• Réécriture c38

    En début décembre, Ran fut invitée à diner avec Yuki pour fêter l'anniversaire de ce dernier alors que celui-ci avait refusé tous les derniers invitations qu'elle ait initié.

    Elle ne se plaignait pas vraiment, cela lui faisait toujours plaisir de passer du temps avec son ami, mais après l'annonce consécutive des fiançailles de Shinji et Shiori ainsi que de Tsubasa et Kanae, Ran craignait presque que Yuki la prenait en privée pour en faire de même. Bien qu'elle serait bien surprise de découvrir de l'identité de sa partenaire, n'ayant jamais entendu parler d'une.

    Remarque, c'était de même pour Shinji. Elle ignorait qu'il s'entendait si bien avec Shiori pour que les deux décident de s'accoupler dès leur diplôme obtenu.

    Il l'avait annoncé dès son dix-huitième anniversaire passé et Koizumi Tsubasa en profita pour faire son propre annonce, maintenant que Aikawa Kanae avait fêté ses 18 ans il y a une dizaine de jours de cela.

    Ran ne disait pas qu'elle pensait que l'engagement de son ami Shinji et la fille qu'elle cherchait à se lier d'amitié depuis deux ans était purement politique mais elle pense qu'il y avait de ça. Shinji avait sûrement été poussé à se trouver une compagne avant qu'il ne soit trop croulé par ses devoirs de bureaucrate et Shiori avait besoin de se caser avant que sa carrière de joueuse de tennis sportive ne ruine son image de jeune fille. Après, les deux pouvaient aussi très bien s'entendre et en être venu à s'accorder la décision ensemble.

    Qu'en savait-elle ? Personne ne lui avait rien dit et elle n'avait pas demandé.

    - À quoi tu penses ? Lui demanda Yuki alors qu'ils entamaient le dessert composé de fruit de saison.

    Ran se servit un morceau de kaki, nota que la texture était bien juteuse et savoura la saveur sucré du fruit avant de répondre.

    - Le temps passe vite. Je ne pensais pas déguster une salade d'avocat et grenade au côté d'un ensemble de fruit frais.

    - Tu es celle qui a commandé la salade en guise de dessert.

    - Oui, certes, mais c'est parce que le restaurant proposait les dits fruits.

    - En dessert, insista Yuki.

    - Ils auraient pu faire une salade de fruit, hein, je ne suis pas en tort d'avoir commandé ces fruits en particulier.

    - Tu veux surtout avoir le dernier mot.

    - Je ne vois pas de quoi tu veux parler, termina-t-elle en gobant ses derniers morceaux de mangue et ananas.

    Parmi les morceaux de kaki, et d'avocat et grenade, bien entendu. Cela signifiait que sa bouche était trop pleine pour parler, concluant ainsi la conversation car Yuki était bien trop poli de continuer à discuter alors que son interlocuteur avait la bouche occupée.

    Au bout d'un moment, le serveur vint les débarrasser et poser l'addition que Yuki s'en occupa, étant celui qui l'avait invité. Le voyant régler avec une carte de bancaire en sans contact sans regarder le montant total, Ran se demanda s'il n'avait pas à craindre de la somme qui pouvait se montrer affligeant dû à la qualité que le restaurant offrait était dû à ses inventions dont il a été commissionné. 

    - Dis-moi, à quoi étais-tu occupé ces derniers temps quand je te proposais de sortir ? 

    - Tu ne t'en doutes pas ? J'avais des conférences pour présenter mes inventions et des rendez-vous pour les vendre à un prix intéressant, accompagné de ma mère.

    - Oh, elle est comptable en plus de bancaire ? 

    - C'est juste, ça, tu l'as bien déduit.

    - Je ne voulais pas assumer, surtout. Je me souviens que tu n'as jamais bien réagis quand je le faisais.

