• Réécriture c16 (15jan et 16 jan)

    En quittant Sakura Gakuen ce dernier jour de cours du second trimestre, Ran avait aussitôt oublié le discours de la principale qui avait eu lieu à l'instant dans le gymnase du collège et se dirigea promptement vers Ryu qui était aligné le long du mur avec les professeurs, collège et lycée mélangés, et Haru.

    - Tu as vu les résultats, hein ? 

    Les résultats des examens trimestriels étaient toujours directement affichés sur l'intranet pour la partie lycée au dernier jour de la semaine des épreuves même le professeurs avaient déjà fini de corriger. Si l'étudiant voulait les résultats d'une matière spécifique avant l'affichage, il n'y aurait que les notes du meilleur et du moins bon résultat, sans précision du nom. Et puis, comme il s'agissait d'une école d'élite, même ceux classés derniers avaient des résultats plus que correctes pour un lycéen, ayant suivi un programme aux niveaux bien plus avancés que n'importe quel autre lycée.

    - J'ai vu, tu as très bien travaillé.

    Elle s'est classée quarantième sur quatre-vingt seize élève de première année, maintenant sa place dans la classe B. Elle avait encore un trimestre dans la même classe que les filles et si elle continuait dans cette lancée, avec le soutien d'Haru bien évidement, elle pourrait même assurer cette position pour la deuxième année.

    - Alors... Ma récompense ? 

    Si Ryu avait été sérieux il y a deux semaines, alors leur rencart du 24 était maintenu et ce n'était pas juste une sortie compensatoire comme il s'est passé après les examens de mi trimestre. Surtout que maintenant il n'y aurait pas de fiancée sauvage qui va surgir ou encore qu'il annonce encore qu'il ne faisait pas de relation puisqu'un rencart signifie un début de relation.

    - Comme promis, on va passer la journée du réveillon ensemble et tu verras pourquoi Noël est une fête si spéciale pour certaines personnes.

    Exaltée par la confirmation, elle ne protesta pas quand Haru l'entraina hors du gymnase pour suivre la marée d'étudiant qui quittait l'enceinte de l'établissement. Elle fit aussi à peine attention quand il lui fit enfiler sa cape d'hiver mais remarqua que les élèves de deuxième et troisième années avaient d'autres pardessus, un manteau douillet ou une châle fourrure. Les collégiens n'avaient qu'un manteau double parure pour couvrir un uniforme tout aussi classique.

    Haru l'amena dans sa voiture et Callel démarra des que la portière fut fermée. Ran se souvint d'envoyer un message à son frère bien qu'elle ne savait pas où son ami l'emmenait.

    - Ça te dit d'aller à Kyoto passer le bonjour à tes amis ?

    - Mais, Haru, j'ai un rendez-vous le 24 ! 

    - Après le 24, alors. 

    - Je pensais passer du temps avec mes parents.

    - Dis leur de décaler pour le réveillon du nouvel an. Ou tu ne veix juste pas les voir ? Toi qui me demandais leur coordonnées ce septembre, pour ne pas contacté toi-même tout en te lamentant du futur raté avec eux.

    - Ce n'est pas ça, mais en général, ils sont occupés aussi en période de congé scolaire. J'ai pas envie de m'immiscer s'ils ont des projets prévus entre famille. 

    - Raison de plus pour les contacter par message avant. 

    - On utilise ton portable alors, enfin celui qu'on partageait, parce que ça va faire bizarre qu'ils reçoivent des messages d'un numéro inconnu. 

    Haru lui sortit son portable glissante avec clavier de la marque Mure, qui était définitivement différent du portable de la marque Pomme où il avait échangé son numéro avec Shin. 

    - Tu as deux portables, Haru ?

    - C'est maintenant que tu poses la question ? 

    Quand Ran ne sur comment répondre à l'accusation, Haru enchaîna en sortant le portable tactile.

    - C'est pour diffencier les vies. Et aussi pour aider à monter les vidéos de Callel avant qu'il les publie sur le net avec son portable. Et aussi, si je veux utiliser le portable pendant que tu souffres en cours.

    Haru était parfois trop honnête. 

    Bref, elle eut confirmation de ses amis de Kyoto qu'ils seront tous dans la ville le jour de Noël et Ran leur demanda à se voir, juste après son rendez-vous avec Ryu. Et ce soir, elle allait demander à ses parent de réserver le 31 pour la passer en famille. 

