! »

    « Non, t’approches pas ! »

    « Quelle solidarité ! »

    Bref, bordélique.

    Ce fut donc tout suants et fatigués qu’ils rejoignirent la dernière pièce. En ignorant encore une fois les remarques des autres groupes.

    « Placez-vous devant le miroir ancien, l’horloge de grand-mère, dans l’armoire antique, sous la table basse et sur le parquet grinçant pour trouver la solution ensemble. »

    « Une réponse simultanée sinon pas de solution ? » Proposa Tobias.

    « Un travail de groupe qui ne demande qu’un jet, donc pas d’erreur », affirma Claire en se plaçant devant le miroir.

    Kenneth choisit la vieille horloge et Ruben se dirigea vers la table basse. Ani défia son condisciple du regard qui l’invita à choisir sur les deux options restantes. Quand le blond vit qu’elle ouvrit tranquillement le battant de la penderie, il souffla en traversant le salon de long en large afin d’entendre le grincement du parquet.

    « Bon, tout le monde est prêt ? »

    Des acquiescements plus tard, ils se rendirent enfin compte qu’il manquait quelque chose.

    « Et c’est quoi le signal ? »

    Le silence fut rapidement remplacé par le tic-tac de l’horloge, qui d’une manière ou d’une autre avait réussi à capter toute leur attention. C’est pourquoi ils furent très surpris d’entendre… bah, plus rien.

    « Et Bou ! »

    Avant qu’un diable en boîte de ne les attaque.

    Un tumulte résonna dans tout le salon où le son confus d’un cognement contre le bois (d’une table basse), d’un claquement de porte (d’une armoire), de millier de juron aussi fleuri les unes que les autres et d’un cri de terreur se mêlèrent. Il y a de quoi quand on voit un double plus maléfique, et sanglant, et monstrueux qui apparait brusquement à la place de votre reflet ; ou qu’un squelette dessiné sur le bois de l’armoire et prenne soudainement volume pour vous attaquer ; ou encore qu’une paire de regard jaune luisant vous agresse alors que vous êtes inconfortablement installé dans un endroit étroit ; ou même qu’un jet visqueux vous asperge le visage vous aveuglant au passage ou encore que vous vous faites à nouveau emprisonné un membre alors même que vous avez eu un traumatisme dans la salle précédente. Compréhensible, non ? Non ?

    « Cette soirée est abominable !! » Fut le cri qui s’entendit dans tout le couloir.

    « On peut même oublier les deux premiers syllabes et simplement avouer qu’elle était minable tout court ! »
    « Oh, aller, ne soyez pas mauvaise langue, vous vous êtes quand même bien amusés…non ? »

    Les regards de reproches étaient éloquents en eux-mêmes.

    " Bon, je vais aller me changer parce que grâce à l'idée ingénieuse d'un certain blond, mon costume se trouve être imprégné d'une substance rouge assez suspecte ", déclara Lolie avant de battre en retraite. 

    " Ce fut une bonne soirée. " Salua Laura ne ratant pas une occasion pour rester avec la française.
    « Aha ! Au moins une qui apprécie les bonnes choses ! » Siffla Malefoy, de mauvaise foi. Sans mauvais jeu de mot. Un peu trop de ‘mal’, non ?

    « Il n’y a que les vicieux pour apprécier ce genre de glauquerie », ricana Clara.