    - Très bien, tu marques un point. Je suppose que mon emploi du temps n'est pas évident pour tout le monde. Mes présentations ont été assemblé dans une même période comme je venais de célébrer mes 18 ans, mais en week-end pour ne pas faire obstruction contre mes devoirs envers Sakura Gakuen, et avec la période d'examen avancé pour ceux de la classe S, je n'avais que ce jour de libre pour répondre à ton invitation.

    - Alors c'était bien en réponse à mes invitations, j'aurai dû être celle qui t'invitais !

    - Laissons donc le sujet de celui ou celle qui invite l'autre, le principal est qu'on passe du bon temps.

    - Est-ce que c'est une pique par rapport au dernier événement que j'ai organisé et qui s'est fini à l'eau ? Littéralement.

    Yuki fit mine d'hausser les épaules avec nonchalance.

    - Disons que j'étais cloué au lit pendant trois jours, me donnant à repenser à deux fois avant d'attrapé une fièvre aussi stupidement.

    - Pas de ma faute si tu as une santé fragile. Tu me rappelles Tsuki-san, tiens.

    - Je croyais que tu commençais à avoir une idée après avoir assisté à mes blessures à chaque excursion hors Tokyo.

    - Mais c'était juste pour Nagano ! Et c'était des blessures, comme tu l'as dis, pas ta santé même. Et puis, tu m'as suivi.

    - Qu'y puis-je ? Tu as une personnalité entraînante.

    - Est-ce que c'est censé être un compliment ? 

    Difficile à déterminer quand Yuki la regardait avec des yeux riants mais le reste du visage sérieux. Ils continuèrent de parler, notamment des derniers inventions du jeune homme, quand Ran dû s'absenter pour un passage aux sanitaires avant de terminer la soirée.

    Elle se soulagera assez rapidement, ne s'étant pas remplit la panse, et se refit une beauté qui consistait à tresser ses cheveux quand la porte s'ouvrit pour laisser entrer un homme. Elle le savait pour avoir vu son reflet dans le miroir et trouvait cela étrange et inapproprié comme les toilettes du restaurant étaient séparés par genre. Puis, pensant que cela pouvait être un personnel du restaurant qui voulait lui passer un message, elle se tourna pour le lui demander.

    Sauf que, manque de pot, son hypoacousie se manifesta à ce moment et elle ne put entendre ce que l'homme disait ou encore comprendre en lisant sur ses lèvres comme elle s'est tournée en mi phrase. Toutefois, elle sut qu'il ne voulait pas du bien lorsque ses lèvres s'ourlèrent dans un sourire parfait.

    Un sourire qui lui rappelait étrangement Haru et Tsubasa, de par leur apparence parfait mais cachant un côté bien sombre. 

    Elle recula jusqu'à se cogner contre le lavabo et s'apprêtait à lever une jambe pour donner son fameux coup de pied retourné, mais l'homme fut plus rapide. Il sortit un mini appareil de la poche intérieure de son costume et la pointa au niveau de son torse. Ran sauta sur la côté pour éviter le projectile mais même son super réflexe ne la sauva pas de la charge qu'elle reçut au bras et qui paralysant le reste de son corps en un instant.

    Son corps s'effondra à terre alors qu'elle sentait le lavabo encore son dos. Sa vision s'assombrit le temps que la douleur traversait son corps entier et l'instant d'après, elle voyait l'homme juste devant elle. Elle n'avait pas senti son corps être soulevé mais c'était ce qui venait de se passer pour que le visage de l'agresseur soit à son niveau et invectivant des mots incompréhensibles pour son état déphasé et anesthésié par la douleur.

    Soudain, une supplice encore plus atroce envahit son corps. 

    Elle comprit alors comment elle était maintenue en l'air en sentant se respiration être coupée. La paralysie de la décharge s'atténuent un peu pour laisser place à la torture de la strangulation dont elle était victime. Même sans son ouï, elle savait que les os de son cou allaient se rompre et causer sa mort.

