• Réécriture c17 (17jan a 19jan)

    Ran envoya une séquence de son trajet en l'hélicoptère en compagnie de Shin dans le groupe de la famille.

    Elle était couverte d'un casque antibruit qu'on distribue lors de la montée dans le très bruyant transport et disait quelque chose d'incompréhensible car vite noyée par la cacophonie que faisait le moteur.

    Quand on lui demanda quand est-ce qu'elle avait changé de partenaire pour la journée, elle répondit seulement qu'ils étaient en route pour Kyoto et allaient y rester quelque jour.

    Elle a bien fait de préciser, car ce qui devait être un séjour d'une nuit et un jour le temps de revoir ses amis de Kyoto s'était allongé de quatre jours et trois nuits.

    La première nuit, elle était censée la passer dans un ryokan que Shin avait réservé. Mais, surprise, surprise, Haru était déjà sur place et a insisté à ce que Ran dorme dans sa maison à Sakyo et dont Shin n'était pas invité car c'était un étranger.

    - Ah, mais Shin-kun, je ne t'ai pas offert de cadeau ! 

    Apparemment, la petite virée en hélicoptère était son cadeau de Noël pour elle. Or Ran avait seulement préparé des bons de massages juste assez pour Ryu.

    - Appelle-moi Shin-chan, ce sera mon cadeau. 

    Ran hésita. 

    - Je te ramenerai un cadeau demain ! Conclut-elle avant de partir avec Haru. 

    Un peu inattendu, Callel n'était pas venu avec Haru à Kyoto. Lui et la voiture étaient restés à Tokyo, soit garée dans le garage sous leur appartement, soit sur le parking devant le café à côté de l'académie. 

    Haru était venu depuis Tokyo en calèche.

    Tiré par deux cheveux qu'il dirigeait lui-même. Ran ne demanda pas comment il a fait, elle songea qu'elle ne voulait pas savoir et fut seulement satisfaite de savoir qu'une fois avoir usé leur utilité, il a confié la calèche et les cheveux aux autorités locaux. Car Haru était loin d'être stupide pour laisser ceci sur la voie public.

    Une fois chez les Yamamoto, elle revit son père Nagisa qui lui sourit avec politesse pour la remercier d'avoir cuisiné le dîner, mais Ran avait comme l'impression que l'homme l'avait déjà oublié et devait la prendre pour une fille au pair. Ou alors une autre fille perdue que son fils s'était mis à l'idée d'élever. Elle ne vit pas la mère de la famille, qui vivait à Osaka, et fut invitée à dormir dans la chambre supplémentaire. 

    Le lendemain matin, ce fut autour du petit-déjeuner qu'elle remarqua que le père était déjà parti travailler et elle se demanda si son ancien tuteur Yuuya se levait toujours aussi tôt pour aller travailler, vu qu'ils étaient de la même boîte.

    - Au fait, Haru, tu n'as pas de cadeau pour moi ? 

    - Ma présence et mon hébergement ne sont pas suffisants ? 

    - Si, mais... Bah, si. 

    Surtout qu'elle ne l'avait pas prévenu qu'elle était partie pour Kyoto et aurait pu complètement oublié de l'informer jusqu'à leur rendez-vous avec leur ami. 

    - Dans ce cas, ma présence est aussi mon cadeau, dit-elle avant d'être rapidement coupée.

    - En fait, tu sais quoi ? Tu as raison, j'ai un cadeau de Noël pour toi. Finis de manger, on va aller à leur rencontre.

    - Ce n'est pas encore l'heure de rendez-vous. 

    Il souleva un sourcil et elle comprit qu'il ne parlait pas du rendez-vous prévu, mais encore d'autres gens. Et qui d'autre connaissaient-ils a Kyoto que leur camarade di lycée ?

    Leur famille d'accueil, bien évidemment. 

    Shin eut exactement la même idée et se trouvait déjà en face de la résidence des Tsukimori en de belle compagnie.

    - Ryu-kun ? Kishimoto-kun ?

    - On a aussi décidé de visiter Kyoto et vu que Yukkun a créé une nouvelle invention qui permet d'emmagasiner de l'énergie via la force véloce, je me suis dit que le meilleur moyen de le tester est encore sur le shinkansen.

