• Partie un

                    La fille était apparue de nulle part. Cela Albi en était sûr. Il avait juste détourné son regard un instant de son frère qui faisait le pitre devant la grille pour plaire à celle qu’on appelle la reine des abeilles –oh, mais elle n’avait rien d’une reine mais tout d’une abeille qui gravite autour de ce qu’elle pense être du miel, et James avait tout d’un chasseur d’abeille et de celle-ci en particulier mais ça c’était une autre histoire- avant de laisser son regard circuler sur la rue devant leur collège. Au début, tout semblait normal, les élèves rentrant chez eux circulaient rapidement ou mollement, il y avait quelque fois des véhicules qui soit fonçaient soit klaxonnaient car de nos jours les jeunes sont de vrais racailles à traverser n’importe comment, jusqu’à ce son regard s’arrêta sur une ruelle sombre entre deux bâtiments. Celle-ci, comme le dit sa nomination, est obscure même de jour, il n’y avait jamais un être vivant –comprenant chat, chien, rat, oiseau et bien sûr humain- qui y accédait car non seulement cela débouchaient sur une impasse –autrement dit : un long mur de dix mètres ou autant qu’il y avait d’étage- mais en plus, aucune issu n’était disponible –c’est-à-dire ni porte, ni fenêtre qui relie aux dits bâtiments-. Al s’était toujours demandé pourquoi sa présence mais n’avait à ce jour obtenu aucune réponse. Et peut-être que là, il l’aurait. Une jeune fille venait d’en sortir ou tout du moins, elle se tenait à l’entrée, alors qu’il était sûr qu’elle n’y était pas avant. Et impossible qu’elle y soit entré, il l’aurait remarqué –enfin tout le monde l’aurait remarqué, des roux, on en trouvait pas partout dans leur collège perdu dans un coin paumé de la Bretagne-, donc elle était apparu de nulle part. Pour aussitôt s’écrouler contre le mur. Al ne savait pas quoi en penser, d’un côté cette fille l’intriguait assez pour qu’il aille vers elle et lui demander si elle allait bien –après tout comment diable s’était-elle retrouvée ici ? Et surtout si ce qu’elle avait était grave-, d’un autre il comptait vite rentrer pour ne pas faire attendre ses parents qui avaient quitté le boulot plus tôt juste pour ce jour-là. En jetant un dernier regard à son frère qui continuait sa séduction dont il devinait déjà le résultat et constatant que sa sœur n’était toujours pas en vue, il prit sa décision. C’allait être rapide –Bonjour, un problème ? Besoin d’un coup de main ?- et affaire réglé. Il était décidément trop gentil pour son bien.

    « Bonjour, tu as besoin d’aide ? » Etrange comme entrée, mais il n’en voyait pas d’autre qui faisait moins dragueur et douteux.

    La jeune rousse -en s’approchant il pouvait être sûr qu’elle l’était, elle devait être âgé d’environ de 12-13 ans, 14 ans s’il était sympa, après tout on ne choisit pas notre taille, surtout pas les filles- se tourna vers lui un peu rapidement, voulant sûrement refuser son aide, mais se tut en voyant le visage de son futur sauveur. Elle écarquilla ses yeux, faisant ressortir le bleu, stupéfaite. Un instant, Albi fut déconcerté par une telle réaction. Avait-il quelque chose sur le visage? Les cheveux, peut-être ? La dernière fois qu’il les a vu, ils étaient aussi ébouriffés qu’habituellement, pas mouillé et lorsqu’il en avait récolté un –parce que ses cheveux sont très fragiles et tombent à la moindre occasion- c’était bien noir corbeau, alors ce ne devait pas être ça. Ses yeux ? A moins qu’entre temps il n’ait mis des lentilles, ils devaient être toujours verts. Ah, peut-être que c’était ça, selon son entourage, les yeux verts –qu’il avait hérité de son père, les cheveux aussi d’ailleurs- sont très rares. Cependant, il remarqua qu’il était à contre-jour et que la rousse ne voyait pas forcément la couleur de ses iris, ce qui revient à sa première pensée : qu’avait-il ? Il fut tenté de se retourner pour s’assurer qu’elle ne regardait pas derrière lui, mais se dit qu’après coup que ce serait malpoli, bien qu’elle-même ne fût pas l’exemple même de la politesse.

    « Mademoiselle ? » l’appela-t-il doucement afin de ne pas la brusquer.

    Celle-ci reprit contenance en voulant se redresser mais ne réussit qu’à tirer une grimace avant de s’installer confortablement –autant qu’on peut sur du bitume-. A cette occasion, Albi put voir qu’elle cachait du sang sous sa veste attaché autour de sa taille.