    Son instinct de survie lui disait de lever un pied pour donner un coup là où il faut ou encore de bouger ses mains pour libérer la pression autour de sa gorge mais ses membres étaient engourdis par la première attaque neutralisante et peinaient à recevoir l'ordre du cerveau qui s'alarmait violemment du manque d'oxygène.

    La vue recommençant à s'obscurcir par des petits points noirs et toujours aucune progression de son audition, Ran sentit ses paupières s'alourdir et se fermer. Elle lâcha son dernier souffle en s'excusant auprès d'Haru, songeant que malgré tous les fois à lui enseigner des techniques d'autodéfenses elle allait trépasser sans s'être défendue et comme une moins que rien dans les toilettes pour femme. 

    Puis, l'etranglement s'arrêta et elle rouvrit les yeux pour se trouver dans les bras d'un homme qui écoutait si son souffle était encore présent. 

    Il dut aussi entendre des sons que sa gorge produisait avec désespoir car il la déplaça doucement en position latéral de sécurité tout en vérifiant son pouls à son poignet qui n'était pas sous son cou. Elle aurait voulu lui dire qu'elle n'avait pas l'impression d'être sur le point de vomir ou quoi et qu'il était inutile de disposer dans une telle position inconfortable mais il semblerait que sa langue ait subi le même effet apathique que le reste de ses muscles et ne recevait pas le signal que son cerveau envoyait, restant léthargique et impotent contre son palais. Ce qui ne l'aidait absolument pas à respirer mieux. 

    Elle resta un long moment ainsi, toujours incapable de contrôler à nouveau son corps ou même d'entendre quoique ce soit et crut que son saveur l'avait abandonné sur le carrelage des sanitaires d'un renommé restaurant quand le visage de Yuki entra dans son champ visuel.

    Le pauvre était dans un état émotionnel misérable, une expression d'inquiétude qu'elle n'avait encore jamais vu sur ses traits, même quand il s'est blessé les deux fois à Nagano. Remarque, elle n'était pas restée la deuxième fois pour le voir au réveil et il avait peut-être montré une expression encore plus miséreuse. Toujours était-il que Ran se fustigeait de ne pas être capable de le rassurer et calmer la souffrance sur son visage.

    On la déplaça à nouveua et elle se demanda si les secours étaient arrivés et allait l'emmener à l'hôpital pour des soins plus intensifs et elle se demandait ce qu'elle ressentait dans un tel cas. Elle était assez consciente pour savoir que cette perspective ne l'enchantait guère surtout quand sa famille allait apprendre pourquoi un tel voyage mais en faisant un tour mental pour rallier tous ses muscles, aucune ne répondit favorablement et passer un moment avec le personnel médical pour avoir des soins semblait être la meilleure solution 

    Or, ce n'était absolument pas ce qui se passait.

    Son sauveur lui montra enfin son visage et Ran prit quelque seconde pour le reconnaître. Il ne chercha pas à la parler, ayant probablement supposé que les séquelles d'une strangulation lui a fait perdre la capacité d'échanger comme des humains, et vérifiant seulement que sa respiration était revenue à la normale avant de la prendre dans ses bras pour l'emmener dans un lieu inconnu. Car il la recouvrir d'un tissu pour voiler sa vue. Et Yuki était d'accord car il lui échangeant un dernier regard tout en lui caressait la joue avant de disparaître de sa vue.

    Par la suite, elle aurait voulu dire qu'elle sentait être transportée mais son corps était encore et toujours endolori par la première attaque et elle ne ressentait rien du tout d'autre que sa respiration qui devenait plus saccadée alors qu'elle se rappelait d'où elle avait cette impression de déjà vu.

    Car l'homme qui l'a sauvé lui était bien connu, il avait d'ailleurs déjà pratiqué un tel mascarade avec elle, la faisant sortir d'un établissement recevant du public de catégorie restaurant en dissimulant sa présence caché sous un voile, monsieur Kono du groupe yakuza Kanon. Si tel était bien son nom.