    « Eh bien sûr, tu t’inclues dans ce groupe adepte de morbide, parce que tu sors justement avec un déréglé. Le meilleur soi-dit en passant. »

    Un sourire amusé répondit au vampire blond.
    " Tiens? Vous avez l'air rabibochés... "
    " Pas jusqu'à là, mais on a trouvé un compromis. "
    " Quoi donc ? De l'Abstinence ? "
    " Vous en êtes déjà à là ? " S'étonna Claire sans attendre la confirmation.
    " Aha, maintenant tu regrettes de ne pas t'être mis en couple ! " Fit Wyatt.
    " Absolument pas. Pour les chinois, on ne passe pas à l'acte avant le mariage pour ne pas être considérer comme des actes irréfléchis. »
    " Ça veut dire que tu veux te marier à Albus ? "
    Ça ne veut rien dire, oui ! Puisqu'elle n'avait absolument pas émis un quelconque désir. Mais sans contredire, Claire eut un sourire.
    " Comment est-ce que tu crois que le petit métissé va venir au monde ? »
    " Oh, tu parles du chinois aux yeux verts, monsieur votre fils ? " S'excita Celia.
    " Dont on ignore aussi la vraie source ", souffla Elise.
    " C'est très bien tout ça, mais ce que j'ai retenu moi c'est que tu traites les autres qui forniquent de catin ? " S’exclama Clara.
    Elle s'est arrêtée tout au début, quoi !
    " Ce n'est pas totalement faux, non ? Les gens deviennent de plus en plus précoces de génération en génération. "
    Mais Clara ne l'écoutait pas et continuait de défier Claire des yeux.
    " Je ne vois pas pourquoi tu réagis comme ça, tu ne te sens pas visée n'est-ce pas ? "
    Encore un long silence avant que la blonde secoue la tête.
    " C'est vrai, et puis d'abord il ne s'agit même pas d'abstinence "
    " Tu as quand même pris du temps pour répondre... "
    " Bon, maintenant que vous avez terminé cette conversation, vous pouvez laisser la parole à ces petits premières années qui sont très embarrassés d'en avoir entendu une grosse partie. "
    Effectivement, pour être gênés, ils l'étaient, les quatre next avaient le rouge aux joues alors qu'ils se tenaient tous droit. Sauf que pour l'heure ils étaient au nombre de trois.
    " Ils n'avaient qu'à pas écouter "
    " Mais, mais, mais on... ! " Bégaya la petite Annabelle.
    " On est désolé, il est vrai qu'on aurait dû s'annoncer au lieu de faire trainer nos oreilles. " Toussa Blake, gêné au possible.
    " Tendre et innocents oreilles ", rajouta mollement une voix dont ils ne virent pas le propriétaire.
    " Au fait, il est où le dernier ? " Remarqua Rose.
    " Ah, euh, Jake doit être resté dans le passage ", bégaya Yannis en se tournant pour aller chercher son ami.
    Sauf qu'il ne s'était pas assez repris et rencontra directement le mur, souvenir du passage qui s'est refermé. Toujours pas de présence du Serdaigle. Alice, qui semblait mieux connaître le gamin que les amis actuels, eut un sourire moqueur et dit au Serpentard qui tentait de retrouver le moyen de rouvrir le passage :
    " Laisse-le donc, il a besoin de temps pour se reprendre "
    " Bon, et sinon qu'est-ce que vous voulez les minimoys ? "
    " Le... Euh, le professeur vous cherche, les préfets. "
    " Encore ? Cette scène ne vous rappelle rien ? "
    " Si, on aurait presque dit un Replay... "
    " On ne se moque pas de vous. "
    " Et on ne vous accuse de rien ! Après tout, la dernière fois le professeur Rowle m'attendait bien. " Rassura Wyatt. " C'est encore lui ? "
    Les demi-frères opinèrent, encore rouge. Yannis ajouta :
    " Il a dit que c'était une urgence et valait mieux que des animagus soient présents... "
    " Des animagus ? Qu'est-ce qu'il y a pour avoir besoin de ce talent ? "
    " Le soir d'Halloween, Sté plaît ", ajouta une voix lasse.
    Alors que les préfets commençaient à disparaître au tournant, Clara pâlit à vitesse grand V.
    " Ouais, justement le soir. D'Halloween. Qu'on a annoncé être une pleine lune... Ce ne vous dit rien ? "
    Ils n'eurent pas le temps de répondre qu'une hurlement les arrachèrent de leur quiétude. Dehors, dans la forêt interdite, un loup-garou hurlait à la lune. Ou à la chasse.
    Les pensées se dirigèrent instinctivement vers leurs amis préfets. Faites qu'ils en soient venus à la même conclusion et se soient parés !