    « Non, ce n’est pas grave, merci. » débita-t-elle rapidement, voulant probablement qu’il s’en aille.

    « Tu es blessée, tu veux que j’appelle de l’aide ? » Proposa-t-il tout de même.

    La panique traversa ses traits avant qu’elle ne reprit une expression plus aimable.

    « Non, non, ne t’inquiète pas ! On va… on va venir me chercher », bredouilla la rousse.

    Il se douta bien que ce ne devait pas être la vérité et se sentit un peu misérable qu’on ait refusé son aide. Ne sachant que faire, il soupira mentalement de soulagement quand on l’appela. Il se tourna vers sa sœur Lily, qui lui faisait de grande signe sur le trottoir d’en face. Il lui répondit qu’il la rejoint tout de suite, mais après avoir salué sa nouvelle « amie ».

    « Bon, eh bien, fais attention à toi… »

    Peut-être attendait-il son prénom, mais la fille n’en pensa pas de même. Son regard posé sur sa sœur rousse –oui, bon, sinon, il n’y en avait pas d’autre, de rousse- sembla à nouveau la bouleversé. Puis, sentant qu’on l’observait, elle se tourna vers le brun et acquiesça même si l’autre su qu’elle n’avait rien entendu. Il finit par la laisser et rejoignit son frère et sa sœur, mais avant il entendit un murmure venant de la jeune fille : « Par la barbe de Merlin… »

    « Qu’est-ce que tu faisais avec la fille ? » Lui demanda son frère James avec un large sourire.

    « Pas ce que tu faisais avec l’autre dinde », lui sourit en retour Albi. Son frère lui offrit un coup de poing à l’épaule.

    « Elle avait l’air mal à l’aise », remarqua Lily.

    « Elle était blessée mais elle ne voulait pas de mon aide. »

    « Blessée ? Où ça ? » Demanda sa sœur suspicieusement.

    « A la jambe, elle le cachait sous sa veste mais j’ai vu qu’elle saignait. »

    « A la jambe ? » répéta la rousse « et il n’était pas venu l’idée que cela puisse être un problème de fille ? »

    Cette remarque eut pour effet de faire sourciller les deux frères, avant qu’un éclair de compréhension ne leur traverse et que le rouge leur monte aux joues. Lily leur rit joyeusement au nez avant de clamer que le premier qui arrivait à la maison pourrait annoncer aux parents de leur réussite de l’examen, ce qui entraîna une course folle. Pas qu’ils se prêtaient au jeu, mais ils voulaient vraiment rentrer et voir ce que leurs parents leur avait prévu. Après tout, aujourd’hui était le 5 juillet 2016, le jour de leur anniversaire. Les triplés Potter ont atteint leurs 15 ans et il fallait fêter cela.

    « On est rentré ! » S’écrièrent-ils d’une même voix. Même si deux étaient plus grave.

    « Bonjour, les enfants, bon anniversaire ! » Les accueillit Ginny Potter, journaliste travaillant à domicile. Elle les regarda de ses beaux yeux marron –dont James et Lily ont hérité, de toute la famille on pouvait dire qu’Albi était celui qui avait pris du père, Lily de la mère et James un beau mélange des deux- rempli de tendresse pendant qu’ils se déchaussaient et se mettaient à l’aise.

    « Merci maman ! » firent-ils ensemble à nouveau, une fois déchargés.

    Au fond du couloir, par la porte du bureau, apparu Harry Potter, professeur d’éducation physique au lycée. Alors qu’il venait à peine de leur souhaiter leur anniversaire, les garçons lui foncèrent dessus.

    « Papa, j’ai eu de meilleur résultat que James ! »

    « Papa, on m’a accepté dans le lycée pro en tant que joueur de basket ! »

    « Papa, le principal a dit qu’avec mes moyennes, je peux facilement entrer dans un lycée de Douarnenez –sachant qu’ils ont un taux de réussite de 100%. » Et la bataille continua longtemps.

    « De vrais gamins », soupira théâtralement Lily « tu veux de l’aide, maman ? »

    « Avec plaisir », répondit cette dernière en soumettant quelque tâche ménagère à sa fille.

    Bien que les frères soient très complices, la plupart du temps, ils étaient aussi en constance rivalité pour ce qui était de faire la fierté de leur père.

     La famille passèrent une très bonne soirée ensemble et s’amusèrent jusqu’à tard le soir. A dire vrai, si le lendemain n’était pas les vacances, jamais les triplés purent avoir l’aventure qui les attendait.