    Elle se demanda quelles étaient ses intentions cette fois-ci et si la sauver était vraiment son but ou bien l'emmenait-il encore dans un lieu de rendez-vous pour attirer son père. Ou Nari, tiens.

    Entre plusieurs respirations hachés qui meurtrissait son corps déjà faible, elle finit par perdre conscience, se reposant contre son sauveur du jour et antagoniste récemment.

     

    Elle reprit conscience bien plus tard, son père à son chevet.

    Celui-ci procéda d'être à ses petits soins, la rassurant qu'il était avec elle et qu'elle n'avait plus à s'inquiéter de rien.

    Elle aurait voulu le rassurer à son tour qu'elle n'était pas effrayée ou quoi mais elle fut prise d'une quinte de toux qui lui brûla la gorge. Elle cru recracher du sang tellement le fluide qui en ressortait était aqueux. Sauf que ce n'était rien d'autre que sa salive agglutiné à la paroi de sa gorge, qui, comme le reste du corps était bien trop engourdi pour travailler pendant sa petite somme.

    Elle remercia son père qui lui tendait patiemment un verre d'eau qu'elle avala goulument pour soulager la douleur. Puis, deux autres qu'elle finit aussi rapidement. 

    Une fois calmée, elle put remarquer qu'elle ne se trouvait pas dans une chambre d'hôpital ou même quelque chose d'approchant car tout le mobilier était bien trop sombre pour être une salle de soin, bien que la pièce même était très propre au point d'avoir une odeur stérile.

    - C'est fini, Ran, je suis là.

    - Où est-ce qu'on est ? 

    - Chez quelqu'un qui nous ai venu en aide. Leur guérisseur t'on déjà prodigué les soins nécessaires mais ils te conseillent de ne pas trop t'agiter. 

    - Pour une fois, je vais écouter. J'ai encore le corps entier anesthésié et je crois bien que ma voix est cassée.

    - Cela s'en remettra avec du repos. Et en buvant beaucoup d'eau, tu t'en doutes.

    - Urh, c'est comme la fois où j'ai été drogué et la comsommation d'eau en grande quantité allait m'aider à retourner sobre. Attends, est-ce que j'ai encore été drogué ?

    - Techniquement, mis sous sédatif. Pas assez puissant pour annihiler mais juste assez pour tranquilliser des reptiles afin de traverser leur écaille.

    Et le seul munition en contact avec elle via le bras fut suffisant pour la terrasser. Son père lui tendit un autre verre d'autre qu'elle termina 

    - Pourquoi est-ce qu'il avait ça ? Et c'était qui même ?

    Avant que son père ait pu ouvrir la bouche, une nouvelle voix s'introduit dans la pièce à la porte ouverte. 

    - Je pense que je suis plus à même de répondre. C'est un produit qui m'a été commandé par des amateurs de reptiles de compagnie. Il a une forme de stylet et peut techniquement fonctionner comme tel afin de ne pas attirer de soupcon, les munitions de sédatifs sont aussi grands qu'une mine de crayon et sont déclenchés à partir de l'agrafe. Et certes, un tel moyen rend douteux quant à leur sentiments envers les dits animaux, mais j'avais aussi créé un contre-effet du sédatif si incident il y avait, lequel on te l'a appliqué. L'identité de l'homme est pour l'instant gardé sous silence, mais je peux te dire que c'est un de mes clients qui a participé et gagner l'enchère lors de la présentation de l'appareil.

    C'était donc quelqu'un de fortuné pour se permettre de s'approprier des inventions de Yuki, dont elle avait maintenant souvenir qu'ils en avaient parlé plus tôt dans la soirée. S'ils étaient toujours dans la même journée. 

    - Il est quel heure ? 