    Les pas se poursuivaient de manière continue et accentué, comme si la course-poursuite était toute prête mais qu’il y avait une barrière qui empêchait les traqueurs d’atteindre leur cible. Deux jeunes filles se trouvaient à l’orée de la forêt interdite et écoutaient ces sons à glacé le sang. Elles avaient déjà prévenu un professeur qui se chargeaient de couper court à la soirée après qu’un de leur ami ait fait une scène devant eux, cependant elles ne pouvaient simplement pas attendre qu’un adulte responsable vienne en aide alors que leur deux amis faisaient une ‘promenade de santé’ dans cette endroit plus qu’inquiétant une nuit d’halloween.

    « Non, attends, Louise ! » S’écria une rousse alors que l’autre fille s’élançait dans les bois à la suite des deux garçons.

    Lily aurait voulu aussi lui emboîter le pas mais une main lui retint par l’épaule.

             Il avait de plus en plus de mal à faire marcher ses jambes, surtout que son pauvre corps ne pouvait se mesurer à celui de son assaillant, qui encore un peu était son meilleur ami. Hugo Weasley ne comprenait pas ce qui arrivait. Lui et ses amis étaient tout simplement allés à la soirée d’halloween comme tous les autres années, même si le comportement de Louise était plus renfermé et Maxime plus distant et que Lily acceptait que Peter O’Neill les accompagne. Au cours de la soirée, son camarade de chambre s’est senti mal et voulu retourner s’isoler dans la chambre. Bien sûr, magnanime, il voulut l’accompagner surtout qu’il n’avait plus l’occasion d’être ensemble. Maintenant, il comprenait pourquoi Maxime l’évitait. Ça lui faisait mal de l’avouer, mais le fait était son ami était bien le chasseur qui le poursuivait depuis tout à l’heure. Et son objectif n’était pas de se réconcilier, mais plutôt de le bouffer.

    Soudain, sa course fut arrêtée alors qu’il sentit un poids le plaquer au sol. Un souffle erratique s’approcha trop près de son oreille à son gout et il pressentit plus qu’il ne sentit deux crocs visant sa jugulaire.

    « Attends… ! Attends, Max, ressaisis-toi ! » Se débattit-il sous le poids de son ami qui le bloquait dans ses gestes vains de libération.

    Mais il ne rencontra qu’une paire d’iris rouge carmin qui prouvait la perte total de contrôle, le châtain n’était plus que gouverner par son instinct bestial. Et tandis que les canines diablement allongés mais surtout bigrement aiguisés se rapprochaient de la nuque pour l’instant intact du roux, ce dernier ferma hermétiquement ses paupières pour ne pas voir cet atroce spectacle.

    Il savait qu’étant un né de moldu, son meilleur ami était amené à être un Next, seulement il ne pensait pas que son don était semblable à la maladie des bêtes sanguinaires. En plus, Max l’avait protégé contre lui-même, c’est pourquoi leur éloignement et même avant qu’il ne vienne à l’attaquer, il lui avait prévenu de s’écarter. Mais… mais il voulait juste retrouver son ami. Le timide garçon qu’il avait rencontré pour la première fois dans le Poudlard Express.

    Il se sentit brusquement libre de ses mouvements. Un rugissement animal lui fit ouvrir les paupières pour les écarquiller.

    « Va-t’en Hugo, je me charge de le retenir le plus longtemps possible ! » Lui vint Louise en secours.