     

    Tôt le matin, à moins que ce ne soit tard le soir, Albi fut réveillé par des voix à l’entrée. Quand il était allé voir, sa mère vint vite le sommer de retourner dormir, mais il pouvait jurer avoir vu les mêmes cheveux flamboyant de plutôt. Ses parents recevaient des roux. Plus tard, quand il vint prendre le déjeuner, il n’y avait plus aucune trace d’invité, mais il vit bien les traits tirés de son paternel. Cependant l’arrivé bruyante de James changea l’ambiance et il ne fit pas de remarque.

    « Vous ne trouvez pas papa un peu tendu ? » Demanda Al au début de l’après-midi.

    Ils traversaient le parc sous le soleil plombant, bâtonnet de glace dans la main. James et Lily se regardèrent avant de lui répondre.

    « Bien sûr, il faut être aveugle pour ne pas remarquer, papa est un très mauvais acteur. »

    « Seulement, s’il ne veut pas nous dire, c’est parce qu’il ne veut pas nous inquiéter », rétorqua James.

    « Ou simplement parce que nous sommes trop jeune », renchérit Al, qui ne voulait pas donner raison à son frère. Il était tellement rare qu’il disait quelque chose de censé.

    « Aussi », agréa Lily « on n’a que 15 ans. »

    « 15 ans et un jour », ajouta James en les faisant rire.

    Ils plaisantèrent encore tout au long du chemin pour retourner chez eux, mais un événement majeur fit qu’ils perdirent tout sourire. Cela se passa rapidement, Al étant derrière se sentit hélé avant de sentir une intense chaleur se diriger vers lui. Il lui sembla avoir entendu « incendio » mais sur le coup, seule la colonne de flamme qui se jetait sur lui avait de l’importance. Dans sa tête, il n’y avait plus rien, il savait qu’il devait bouger au moins d’un pas pour ne serait-ce qu’éviter d’être brûlé vif, mais il n’avait jamais été très réactif, ç’avait toujours été James le sang chaud. D’ailleurs en parlant de ce dernier, il l’entendit hurler son nom à l’oreille avant qu’il ne poussa derrière lui et le protéger d’un bras. Réactif, mais irréfléchi ! Que comptait-il faire ? Etre un barrage et brûlé à sa place? Cependant, et malheureusement, ce n’était pas le seul à réagir aussi stupidement et Al aurait voulu s’en arracher les cheveux si leur vie n’était pas en jeu. Il était placé entre Lily et James qui tentaient –et on insiste sur le mot- de parer le feu qui progressait –relativement vite si on était objectif-. Mue lui aussi d’un espoir insensé, il leva aussi son bras au niveau des deux roux –l’autre à moitié, oui parce que James avait aussi la particularité d’être brun au reflet roux, heureusement que ses yeux ne sont que marrons- pour « arrêter » la menace. Une explosion retentit. Contre toute attente, les triplés étaient encore vivant, car aussi incroyable que cela puisse paraitre, leur geste sur le coup superflu leur avait bien sauvé, une barrière s’érigeait devant leur main tremblant –la glace ayant totalement fondu- et leur avait épargné une mort douloureuse. Toutefois, pas le temps de tergiverser car la rumeur se fit autour du parc d’où des volutes de fumées s’en échappaient. Et dont les responsables feraient bien d’en faire de même rapidement. Encore une fois, le temps leur manqua quand ils virent deux silhouettes courir vers eux.

    « Mais… tu es la fille d’hier ! » Reconnu Albi. Et effectivement, il s’agissait bien de la rousse de la veille qu’il avait voulu venir en aide. Et qui semblait être en meilleur forme.

    «Are you kidding me? They let you go out without protection?» dit-elle en retour, paniquée.

    De l’anglais, mais les Potter l’ont parfaitement compris ayant deux parents d’origine britannique.

    « No time with this shit! Hold on to me, we have to leave there! » Leur somma un jeune homme dans la même langue, un peu plus vieux qu’eux et qui avait étrangement des cheveux…bleus !

    Perdus, les triplés ne savaient pas quoi faire, et si c’était eux les coupables ? Ils ne pouvaient décemment pas leur faire confiance, cependant on ne leur demandait pas leur avis. Ils furent happés et étreint de force avant de sentir l’air ambiant tourné et devenir irrespirable avant que cela ne cesse. Quand ils ouvrirent leurs paupières –qu’ils ne se souvenaient pas d’avoir clos-, ils constatèrent avec surprise –ou étonnement, au choix- qu’ils étaient devant leur maison. Et que des roux les attendaient.

    «Rose? What…» Fit une femme, en anglais, qui en regardant mieux était châtain. Frisé.

    «No time!» répliqua le bleu, qui en fait son leitmotiv «they’re been attacked and probably traced, they must be sheltered!»