    L'inventeur en question était le seul posé contre un boîtier assez grand pour être un fauteuil et conservait une expression des plus ennuyés d'être présent.

    - Et vous vous êtes retrouvés ici, comme par hasard ? Releva Haru.

    - On a rejoint Shin parce que celui-ci est le seul qui m'a piqué ma partenaire. Mais quelle surprise de découvrir qu'il se l'est aussi fait piqué.

    - Attention, tu formules comme si Ran était un objet.

    L'intéressée avait déjà changé d'attention et regardait la silhouette qui arrivait au loin de la rue et alla l'accueillir avec son panier de fruit dans les bras.

    - Ginta-jiisan ! Vous venez visiter Nao-san et sa famille ?

    - Oh, Ran-chan, je viens seulement déposer ce que notre mère a préparé.

    - Oh, allons-y, ensemble. Haru et moi allons justement frapper à la porte. Et avec d'autres invités aussi, ajouta-t-elle en jetant un coup d'œil aux trois gars. 

    Ces derniers ne dirent rien mais s'invitèrent chez les Tsukimori quand la maîtresse de maison leur ouvrit la porte. Si elle fut surprise de voir son frère, elle n'eut pas le temps de protester de voir entrer trois jeune hommes inconnus comme Ryu ne tarda pas d'user de son charme. Rapidement prise par le nombre, Tsukimori Nao accepta trois lycéens en plus de ses deux anciennes charges pendant que les jumelles Manami et Masami acceptaient les présents des invités comme des cadeaux de Noël. Comprenant plusieurs paniers de fruit venant de Ran et Haru et des garçons qui ont été bien élevés, et des sacs de courses de légumes comme les pommes de terre et champignons séchés.

    Au cours d'une discussion autour du fait que les jumelles de sont percées les oreilles alors qu'elle étaient encore au lycée ce qui était interdit et mal vu, le sujet tourna tendu quand les jumelles portèrent l'attention sur leur oncle, qui avait encore plus une mauvaise image. L'atmosphère devint intense entre le frère Ginta et la sœur Nao qui se plaignait du manque de maturité de son aîné qui vivait toujours au chevet de leurs parents en dépensant tout son argent que le peu de ses commissions lui valaient sur des figurines de robot et l'aîné qui se défendait en disant que chaque nouvelles figurines qui sortaient et qu'il s'en procurait sont tous des éditions limités et donc de qualité excellent, leurs invités purent établir que Akashi Ginta était un neet il y'a peu et qu'il était fan de la série Gundam. Haru et Ran l'auraient rencontré quand ils avaient 8 ans, les jumelles 12, et alors que tout le monde le critiquait sur sa manière de dépenser l'argent, Ran fut la seule à l'inspirer à vendre des figurines qu'il faisait facilement avec n'importe quel matière. Si les modèles Gundam ne se vendaient pas, ses commissions lui valaient plus et Ginta utilisaient alors cet argent pour s'acheter la dernière collection de sa série favorite.

    Pour les gars qui rencontraient un otaku pour la première fois, ils furent bien évidemment affligés, mais prirent quelque peu pitié de l'homme quarantenaire, célibataire et qui mangeait mal, vu ses joues creuses. Et aussi jugeurs de la manière dont il traitait Ran différemment des autres. Cela pouvait être expliqué par la gentillesse de celle-ci et qu'il ne la considérait que comme une muse, mais d'un point de vue extérieur, ce n'était pas joli ce favoritisme.

    Tsukimori Nao leur sauva de la situation en demandant à ses filles de faire visiter la ville comme c'était leur but premier pendant que Ran et Haru allaient rejoindre leurs amis car elle avait encore à discuter avec son frère avec qui elle ne voyait pas énormément comme il s'enfermait dans sa chambre avec sa série d'animation.

    Connaissant le caractère de son ancienne tutrice Nao et des sœurs adoptives, Ran prit rapidement la tangente avec son ami pour rejoindre leur ancien lycée qui était leur point de rendez-vous.

    Car ses amis tenait un mini concert à leur camarade de lycée afin de promouvoir leur talent musicaux et d'amasser quelques supporteurs avant qu'ils ne signent pour être professionnels.