    Elle avait hâte. 

     

    Le 24 décembre, Ryu vint la chercher très tôt le matin. 

    - Vous vous êtes donnés rendez-vous à 8h du matin ? Qu'est-ce que vous allez faire ? Interrogea sa mère.

    - Tokyo Disneyland ! On ne va pas y rester la journée mais je voulais qu'on fasse des attractions, ce qui peut être faisable en une matinée si on y va très tôt.

    - J'imagine que Ryu-kun refuse de manger quoique ce soit du parc et a réservé un restaurant ailleurs.

    Depuis que Ryu avait changé de nom, mais que ce n'était pas encore officiel, Rei a changé d'appellation pour respecter le choix du concerné, marquant aussi le changement de statut de leur relation. 

    - Je le pense aussi. Il m'a dit qu'on ne sera pas servit de poulet frit mais de la dinde comme il se doit et un gâteau de Noël qui sera préparé sur mesure par un chef qu'il loue les exploits. Après, il m'a dit qu'on se fera des échanges de cadeau puis on profitera des décorations et illuminations le soir.

    - C'est assez charitable de sa part de penser à ton régime alimentaire, commenta seulement son père.

    - Eh bien, s'il veut être le prétendant de notre fille, il a bien intérêt à prendre en compte le syndrome et ses risques, releva sa mère.

    Le père de famille acquiesça muettement avant de terminer son petit-déjeuner. 

    - Un prétendant qui vous fait la cour, comme c'est romantique, cela me rappelle de mon temps avec mon tendre, commenta madame Aiko.

    - Surtout que de nos jours, les jeunes suivent moins la tradition et préfèrent des relations volatiles juste pour avoir de l'expérience, fit remarquer monsieur Tsuchiura qui devait songer à ses nièces et neveux.

    Ran se garda bien de dire que Ryu était comme ça avant de lui proposer ce rendez-vous qui prouvait le tournant de sa personnalité. Elle était aussi bien contente que Rei ne commentait non plus dessus.

    - Doit-on s'attendre à de pareil évolution pour Rei-san ? S'enquit madame Noda en gloussant.

    - Oh non, ce n'est définitivement pas mon champ d'intérêt. Et je suis plus occupé par mes études. 

    - Rei-kun, nous sommes en période de fête, il n'y a pas de mal à ne pas penser aux études de temps en temps, lui dit doucement leur mère.

    Rei consentit d'un hochement de tête avec un petit sourire.

    - Si je peux me permettre, Ran-san, assurez-vous de ses relations antérieurs avant d'entreprendre quoique ce soit. Bien que je n'essaie pas de contrôler votre vie, il vous serait plus favorable de gérer une relation en vérifiant que les antécédents de votre potentiel partenaire ne soit pas dangereux pour vous.

    Les inquiétudes de madame Ryuzaki étaient fondées, elle avait été présente quand Aikawa Kanae s'est comportée avec immaturité et l'avait physiquement agressé. Aussi, Ran opina facilement.

    - Assure-toi aussi via quel nom il se présente dorénavant et si tu souhaites vivre avec un tel nom.

    - C'est un peu tôt pour ça, kaasan. 

    - Dans ce cas, garde cette pensée dans un coin de ta tête, cela peut être utile.

    - J'ai l'impression que tu gardes beaucoup de rancœur sur quelque chose dont je n'avais pas le contrôle. Pas plus que ce jeune homme en a.

    - Les temps ont changé, je suis sûre que ce jeune comme tu appelles a plus de ressource.

    - Je suis sûre que c'est une histoire intéressante et je souhaiterai bien en savoir plus quand on sera à nouveua réuni dans une semaine ! Sur ce, je vous dis bonne journée ! 

    - Pense à allumer ta localisation, s'il te plaît, lui rappela son père.

    - OK. Je vous tiens au courant sur le groupe chat !

    Parce que bien sûr qu'ils en ont créé un après s'être promis de faire des efforts pour réparer les liens de leur famille. Il y en avait aussi un pour tous les locataires, sauf madame Aiko qui ne possédait pas de portable et monsieur Tachibana qui n'avait pas un smartphone. 

    Alors qu'elle sautillait hors de la salle à manger, Josh l'accompagna à mi-chemin jusqu'à la grande porte du manoir.