    Aussitôt dit, aussitôt fait. L’homme roux à côté de la femme châtain les saisit habilement et les fit entrer dans l’habitable, la femme resta en retraite et sortit un bout de bois avant de prononcer des mots ressemblant à du latin et des lumières colorés en sortirent, la fille rousse les suivit sous ordre du garçon bleu et un autre homme roux vint en renforce à la femme –à moins que c’était le premier roux ?-. Bref, ils ont pu être abrités et doivent à présent cohabiter avec des inconnus, sous leur toit.

    «We have to warn Harry, Ron!»Argua la femme châtain.

    «’Will do, Hermione! And then, he couldn’t deny anymore!» Répondit le dit Ron.

    Consternant un peu plus les triplés, il sortit une bourse rempli de cendre de sa poche et s’approcha de la cheminée.

    « Elle est condamnée », Albi eut l’amabilité de leur préciser, mais en français.

    L’homme roux, Ron qui a de toute évidence compris le français, lui fit un simple sourire confiant, par lequel les triplés se demandèrent s’il n’était tout simplement pas fou. Et s’ils étaient tombés dans les filets d’un organisme de terroristes. Le son d’un crépitement de flamme alerta deux des triplés qui se postèrent encore une fois devant le brun, ce qui ne manqua pas les yeux aguerris des autres occupants de la pièce, mais il furent rassurés de voir que ce n’est qu’une petite flamme verte qui s’embrasait. Dans leur cheminée condamnée, sans parler de la couleur plus qu’originale. Finalement il y a de quoi s’inquiéter. Encore plus lorsque dans un mouvement –téméraire ? De folie ?-, Ron jeta sa tête dans la braise. Cette fois-ci, Albi se posta devant une Lily glapissante qui manqua de tourner de l’œil.

    «Harry, go back home! Situation urgent!» Avant de ressortir sa tête intacte.

    Et à leur grand effroi, leur père apparu juste après. Dans les flammes, vertes. Harry Potter dans toute sa splendeur fut sur leur parquet émietté de cendre et ouvrit la bouche mais fut devancé par son fils.

    «What’s fucking happening, bloody hell?!» L’anglais lui avait échappé, mais James n’en démordit pas.

    Sans lui répondre, la femme châtain, Hermione, déclara ce qui fut la goutte d’eau.

    «I’ll get Ginny

    «No, no! You’re not gonna look for our mother! Who the hell are you? And why are you here?»

    «James, calm down, I’ll explain everything,» lui dit son père. Toujours en anglais.

    «How would you want us to be calm? We just witness some magic stuff, which not supposed to exist, we enter in our home, hold us in hostage, and…»

    «No, we keep you in safety, actually the outside is too dangerous for you», lui coupa le bleu…à présent violet. De mieux en mieux.

    « Alors là, c’est la meilleure ! C’est l’apocalypse ? Et bientôt quoi ? Une épidémie ? » Intervint Lily en français.

    «Oh, nothing like that, your father is just threatened to death», déclara un des hommes roux.

    Une remarque bientôt suivi d’injonction tel que «Georges!», «You were too crude! » ou « Just? », mais cela calma direct les enfants du concerné qui haletèrent de choc.

    « J’aimerai que vous vous installez. » Les somma Harry en français. Les autres ne se le firent pas répéter en prenant place sur les fauteuils et le canapé. Seuls ses rejetons le regardaient sans bouger. « Asseyez-vous. »

    L’ordre fut suivit d’un fait qui tétanisa les triplés, le sofa derrière eux se glissa brusquement sous leurs jambes pour les forcer à s’installer. Ils se resserrèrent entre eux. Harry eut une moue blessée, ses enfants semblaient le craindre sous sa nouvelle forme. D’un autre côté, ce qui inquiétait les autres était le fait qu’il n’ait pas utilisé de baguette pour produire le phénomène.

    « Comment ça, menacé ? » Demandèrent les enfants, d’une même voix, ce qui rassura Harry en se disant qu’ils ne le craignaient pas tant que ça.

    «Like you earlier», intervint la rousse, Rose.

    Harry se tourna brutalement vers la rouquine en lui demandant d’expliquer. « Une chose à la fois, Harry. Explique-leur d’abord ton cas. » Apaisa une nouvelle voix.

    « Maman ! » s’écrièrent-ils soulagés. La femme rousse vint les rejoindre. Tiens, encore roux.

    « Je vais faire les présentations, voici Georges et Ron, deux de mes frères aînés, Hermione, ma belle-sœur, Rose, ma nièce et Teddy, notre filleul. »

    « On a de la famille du côté maternelle ? » demanda James, ébahi.