    - Minuit passée. 

    - Ehhh, kaasan va s'inquiéter. 

    - Je lui ai dis que tu allais passer la nuit chez un ami. 

    - Qui ? Yuki-kun ? Fit-elle en jetant un coup d'œil au concerné qui la regardait toujours avec une mine inquiète. 

    - Pourquoi pas ? Madame Kishimoto nous couvrira assurément.

    Apparement, l'homme était assez réputé pour ne pas ébruiter l'affaire. Tellement que Ran ne fut même pas hospitalisée pour assurer de son état mais traiter dans le plus grand des secrets dans un endroit tenu par quelqu'un de pas forcément bien vu aux yeux de l'état.

    - Mais, juste pour être sûr, on n'est pas chez les Kishimoto ? 

    Les deux hommes en face d'elle secouèrent la tête sans vouloir développer. 

    - Tu peux le dire, tousan. Nous sommes chez les Kanon, n'est-ce pas ? Je sais que c'est Kono-san qui m'a sauvé la vie. Enfin, si c'est bien son nom.

    Son père fut à la fois rassuré de sa déclaration et peiné d'avoir la confirmation qu'elle a échappé à la mort de sa propre bouche.

    - Je pense que nous sommes dans un quartier du groupe, Kono-san m'a appelé pas plus tard le dîner fini pour m'annoncer de ton état. À mon arrivé, ils se sont déjà chargés du coupable et le tiennent prisonnier dans leur cellule spéciale. Ton ami Kishimoto m'a assuré que votre sorti du restaurant a été tenu secret par le personnel comme un des membres était en fait quelqu'un du groupe Kanon, facilitant le départ incognito.

    - On sait pourquoi il m'a attaqué ? Dans les toilettes des femmes, qui plus est ? 

    - Pour faire court, c'est un malade mental, lui dit Yuki avec une voix bougon. 

    Sûrement s'en voulait-il d'avoir vendu sa création à un tordu. 

    - Et pour la version longue ? 

    - C'est un perfectionniste qui aime que la société se déroule comme il le souhaite. Comme il vit en cité, les citoyens sont carrés et respectueux. Comme il travaille dans le secteur zoomalier, ses animaux exposés sont dressés à la perfection. Et comme il est japonais et riche, il veut que tous ceux de bonne famille soient aussi parfait qu'il veut. Or, votre position d'handicapé ne lui va pas.

    Ran dut enregistrer le fait que Kono apparut dans la chambre à son tour et analyser ce qu'il venait de dire. Pour un compte-rendu plus long, elle était gâtée, entendant même ce qu'elle n'avait pas besoin.

    Son père envoya d'ailleurs un regard noir à monsieur Kono qui ne cilla pas sous le coup de pression et continuait de regarder Ran avec son regard froid et dur. Celle-ci déglutit distraitement mais fut facilement démasqué par une nouvelle quite de toux. Yuki lui tendit une bouteille d'eau avant que son père ait pu lui servir son verre.

    On pouvait donc supposer que ce riche homme d'affaire s'est procuré du sédatif pour dresser ses reptiles afin de les user sur des handicapés pour se débarrasser d'eux sans faire de bruit. Ce sont il aurait pu réussir avec Ran s'il ne s'était pas fait attrapé par monsieur Kono du groupe yakuza Kanon. Avant même qu'elle ne puisse questionner sur la raison de leur intervention, Kono reprit la parole sous les yeux foudroyants de monsieur Sakura.

    - L'intervention des Kanon est uniquement dû au fait que cet homme s'est attiré les foudres du groupe dernièrement et était sous surveillance constance, surtout après avoir découvert de son appropriation d'un produit créé par Kishimoto Yuki, comme la plupart de ses inventions ne passent pas par la consultation éthique du gouvernement et pouvant se trouver potentiellement dangereux.

    Comme là. Un client qui usait des produits sur les humains pour faire le mal.