    - Si vous souhaitez que je vienne vous chercher, comme ça-t-il en français, envoyez-moi juste un message.

    - Merci de te proposer, Josh ! Répondit-elle dans la même langue. Je te dis à plus tard ! 

    Depuis peu, les deux ont repris à échanger en français mais retournaient à l'anglais lors des séances supplémentaires pour continuer de progresser ensemble. Sa mère disait que savoir alterner les deux langues était encore meilleur, alors ils faisaient aussi de leur mieux pour ça. Cela n'impactait pas le japonais de Josh qui continuait d'échanger dans cette langue avec les autres résidents du manoir.

    - Passez une bonne journée, mademoiselle Ran, dit-il assez fort pour que l'intru entende. 

    Ran le salua avant de rejoindre le dit intru, posé contre sa moto. Ryu lui tendit le casque accompagnateur en souriant.

    - Dis-moi, à chaque fois qu'on sort, tu es vêtue de pantalon cargo avec des t-shirt sans marque qui m'ont clairement l'air d'avoir appartenu à ton ami. Est-ce que tu n'as pas d'affaire de toi-même ?

    Ran verifia sa tenue qui correspondait bien à la description et songea qu'il n'était peut-être pas la meilleure façon de se vêtir pour un rendez-vous avant d'hausser les épaules. Malheureusement, Haru l'a tellement habitué à s'habiller de ses anciens affaires car aucun des deux ne voulaient demander au Tsukimori de leur fournir plus qu'ils n'auraient dû qu'elle n'a jamais pensé à mettre des jupes ou robes bien qu'elle aurait pu emprunter aux jumelles Manami et Masami. Et puis, elle était plus à l'aise en pantalon.

    - Techniquement, ce pantalon là est celle que j'ai acheté avec ma mère, celui d'avant qui ressemblait comme deux gouttes d'eau et qui appartenait à Haru a été abîmé. Le t-shirt est un cadeau d'Haru et il est très confortable et va par ce temps. 

    Elle avait aussi la veste polaire que sa mère a choisi et elle ne l'avait pas fermé seulement parce qu'elle venait de sortir, et parce qu'elle avait en plus une écharpe qui la tenait chaud.

    - Est-ce que t'es en train de te plaindre de mon style de garçon manqué ? 

    - Si ton allure me déplaisait, je ne t'aurai pas invité. Je pensais seulement que tu avais des affaires de seconde main et le fait que cela ait pu appartenir à quelque d'autre m'auraient dérangé.

    - Ooh, tu préfères que je porte tes affaires ? La taquina-t-elle. 

    Ryu eut un sourire plus narquois. 

    - Ce ne sera pas la première fois. Aller, monte, on a de la route à faire. 

    Le laissant changer de sujet, Ran s'installa sur le siège arrière et s'accrocha à sa hanche quand il prit place devant elle et se réjouit qu'il ne voyait plus son visage ainsi. En effet, suite à son passage chez lui, ancien chez lui, elle avait emprunté un ensemble de pyjama tout nouveau et un ensemble haut et pantalon pour le chemin du retour au manoir car ses vêtements de la veille avaient disparu. Et pour le coup, ceux-là appartenaient bien à Haru car elle avait laissé ses vêtements de sport chez lui après la mésaventure dans la salle de gym. Elle ne les avait jamais récupéré, d'ailleurs.

    Bref, elle n'avait pas remarqué à ce moment, trop nerveuse de retrouver ses parents et appréhendant la conversation qui allait suivre, mais maintenant qu'ils en repartaient, elle avait bien ses vêtements dans sa chambre et qu'elle n'a jamais reporté car ils étaient trop grands pour elle. Ils ont commencé à agir comme un couple avant que c'était le cas. Enfin, avant que cela ne fut le cas car ils n'étaient pas encore en couple. 

    Elle finit par cesser de se tracasser sur le sujet quand ils arrivèrent au parc de Disney et entrèrent sans faire la queue grâce à leur ticket V. I. P. Cependant, il y avait déjà du monde et ils durent tout de même attendre avant de faire les manèges les plus sensationnelles.