    Il recula sans arriver à se redresser, faut dire que la scène qui s’offrait sous ses yeux avait de quoi cloué sur place. La seule chose qui le fit bouger fut quand son ami réussit à s’arracher de la captivité de leur amie en la repoussant violemment contre un tronc d’arbre. Ce qui l’assomma sur le coup. Il s’arracha à cette vision avec difficulté en reculant prudemment. Inutile, puisque son ami vampirique chargea vers lui avec l’intention de le dépecer. Il ne doit son salut qu’à la masse informe qui le propulsa sur le côté.

    « Louise ! » Siffla-t-il en tentant une approche vers la forme inerte.

    Il n’eut pas le temps d’évaluer la situation qu’un bruit mat le fit sursauter. Quand il se tourna, tout espoir le quitta alors qu’il voyait leur sauveur, qui s’avérait être un loup, éjecté au sol, du sang coulant de ses babines. Et dire que c’est si fort, un vampire. Il eut presque envie de pleurer alors que son ami bestial continuait de progresser vers lui sans vraiment le voir.

    « Max, s’il te plait, reprends-toi… » Il ne savait pas ce qu’il attendait de plus alors qu’il se laisser tomber à terre.

    Un bruit de lutte le fit relever la tête, est-ce que d’autre renfort était venu à temps ? Non. Ce n’était que la Poufsouffle qui s’était réveillée et se jetait sur le vampire avec la ferme intention de l’arrêter. Mais quand Hugo la vit se faire balancer de part et d’autre sans lâcher prise alors que la pâleur de son visage montrait bien à quel point elle se fatiguait, il encouragea intérieurement la jeune fille de trouver une solution pour mettre fin à cette tragédie. Quitte à blesser leur ami plus du tout conscient. Mais au lieu de ça, Louise Minden brandit son bras devant la bouche de la bête et la força à boire son sang.

    Le public s’attendait presque à ce que cela se calme, mais…

    « Beurk, dégueulasse ! » recracha Maxime le bras enfoncé dans sa gueule.

    Il semblerait que les vampires n’appréciaient pas trop le sang des téméraires.

             La compresse bien enroulée autour de son avant-bras, Louise remercia l’infirmière alors que celle-ci allait voir comment son assistante s’occupait de l’autre patient, qui n’est pas loin d’avoir une commotion cérébrale.

    « Hum, je suis désolé pour ces désagréments… » S’excusa honteusement Maxime en évitant les regards de ses amis.

    Louise haussa les épaules en se tenant le bras pour montrer qu’elle lui en voulait ou pas, ce n’était pas très clair, mais Lily tentait de le rassurer. À quelque mètre de là se tenait Hugo et à ses côtés le préfet Carmichael, qui était un peu déçu de ne pas avoir servi à quelque chose alors qu’on a demandé des animagus. Mais visiblement le problème ne venait pas d’un loup-garou. Pourtant, Wyatt a pu prendre sa forme animale et secourir leur cadet alors que lui a dû s’occuper de la petite Lily en arrière. Bon, au moins, il a permis l’instant de gloire à son condisciple qui a enfin réussi sa transformation, se dit-il. Enfin, parce que de la bande, c’était bien le dernier.

    « Allons, il ne faut pas t’en vouloir, tu n’y peux rien si c’est ton patrimoine génétique qui fait des siennes que maintenant », réconforta alors une personne inattendue.

    En effet, même si les professeurs avaient demandé des préfets, seuls ceux ayant le don d’animagie ont été réquisitionnés pour aller chercher les quatre élèves qui se baladaient seuls dans la forêt interdite alors que le couvre-feu avait sonnée et qu’un vampire avait perdu le contrôle. Le reste a été chargé de ramener les étudiants dans leur salle commune pour l’extinction de feu. Mais Adrian, étant le septième fils, n’en fit qu’à sa tête et décida de son propre chef de rester auprès de ses congénères pour les calmer. Lui aussi avait découvert ses dons en troisième et savait ce que ça faisait. Même si de ce qu’ils ont compris, le Dhampire connaissait sa condition depuis belle lurette.