    - Nous l'avons observé vous observer toute la soirée avant qu'il ne salue Kishimoto Yuki une fois qu'il fut seul puis de le laisser en prétextant emprunter les sanitaires. Il usa le sédatif sur un des personnels pour causer du grabuge et en profiter pour s'introduire dans les toilettes des femmes. Et pendant que tout le monde tentait de secourir leur collègue, il attentait votre vie. Vous n'avez droit à la vie sauve que grâce à notre membre qui a remarqué que la porte avait ouverte en même temps qu'un employé chutait, concluant donc que le coupable s'est caché ici.

    - Merci. 

    Un peu trop sec, peut-être, mais Ran ne savait pas comment réagir avec appropriation à cet instant. 

    - Il n'y a pas de quoi, on ne faisait que régler nos affaires, vous vous êtes juste trouvé au mauvais moment et endroit. On a dit qu'on allait s'occuper de lui, mais je pense que vous voulez un dédommagement de sa part que vous pouvez considérer comme don de silence. Bien sûr, cela couvrira largement vos soins aussi. 

    - Bien sûr, répéta-t-elle stupidement.

    Puis, il les laissa seuls dans la salle de soin, le temps que Ran se reprenne pour qu'ils puissent quitter le quartier résidentiel d'un groupe yakuza. 

     

    Dans les jours qui suivirent, Ran fut alitée au lit avec visite journalier à domicile d'une infirmière. Elle avait retrouvé sa voix et l'usage de son corps mais les marques autour du cou prenait du temps à disparaître.

    Et si elle poivait les dissimuler sous une écharpe par la saison fraîche, elle ne pouvait pas échapper aux questions une fois en classe. 

    Aussi, sa famille excusa son absence par une fièvre, ce qui n'était pas rare en cette période. Ran pouvait bien sûr dire la vérité à ses amis, mais il lui a été conseiller de garder l'événement secret et elle n'était pas vraiment d'humeur à parler à quiconque de la raison d'avoir été ciblé.

    Et rien que de penser que c'était dû à sa condition de handicapé lui minait le moral, la faisant agir comme si elle était vraiment fiévreuse. Elle portait constamment une mine morne que ses parents suggèrent qu'elle aille voir un thérapeute pour en parler, car ces médecins étaient tenu au secret médical, bien plus que n'importe quel branche. 

    Mais Ran refusa, ne voulant pas sortir de la demeure familiale. 

    Elle répondit aux messages de Yuki pour le rassurer, car il n'était pas en faute, mais avait du mal à se montrer enjouée et fut rassurée que ce n'était pas des échanges vidéo. Elle en fit de même pour le reste de la classe S, mais ne put évidemment pas échapper aux questions de son frère qui vivait sous le même toit qu'elle.

    Heureusement, il n'insistait pas beaucoup.

    Du moins, c'était ce qu'il voulait faire croire jusqu'à ce qu'il lui annonce au terme de la semaine de ses examens que lui et les membres du conseil des élèves passaient avant les autres élèves que les Sakura allaient partir en voyage et ce, à l'autre bout du monde.

    On rejeta immédiatement ses protestations pour ce qui est de ses examens à elle, qui allaient être ajourné à la reprise scolaire comme rattrapage puisqu'elle n'avait de toute façon rien réviser, n'ayant pas la tête à ça. Ce temps hors du pays servait autant à se rétablir émotionnellement que physiquement car les traces auraient bien dissipé d'ici là.

    La destination ? 

    Le Royaume-Uni, Londres pour être exact, comme monsieur Sakura avait aussi une convention d'architecte à cette période de l'année. 

    Ce fut ainsi que les quatre membres de la famille Sakura s'envolèrent pour un autre archipel une semaine avant la fin des cours du second trimestre pour un voyage de deux bonnes semaines car ils avaient reçu un somme d'argent non négligeable sur leur compte en banque. 


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