    Ryu, qui voyait que les gens préféraient aussi avoir quelque minute l'adrénaline plutôt que des manages plus calmes, leur fit d'abord passé par ceux-ci avant qu'il joue de son charme pour demander à des groupes de garder une place avec eux selon un calcul complexe pour connaître le prochain manège qui se libérera le plus vite.

    Ran se contenta de suivre mais devenait de plus en plus impressionnée par le résultat de la stratégie de toute évidence réussite.

    Ils quittèrent le parc un peu après midi mais encore dans les temps pour arriver à l'heure de la réservation du restaurant. Ran n'ounlia pas d'envoyer une séquence vidéo ou ils étaient dans une cabine de la grande roue sur le groupe de la famille. 

    Le repas fut excellent. Comme promis, rien n'était trop gras, trop sucré ou trop salé, ses parents pouvaient être rassurés sur son régime alimentaire avec Ryu qui surveillait tel un nutritionniste.

    Une fois le repas fini, Ryu insista de procéder à l'échange de cadeau avant qu'ils ne ressortent dans les rues froides de Tokyo. Ran agréa assez facilement, ayant le cadeau sur elle. Et considérant qu'elle était sortie avec rien d'autre que son manteau, Ryu ne devait pas s'attendre à grand chose que des feuilles.

    - Des tickets pour être exact. Ce sont des bons de massages spéciaux, par moi. Chaque billet te donne une séance de trente minutes, par moi, s'entend. 

    Elle finit sur un sourire très convaincant malgré le manque de réaction de son interlocuteur. En même temps, que pouvait-elle offrir à quelqu'un qui pouvait tout obtenir avec son argent de poche ?

    - J'apprécie et encore plus de ta confiance sur tes capacités. 

    - Promis, tu ne vas pas le regretter.

    - Quant à moi, je me suis permis de m'y prendre à la dernière minute, je t'avoue. J'avais en tête plusieurs options mais tu les as défaussé une par une tout au long de la journée, qui n'est même pas terminé. Au final, je me suis basé sur ta réaction lors d'un tour dans un magasin de souvenir du parc.

    Ran commença à tourner et retourner les scènes de ce matin mais ne se souvenait pas d'avoir une quelconque réaction qui aurait pu l'inciter à lui offrir quoique ce soit. Jusqu'à ce qu'on entra dans leur salle privé pour leur ramener un sac cadeau. Elle déballa et découvrit un sac à dos en forme de peluche d'un dalmatien.

    - Aww, un chien, j'adore les chiens ! 

    - J'ai vu ça, ce matin. 

    - Tu sais que Shiori-han a un chien ? C'est pour ça que je veux tant être son amie, elle est et a tout ce que j'apprécie !

    - Qui ça ?

    - Shiori-san, répéta-t-elle en oubliant son accent de Kansai. 

    Quand Ryu ne réagit pas, Ran se rendit compte qu'elle allait dire qu'elle voulait être amie avec une fille qui la considerait comme rivale en amoureuse pour le gars devant elle avec qui elle avait rendez-vous soi-disant amoureux justement. L'audace. 

    - Je...je ne connais pas son nom, mais je crois qu'elle est de la classe A. Première année. 

    Ryu eut un sourire mais son expression disait qu'il ne voyait toujours pas de qui elle parlait. Sûrement qu'il a fréquenté pas mal de fille de la classe A, peu importe le niveau. Et elle n'était pas sûre de vouloir connaître le nombre.

    - Bon, on va visiter les rues de Tokyo ? 

    - Il est encore tôt pour allumer les illuminations. 

    - C'est pas grave, j'ai pas encore eu l'occasion de visiter la ville même !

    Avec ça, il n'y avait pas d'autre choix que de se balader dans Tokyo pour la faire plaisir. Et puis, si cela leur donna l'idée d'aller patiner, c'était encore mieux.

    La patinoire était sans surprise rempli de monde, mais le personnel avait assez bien gérer pour que la piste ne soit jamais trop bondé entre les tranches d'horaire et les deux purent glisser sur la glace pendant un certain temps. Ils savaient tous les deux ce qu'ils faisaient mais ni l'un ni l'autre n'était expert et ils glissaient dans le même sens que le reste du groupe en tenant leurs mains gantées pendant que les maîtres en la matière glissaient à contre-sens à l'intérieur de la surface glacée. 

    Quand il commença à avoir un peu plus de monde, les deux s'isolèrent dans un coin avec Ran démontrant sa flexibilité qui ferait d'elle une patineuse artistique quand Ryu se redressa brusquement contre la barrière où il était adossé.