    « Que s’est-il exactement passé ? » Demanda doucement Harry Potter.

    « C’est… ce n’est pas de ma faute, j’avais prévenu Hugo de ne pas m’approcher ! Il a une odeur alléchante, ça m’a fait perdre la tête ! »

    Toute l’assistante le regarda avec de grands yeux.

    « Pardon ? C’est de ma faute, maintenant ? » S’ahurit le roux.

    Sans lui répondre, son ami détourna la tête et fit la moue. Bien sûr qu’oui, ça l’était.

    « Je vois…Hum, tu es du groupe sanguin AB-, il me semble Hugh. Peut-être que… Vous permettez… ? » Demanda Victoire Lupin envers l’infirmière.

    Hannah Londubat hocha la tête pour autoriser et la huitième de Vélane sortit un paquet de sang type AB-, elle brancha à un instrument qu’elle mit directement en perfusion au bras de l’être hybride. Celui-ci sursauta mais ne put s’en débarrasser que le sang coula en lui et son air hargneux se changea pour du pur bonheur.

    « Il fallait juste l’alimenter de sa nourriture préférée. Un peu comme un animal », commenta Hannah en comprenant ce que sa stagiaire a fait. « Bon travail. »

    Le compliment la fit rougir de plaisir.

    « Sacrément violent, l’animal. »

    « On est prêt à tout quand on a faim, maintenant, il suffit qu’il se déplace avec ce sang qu’il affectionne lorsqu’il est en manque et les écarts se feront moindre, voire plus du tout. »

    « Mais quel est la différence entre les types de sang ? »

    « C’est vraiment infime, mais pour certain vampire sensible, il ne faut pas prendre à la légère. Mon père est particulièrement pointilleux, il ne peut se sustenter autrement qu’avec le sang de ma mère, allant jusqu’à m’engendrer. Ce qui fait de moi une autre fine langue. »

    « D’où le dégout en goutant mon sang », renifla Louise.

    « …Oui, bon, tu comprends maintenant. Le sang des loups garous est immonde, sans vouloir te vexer. »

    « J’ai compris. De toute façon des monstres sanguinaires comme nous ne peuvent être appétissants, encore moins comestibles. »

    « D’ailleurs, si ce n’est pas indiscret, comment ça se fait que tu ne t’es pas encore transformée… à la pleine lune ? » Demanda Sean.

    La petite louve lui jeta un regard transperçant et accouplé à l’ambre qui ressortait luisant, l’effet ne put qu’accentuer les frissons.

    « Vous ne suivez pas les cours de la lune. Ce n’est pas ce soir la pleine lune, mais demain », dit-elle d’une voix basse, presque en grondant.

    « Comment t’es-tu fait transformer ? » Réagit Harry.

    Elle était si jeune, il craignait que sa tragédie ait pu être un miroir de celui de Rémus, mais au fond de lui, il savait que ce ne pouvait être autrement.

    « J’avais trois ans, je ne connais pas les détails, mais on m’a dit qu’après la morsure, j’ai vécu trois jours de calvaires en souffrant le martyr. J’aurais dû y passer, je n’étais qu’une moldu, mais mes parents m’ont raconté qu’au terme de ces longues et dures journées, quelqu’un était venu me voir pour tenter une guérison miraculeuse. Depuis, je subis ces métamorphoses les nuits de pleines lunes. »

    « Cette personne n’est jamais reparu ? »

    Elle haussa les épaules en secouant la tête.

    « Je n’ai plus jamais en entendu parler. Il est possible que ce soit lui qui m’ait mordu, où juste un bon sorcier qui avait entendu parler de ma mésaventure et vint à mon secours par pitié. »

    « Mais que t’aurait-il fait ? »

    « Il a peut-être jeté la malédiction de lycacomia. »

    Ce qui la sauvé la vie, mais la rendant parsemer de 1001 tourments. Harry Potter baissa la tête, en lui fourmillaient des dizaines de milliers de reproches personnels. Comment n’n’avait-il pu rien voir ? Il l’a connaissait depuis ses 6 ans, dès l’instant où sa fille s’était lié d’amitié pour elle. Il se dit qu’il n’était pas seulement novice en tant que directeur mais aussi en tant qu’auror.