    Ran vociféra avec les autres fans de la foule en songeant que si elle n'était pas allée à Tokyo retrouver sa famille biologique, elle aurait été sur scène avec eux. Si son otite ne se serait pas empiré dû à son syndrome de Turner. Elle aurait été la pianiste à côté de So comme batteur, Raito comme bassiste et Futa en chanteur principal. Elle aurait aussi pu ajouter une touche féminin avec Futa, balançant le quota fille-gaecon. 

    Au bout de trente minutes environ avec des chansons cover de The GazettE mélangés à quelque chansons originaux vers la fin, le concert prit fin avec beaucoup plus de spectateurs qu'au début, lycéen et étrangers mélangés. Le puclic lycéen n'hésitait pas à parler et féliciter les trois musiciens qui firent tout le chemin pour rejoindre là où les attendaient Ran et Haru. 

    - L'image de la gothique Lolita te va a ravir, sourit Haru.

    Le compliment froid fut bien recueilli, Futa sourit avec autant de froideur. 

    - C'est pour promouvoir l'image du groupe. Et puis, on me prend souvent pour une fille, pourquoi ne pas utiliser à mon avantage ? 

    Si les boucles blondes qui lui tombaient en ce moment sur ses épaules étaient fausses et sûrement dû à une perruque, Tsukishiro Futa était vraiment blond de naissance et avait aussi réellement des yeux bleus sans porter des lentilles comme on le faisait remarquer. C'était un métis de père hollandais aujourd'hui décédé et d'une japonaise Tsukishiro Mika.

    - Et puis, au moins la robe est assez épaisse pour le garder au chaud, commenta Raito. 

    Comme madame Tsukishiro l'élevait seule depuis ses 9 ans, elle n'arrivait pas à jongler entre l'éducation de son fils et son travail et Futa en souffrit pas mal, grandissant avec une santé très fragile.

    - Vous avez fait du bon travail, les gars ! Avec cette exposition de vos talent, les gens vont s'attendre à plus et faire parler de votre réputation !

    - Tu n'as que des mots maintenant qu'on est sur scène, mais tu nous as salement lâché il y a trois mois. Tu aurais pu nous prévenir que tu changeais d'école et nous tenir au courant. 

    - Raito.

    Komiyama Raito était un camarade de classe que Ran a connu depuis le collège, ayant été dans la même classe pendant trois ans et aller sur la quatrième si elle n'avait pas été transféré. Elle aimait croire qu'ils étaient proches comme il a aussi été le seul qui l'a tenait compagnie quand Haru avait disparu en Chine pour deux mois, mais le jeune homme était teigneux et n'avait encore jamais montré son affection. Elle supposait que c'était le max qu'elle pouvait espérer. 

    - Non, Raito a raison, So-kun. Je vous dois des excuses. J'ai récemment retrouvé ma famille biologique qui a toujours été à ma recherche depuis ma disparition et le temps que je m'adapte à eux et à mon nouveau lycée, je n'avais pas eu le temps pour vous recontacter, en plus de m'habituer à posséder moi-même un portable. Mes excuses ont l'air bien léger et je comprends que vous m'en voulez mais je suis justement ici pour faire amende honorable. Bien que vous n'êtes bien sûr pas obligé de me pardonner.

    - C'est proposé si gentiment.

    - Futa ! 

    Futa ne l'avait en effet jamais apprécié. Et Raito ne semblait pas prêt non plus à lâcher l'affaire. Heureusement que So a toujours été le plus gentil, Ran avait intérêt à se faire pardonner. Bien qu'il fut le plus grand du groupe, dépassant même Haru de quelques centimètres, le pauvre était un tendre et sensible et il a aussi été blessé de la voir disparaître sans un mot. Il n'y aurait pas eu de problème si Haru les avait prévenu, mais maintenant qu'elle savait qu'il n'a jamais été élève du même lycée qu'eux accouplé à son attitude distant, elle avait comme l'impression que cela ne lui avait jamais traversé l'esprit de leur tenir au courant même s'il avait leur numéro dans leur portable.

    - Enfin, je ne peux pas parler au nom de tout le monde, mais je suis content pour toi, Ran-san. Tu as toujours voulu appartenir et savoir que tu t'es démenée au point de ne pas avoir le temps de penser à autre chose signifie que cela s'annonce bien.

    Incrédule et touchée qu'il ait eu juste, Ran eut les yeux embrumés. 

    - C'est exactement ça, So-kun ! Merci d'être si compréhensif !