    - Attention, Ran...! 

    Un enfant était tombé derrière elle pendant qu'elle glissait en arrière en faisant des figures improbable pour amuser la galerie. Impossible pour elle de s'arrêter aussi brusquement, elle allait écraser le petit quand on l'attrapa soudainement par le côté et la souleva comme un partenaire de patinage artistique aurait fait. Elle resta en l'air pendant un moment, se faisant porté par un patineur inconnu avant qu'ils reviennent à leur place initial ou elle retrouva Ryu aider un homme relever l'enfant. Au moins. Ryu ne l'avait pas quitté du regard et aurait pu reconnaître la personne qui la portait si c'était un malfaiteur.

    Aucun risque, l'homme la déposa devant Ryu et tapota sa tête et celui de l'enfant avec bienveillance.

    - Attention, tous les deux. Ça aurait pu très mal finir. 

    Quand les deux acquiescèrent, il leur sourit gentiment du haut de son presque deux mètres avant de repartir avec l'homme qui était venu aux secours du gamin. Ran glissa vers Ryu, qui le rejoignit à mi-chemin.

    - Il m'a totalement pris pour ta petite sœur. 

    - Ça, tu n'en sais rien. 

    - Son sourire disait tout. 

    Ils durent quitter la piste quand il fut l'heure pour la patinoire de sortir la surfaceuse afin de remisser la glace. Ran pensa qu'il était alors l'heure de quitter. Au bon moment, car la nuit tombait déjà.

    Comme promis, ils découvrirent les magnifiques décorations que la ville s'y était prêtée. Les illuminations dans les arbres brillaient de milles feux et le grand sapin exposé sur la place était à couper le souffle. Loin d'être fini, Ryu l'emmèna en sommet d'un hôtel pour voir le paysage depuis les hauteurs. Sans contester, ça concluait bien la journée.

    - Je comprends mieux l'intérêt de cette fête maintenant ! 

    - Ce n'est pas vraiment fini, encore. 

    Elle quitta sa contemplation pour l'observer, attendant la chute. 

    - Pour les réunions entre amis, cela se termine par un restaurant dans un karaoke, mangeant de la pizza, mais pour les amoureux, ça finit autour d'un restaurant plus intimiste et parfois ailleurs. 

    - Est-ce un message subliminal pour dire que c'est le moment de nous embrasser ? 

    Ryu écarquillé les yeux par sa réponse avant de pouffer de rire sous la surprise. 

    - Est-ce ainsi que tu souhaites terminer la journée ? 

    - Ce sera une belle note à terminer, je l'admet, mais je maintiens toujours ce que j'ai dis même si toi tu as eu un changement de pensée. 

    - Et qui est ? 

    - Je n'embrasse pas au premier rendez-vous.

    Il accepta assez facilement son rejet et dit quelque chose mais dont le message fut noyé par un boucan infernal. En levant la tête, ils purent un hélicoptère approchait du toit de l'hôtel avant de se poser à quelque mètre d'eux.

    Ébahis par le à présent silencieux engin qui a coupé ses moteurs, ils furent plus choqué de voir qui en sortait.

    - Shin-ch-... Kun ?

    - Hey, Ran-chan, Ryu ! J'espère que je ne dérange pas ! Tant mieux, viens vite, Ran, on doit y aller avant qu'il ne soit trop tard ! Dit-il en la trainant vers l'hélicoptère. 

    - Euh, mais aller où ? 

    - M'enfin, ce n'était pas toi qui le voulait ? À Kyoto, bien sûr ! Je te l'emprunte, Ryu, fais attention sur le chemin du retour ! 

    Ne prenant pas le temps d'écouter la réponse de son ami ou encore de prêter attention au cri confus de sa partenaire, Shinji referma la porte du transport et le pilote reprit leur envol, pour Kyoto. 

    Ryu regarda l'hélicoptère rétrécir a vu d'œil, bien trop choqué pour réagir, avant de lâcher un rire incrédule. 

    Il sortit son portable et alla dans les contacts pour passer un coup de fil. 

    - Yukkun, j'aurai une faveur à te demander. 

    Il semblerait que sa moto allait rester garer dans le garage du restaurant pour un moment. 


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