    « C’est incroyable, combien encore de né de moldu au don incroyable y a-t-il? » Souffla-t-il, fatigué.

    « D’après le registre, il y’en a encore deux autres en troisième année, en plus des deux présents. L’élève Peter O’Neill qui possède le don de l’hermaphrodisme et Hector Aurora de l’animorphisme à quadrupède. Deux dans la promotion d’en bas : Valentin Valence et Inès Ureine. Cependant, aucun des deux n’ont déclaré la forme de leur don. Six en première année, même cas, dont un est le frère cadet de mademoiselle Ureine. »

    Qui ne s’entend pas du tout avec, s’ajouta mentalement Adrian.

    « Treize chez les quatrième années, trois chez les cinquièmes et trois chez les sixième. En dernière année, il y a bien un élève né de moldu, mais celui-ci n’a pas informé ni démontré une quelconque possession de don. »

    Harry savait de qui désignait l’élève de dernière année, tout le monde le savait puisqu’il avait une très bonne réputation auprès des élèves et grâce à son poste de préfet-en-chef. Oui, on parlait bien de Lucas Dixon. Mais ce qui le retint le plus était un nombre effarant.

    « Treize parmi les quatrièmes années ? » Répéta-t-il.

    « En réalité, ils sont beaucoup moins. » déclara brusquement le demi-vampire.

    « Qu’est-ce qui te fait dire ça ? » S’étonna le septième fils.

    L’autre hésita un court instant.

    « Mon don. »

    « Je croyais c’était le fait d’être un Dhampire… »

    « Il s’agit de mon statut. J’aurai très bien pu être simplement un demi-humain et vampire, mais je n’avais aucune raison d’être un sorcier. Si je le suis, c’est grâce au don, qui m’acquiert le statut de né de moldu. »

    « C’est compliqué tout ça », sourcilla Lily.

    « C’est ainsi. Louise l’a déjà laissé sous-entendre, elle n’était qu’une moldu avant qu’un loup-garou ne la morde. Les moldu ne survivent que rarement à une morsure, or elle est bien vivante, grâce à la malédiction de lycacomia, peut-être. »

    « Ou au don que l’inconnu a pu lui fournir », termina Adrian.

    « Ce ne sont que des suppositions. »

    « Mais qu’as-tu voulu dire par les 13 next, moins qu’en vrai ? »

    « Chaque don est unique. Les next qui les possèdent se procurent donc d’un pouvoir spécifique qui leur est propre, imaginez ce qui peut permettre de créer plus qu’il n’y en vrai. »

    « Une illusion ? »

    « Une illusion qui aurait pu berner la plume d’acceptation ? »

    « Réfléchissez bien, la plume les reconnait en temps que sorcier et le livre des admissions est d’accord avec, c’est qu’ils existent bien, or ce ne sont pas de vrais sorciers… »

    « Pas de vrai anglais… ? »

    « Des sorcières, alors ? »

    « Ce sont des clones. »

    Il fallut plusieurs minutes pour que les gens présents se rendent compte de l’énormité de la chose. Des étudiants ne seraient pas des vrais ?

    « Comment sais-tu tout ça ? Quel est ton don ? Connaitre toutes les vérités ? »

    Maxime secoua lentement la tête.

    « J’ai des yeux de 1000 lieux, je peux voir loin, très loin. Même si je n’entends pas, il me suffit de vouloir voir une scène qui se passe au même moment à l’autre bout du monde, mes yeux me montreront tout comme si j’étais sur place, voici mon don. »

    Si Harry en eut le souffle coupé, il devra vite se reprendre parce que ce n’était que le début.