    - Ah, voilà qu'elle joue de ses larmes de crocodiles. 

    - Oui, enfin, c'est sa parole contre la nôtre. 

    - Oublie ces deux-là et viens à leur place manger chez moi. Ma mère a préparé le repas pour nous.

    - Ah oui, tu comptais nous dégager dès le début, en fait. Tu n'avais que l'intention d'inviter Ran, fit Raito.

    - Non, ce n'était pas ce que je voulais dire ! Je voulais inviter Haruki-kun et Ran-san à votre place pour vous punir parce que vous êtes désagréables ! 

    - Tu n'as pourtant dit qu'un seul nom, fit remarquer Futa.

    Impossible à répliquer contre ça, So ne fut qu'un amas de mots inintelligibles sous le sourire narquois de Futa. 

    - Allons, finis de taquiner votre ami et allons de ce pas nous mettre au chaud, leur dit Haru. J'ai été vendu à partir du moment qu'on a parlé de repas.

    So était vraiment le plus gentil, au point que Haru ne commentait même pas quand il est désigné par son prénom, acceptant facilement la familiarité du géant.

    La maison de So était impressionnante sans aller dans l'excès, car le grand nombre de chambre correspondait au nombre d'enfant que ses parents avaient. La taille conséquente était aussi permise car les deux étaient des sportifs de certain niveau avant qu'ils ne mettent au monde quatre enfants qui sont tous aussi sportifs qu'eux, bien que So dépensait son énergie dans la musique. 

    Hyuuga Asuna, ancienne joueuse de volley-ball, les accueilla avec chaleur, même si elle ne devait pas avoir prévu assez pour les deux inconnus qui se sont incrustés. Sans se laisser démonter, elle les traita tous avec égalité et leur demanda de bien se laver les mains avant de se servir à manger. Comme elle était boulangère et donnait des cours d'atelier de son temps libre, elle savait comment gérer des étudiants impatients souvent plus jeunes car on ne dirait pas, mais elle avait 57 ans. 

    - Merci de nous recevoir Hyuuga-san. 

    - Mais je vous en pris, vous pouvez m'appeler Asuna. Mon mari est absent pour le moment car il est allé sortir le chien, il reviendra bientôt. So m'a beaucoup parlé de vœux deux, Haruki-kun et Ran-san, c'est ça ? Quand il n'a ramené que Futa-kun et Raito-kun durant les vacances d'été, il avait été peiné que vous n'avez pas pu y être part. 

    - Oh, oui, c'est ma faute, Asuna-san. J'ai déménagé et transféré de lycée au cours de l'été et je n'ai pas eu l'occasion d'en informer aux garçons. Ce n'était que récemment que j'ai pu trouver du temps libre et passer quelques jours avant la fin d'année à Kyoto.

    Le repas se passa très bien, les garçons furent repus avec la quantité de pain et de plat présent et Ran discuta avec madame Hyuga, appréciant les récits sportifs de la femme et de son mari qui avait précédemment joueur professionel de basket, rencontrant sa femme aux olympiques, avant de se retirer pour devenir coach. 

    Quand ils terminèrent, d'autres invités arrivèrent. Enfin, invité était un grand mot car celle qui arrivait possédait les clés de la résidence, faisant donc partie des propriétaires. Pour cause, elle ressemblait comme deux gouttes d'eau à madame Asuna, mais se trouvant clairement dans la vingtaine. Si sa taille titanique pouvait prêter à confusion quant à sa vocation mais ses muscles prouvaient clairement qu'elle était une athlète professionnelle. Elle était accompagnée d'une jeune femme aussi musclée mais de taille plus raisonnable, bien que tout de même assez grande pour dépasser Raito et Futa.

    - Neesan ? Que fais-tu ici ? 

    À raison aussi, c'était la sœur aînée de Raito.

    - Raito... Eh bien, comme tu peux le voir, je suis venu passer la journée avec Tomoyo et sa famille, ne pensant pas un instant que son jeune frère serait ton ami. 

    - Le monde est petit, commenta Hyuga Tomoyo. Rena est donc la grande sœur du leader du groupe musical de So-chan. 

    - Je suppose qu'on peut dire ça. Qu'en est-il de Ninako-neesan ? Raito demanda à sa sœur.

    - Elle travaille aujourd'hui, mais on va la rejoindre une fois son service fini avec Tomoyo. 

    Raito eut une étrange réaction en écarquillant les yeux mais madame Asuna rompu la tension en proposant aux filles des collations après midi, ne sachant pas vraiment si elles avaient déjà déjeuner. Cela fut l'occasion pour les filles de se présenter officiellement à la maîtresse des lieux, oubliant alors la bande de lycéen.

    So leur proposa de passer le reste de l'après-midi dans sa chambre. 

    - Vous êtes tous grands dans la famille ! Fut la première chose que Rna dit une fois installés autour du kotatsu. 

    So était allé exprès le chercher afin que les membres du groupes puissent étaler leur feuilles de musique et travailler leur prochain concert. Ran s'y incrusta parce qu'elle ne voulait pas être écarté pendant que Haru découvrait la chambre comme si chaque recoin renfermait des secrets. Ce qui était probablement le cas pour ses yeux de génie.

    - Tu parles de Sota ou de Raito ? 

    Ran glissa un regard vers leurs deux amis en question avant retourner un regard prudent vers le métissé, qui n'était franchement pas très grand. 

    - Les deux.

    - Je crois que pour Sota, ça s'explique par le gène de ses parents. Quant à ma sœur et moi, on mange bien et elle fait beaucoup de sport. Elle est professeure de karaté.

    Puis, comme ils étaient sur le sujet, elle demanda ce que ses parents faisaient et s'ils avaient d'autres membres de la famille. Raito n'en avait pas et il trouvait qu'une sœur aînée était assez. Les deux grands frères de So n'étaient pas présents, un passant ses vacances en Argentine et l'autre était encore à Tokyo en ce moment avant de rentrer dans deux jours. Quand on lui posa la question en retour, elle parla avec enthousiasme de sa famille et aussi de son cas de jumeaux monozygotes de deux sexes.

    - Donc, tu as finalement un nom pour ton handicap ? Commenta Raito quand elle eut fini. 

    - Oui, le syndrome de Turner.

    - Et dire que tu te cachais dans le déni en disant que tu allais grandir et évoluer, tu peux oublier. 

    - En effet, je resterai éternellement dans une apparence prepubertaire. On me prendra toujours pour une enfant. Comme ce qui s'est passé à la patinoire. On m'a sauvé d'une situation et fit la leçon comme si j'avais le même âge que l'autre enfanr en mauvaise situation. 

    - Oh, hier ? 

    - Oui, Ryu-kun nous a emmener à la patinoire après. 

    - Un ami de ton frère, Rei, c'est ça ? 

    - C'est plus un camzre de Reikun. 

    Cross veut dire bonjour

    Bonjour toi, en voilà un bon chien ! Et tu aimes bien mon sac, hein ? Tu veux en faire un ami ? Je sais que c'est mignon mais je ne peux pas te le laisser.

    Parce que c'est le cadeau de ton petit-ami, hein. 

    Ce n'est pas mon petit-ami ! 

    Pas encore. 

    C'est pas à toi de dire ça ! 

    Oui, enfin faut pas se fourvoyer. Ce n'était qu'une question de temps. Tout comme cela aurait différent si tu serais rester. Et pourtant que j'ai fais de mon mieux pour que ce soit le cas. 

    Enfin, je pense qu'il est l'heure de rentrer. Vous voulez rester pour discuter ? Dit raito à Ran et Haru. 

     

    Raito ? C'est toi ? Rena a dit qu'elle passera la nuit ailleurs. 

    Je suis de retour, kaasan. J'ai aussi ramené des invités et j'ai croisé Neesan chez les Hyuga.

    Eh, je vois. On ne prévoit pas sa part alors ? 

    Non, pas besoin. Mais faudra ajouter deux couverts en plus. 

    Je compte sur toi. Je dois finir de corriger mes copies. 

    Raito lâcha un ton d'affirmation avant de traîner ses amis dans sa chambre. Pour une mauvaise surprise. 

    Un chat ? Tu as adopté un chat ? 

    Non, non, celui-ci traînait souvent dans le coin et sachant que tu allais arriver aujourd'hui, je me suis dit que j'allais la garder jsute pour voir ta réaction. 

    Tu connais mes sentiments dessus ! Je méprise cess creatures maléfiques ! Des êtres viles et mauvais pour nous humains ! Des ingrats ! 

    Oh, il risque pas. Je ne le nourris pas. 

    Ran fit alors une chose qu'elle n'aurait jamais fait devant quelqu'un d'autre. Elle feula vicieusement sur l'animal, qui réagit en retour en sortant ses griffes et tendant sa queue. Ran ne le laissa pas le temps d'attaquer et lui balanca son sac de chien pour l'etourdir. Chose faite, elle ouvrit la fenêtre de la chambre et envoya la boule de poil dehors pour refermer derrière elle. 

    Toujours aussi hostile.

    Heureusement que tu ne l'as pas nourri. Il était déjà gros comme un enclume. Si seulement il s'ecrasait comme un poids aussi. 

    Et sachant qu'ils retombent toujours sur le pas, tu t'es permise de commettre un tel acte ? 

    Franchement, j'aurai préféré qu'ils s'écrasent pour en avoir moins sur terre mais ils ont apparement neuf vies. Et tous plus sales les uns que les autres.

    C'est drôle que tu dises ça. Tu savais que les chats ne s'aimaient pas entre eux ? 

    Tiens donc. 

    Et tu savais que tu ressmebalis a un chat ?

    Huh ?! 

    Pas la peine d'être aussi offensée, c'est la vérité. Tu aimes avoir l'attention comme ces gremlins, tu manges quand tu l'entends et tu es aussi petite qu'eux. Et bien sûr, tu ne les aimes pas.

    Parce que ce sont des mendiants qui ne demandent qu'à être nourris et ne remercie jamais en retour ! Ce sont aussi des vagabonds qui n'ont pas un vrai foyer !

    Un peu comme toi ? C'est pour ça que tj les détestes, en vrai. Tu te retrouves en eux et leur image te déplaît car tu t'en veux d'être comme ça ?

    Pas du tout. Ils attirent l'attention mais ne veulent pas donner leur attention. Des monstres. 

    Ne sois pas si dure envers toi-même. Je suis content que tu ais retroiver ta famille. Fais de ton mieux pour les garder avec toi. 

    Raito pouvait se montrer gentil avec elle quand il voulait. Haru devait penser de même car il ne dit rien de tout la conversation, ni de la soirée. Étant seulement poli avec madame Komiyama, professeure d'université. 

    Le lendemain, Raito fut invité à rencontrer les gars de Tokyo sans So ni Futa, car le dernier n'avait pas vraiment envie de passer du temps avec Ran et encore moins Haru et le premier passait du temps avec sa famille qu'il ne retrouvait pas souvent dû à leur profession. Et parce qu'ils quittaient sa maison alors autant le ramener avec eux.

    - Tu es amie avec Kishimoto Yuki ? Le prodige en musique ?

    - Je ne suis pas son amie.

    Ran accepte la dénégation avec un sourire résigné. 

    - On est tous du même lycée. Sauf Haru, tu t'en doutes, vu qu'il n'a jamais été un élève normal.

    L'intéressé n'était même pas présent pour se défendre ou juste sourire de manière glauque. 

    - Oh, vous en avez parlé ? 

    - On me l'a fait découvrir. Mais oui, voici Kishimoto Yuki qui a gagné la première place au concours de talent de Osaka, Fujishima Shin et Ryu-kun. Les gars, voici Raito avec qui j'ai été dans la même classe depuis le collège. 

    - Il y a comme du favoritisme dans cette présentation.

    - Point du tout. Shin-kun, je crois que je t'ai parlé de mon groupe de musique à Kyoto ? Eh bien, Raito en est le fondateur et bassiste du groupe. Il y a deux autres membres, un chanteur principal et un batteur. J'aurai pu être là pianiste mais je crois que mon hypoacousie aurait été embêtant à la longue, donc, je n'aurai pas pu fleurir dans cette voie. 

    Ryu grimaça, si les autres devaient être au courant de tous ses symptômes dans les grandes lignes, lui seul était au courant que l'ouïe de Ran s'empirait plus le temps passait comme elle avait habitude de présenter une perte d'audition à un oreille à n'importe quel moment.

    Quand Raito essaya de connaître l'étendue musical de Kishimoto Yuki, Shin fit mine de regarder autour d'eux. 

    Du coup, il est où ton ami ? Encore en train de traverser la ville avec sa calèche ? 

    Ah non, il l'a laissé depuis avant-hier, ça. Tu le sais, on est venu à pied chez les Tsukimori. Comment ça s'est passé la visite de la ville avec les jumelles, d' ailleurs ? 

    Shin et Ryu eurent la même réaction. C'est-à-dire essayant d'être poli mais montrant clairement leur déplaisir d'avoir eu à échanger avec ces deux phénomènes humaines. 

    Yukkun avait heureusement son invention qui pouvait nous transporter comme aurait fait une trottinette électrique et quk pouvait tenir 5 personnes pour accélérer les choses. 

    Mais elles avaient de l'idée pour prolonger la punition jsuuq'au bout 

    J'espère que tu as eu meilleur moment. 

    Oh oui. J'ai découvert que la sœur de Raito était dans une relation romantique avec la sœur de So-kun mais aussi avec une autre fille, Ninako. Et j'ai découvert qu'on appelait ça le polyamour. Et aussi, Ryu-kun, le monsieur qui m'a sauvé d'un incident diplomatique à la patinoire. C'est un des grands frères de So-kun.

    Le monde est bien petit. 

    C'est que la sœur de So-kun a dit en découvrant que la sœur de Raito était sa petite-amie. D'ailleurs, le frère de So-l'un était en rencart avec son petit-ami. 

    Oui, ils avaient l'air bien intimes. 

    Est-ce qu'on est en train de commercer ? Dit Shin. 

    Je suis loin d'avoir fini. Tu demandais où étais Haru ? Il est allé téléphoner sa mère, on va justement aller la rejoindre à Osaka, bien que j'ignore ce qui lui prend si longtemps.

    D'autre complot, assurément. 

    Bref, ils rencontrèrent madame Yamamoto qui accepta d'accueillir son fils et son amie dans sa résidence et de rencontrer cette bande de lycéen malgré son emploi chargé entre les rendez-vous d'affaire pour signer des contrats et avec des avocats et autres hommes de droit pour acquérir des fonds et autres problèmes purement adulte. 

    Bien que ce fut court, l'entrevue permit a Ran de faire une idée d'où Haru obtenait ses gènes de beauté. S'il ressemblait à son père physiquement, ses cheveux soyeux venaient bien de sa mère qu'il aurait gâché en se colorant. Elle avait une attitude presque aussi dédaigneux que son mari quant à l'éducation de leur fils, ne réagissant seulement quand Haru lui dit ses derniers exploits et acquis victorieux.

    - C'est comme si tes parents t'ont eu seulement pour montrer que deux personnes attrayants ne pouvaient qu'engendrer une personne attractif.

    - Incroyable, tu es parvenu à les décrire seulement après avoir vu une fois ma mère et avoir entendu parler de mon père. 

    - Ne dis pas ça, Haru. Je suis sûre qu'ils t'aiment. 

    - Oh, ils aiment certainement ce que j'ai accomplis, mais le but premier de m'avoir est comme Fujishima a dit. Mon père a rencontre ma mère le premier jour d'université et lui a demandé la main car il disitat qu'avec son apparence et les cheveux de ma mère, ils allaient faire un magnifique bébé.

    - Ça incluait aussi leur froide intellectuel ?

    Haru se contenta de sourire. 

    - Séduite par mon père, ma mère accepta de m'enfanter très tôt, quand ils venaient d'avoir 19 ans afin que le corps de ma mère puisse se régénérer plus vite grâce à son jeune âge. Puis, au bout de trois mois, elle avait retrouvé sa forme qu'elle conserve aujourd'hui encore et tous deux s'épanouissent dans leur travail chacun.

    - Te laissant seul ? 

    - Avec la fille au pair Aida-san, celle qui m'a trouvé, n'est-ce pas ?

    - En effet, je crois bien que c'était à ce moment qu'elle intervient dans ma vie. Je ne saurais dire, je n'étais pas conscient à treize mois. 

    Les gars étaient persuadés que si. 

    D'ailleurs, s'ils devaient vraiment croire à son récit de naissance et d'après les mots de la fille au pair, il était aussi démoniaque à son tendre âge de 4 ans, il n'était pas étonnant qu'il soit devenu un psychopathe si aucun de ses parents ne s'est occupé de lui. 


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