    « Et un presque frère ? » ajouta Lily, aussi hébétée.

    « Et toute une ribambelles de cousin ! » Compléta Georges, narquois, mais qui fit l’effort en français.

    « Oh oui, on les attend, tes explications, papa », fit Albi.

    Alors il leur raconta tout, sa découverte en tant que sorcier à l’âge de onze ans, sa scolarité dans une école sorcière situé en écosse, les aventures qu’il a passé en compagnie de ses meilleurs amis Ron et Hermione, les batailles qu’il a mené jusqu’à ses 17 ans, le nombre de proche qu’il a perdu au cours de ceux-ci, les liens qu’il a coupés afin de s’éloigner de toute ces horreurs et sa nouvelle vie, en Bretagne, loin de l’univers magique. Mais cela finit toujours par rattraper les initiés.

    « Eh ben, que des terroristes surgissent à nouveau 15 ans plus tard pour ta peau, c’est qu’ils doivent vraiment te détester ! » La remarque de James fit pâlir son père et il récolta un regard noir de la part de son frère et sa sœur.

    «To burst Hogwarts in thousand pieces. Yeah, they want their revenge! Always that famous, Harry!» Plaisanta à son tour Georges. Recevant lui aussi un regard noir.

    « Ce qui veut dire que nous sommes nous aussi des sorciers ? »

    « Vous ne pouvez être que ça après l’exploit de cet après-midi », commenta Teddy.

    «I can’t believe your magic just manifest now», souffla Hermione.

    « En fait, il est possible que cela s’est manifesté plus tôt », murmura Ginny « mais comme à ce moment on voulait juste nous éloigner du monde sorcier, alors on a préféré les élever sans magie. »

    «Is it possible? And what about magic accident? » S’étonna Ron.

    « Ils étaient mineurs, pas de quoi faire intervenir le ministère français et créer un scandale rameutant la presse qu’il y a une famille sorcière qui vit à l’écart de la magie. »

    « Ce serait le summum de l’absurde », sourit Georges. Un vrai plaisantin.

    «However, with all this shit, you couldn’t stay at your neutral position, Harry. You were too seclude with the magic and couldn’t protect your family, now as concerned as you. So go back in England and let us protect you

    Un silence accueillit la déclaration de l’oncle Ron. Les triplés échangèrent un regard avant d’observer attentivement leur père, dans l’attente de la réponse décisive.

    Unfortunately, we haven’t  much time. As Teddy said, they traced us and now are hard on the protections », prévint Hermione, baguette en main.

    «How much time have we?»

    «Dozen minutes, Maybe less with their spells combination.»

    « Papa, notre survie ne dépend plus que ta réponse ! » Pressa alors Albi.

    Cela étonna énormément les Potter. Depuis toujours, Albi a de loin été celui qui était le plus pragmatique des triplés et ne manquait jamais une occasion pour critiquer ce qu’il trouvait fantastique et absurde, mais là, il était le premier à accepter les choses. Le fait que la mort sonnait à leur porte y était probablement pour grand.

    « Bon…je suis désolé, mais va falloir faire les valises », soupira Harry, las.

    « Impossible, les protections s’abattent un à un, il nous reste au mieux 5 minutes. »

    « Bon, eh bien, je n’ai plus qu’à tout réapprendre sur les terres britanniques », marmonna Al.

    « Et moi, je dois remontrer mes preuves à ces coincés », grogna James ce qui indigna ces derniers.

    « Moi, ça va, j’ai toujours voulu visiter Londres », s’enthousiasma Lily. « Comment on y va ? »

    « Par la cheminée avec des feux verts ? » tenta Al.

    « Ou par la téléportation qu’a fait Teddy et Rose ? » Hasarda James.

    «We call this apparition, but we need a license otherwise we risk the splinching –regard appuyé sur Rose- and there is a limit in one country only », lui répondit Teddy. Si les triplés furent étonnés de découvrir de nouveau vocabulaire, ils n’en montrèrent rien.

    «The international floo network has to be allowed by the Ministry of Magic and honestly we haven’t the time», compléta Rose.

    «And that let us the illegal method, but effectual : the portkey», s’exclama théâtralement Georges en sortant de sa veste une bouilloire. «You just have to touch this and you’ll be transported out of the French borders!»

    Les triplés restèrent perplexes quant au fonctionnement.

    « A toi, l’honneur », poussa James.

    « Sans façon », déclina Lily.

    «Hurry up! The fence falls!»

    « D’accord, d’accord, un simple effleurement suffit, hein ! » Et Albi poussa les roux à le toucher. Ils sentirent immédiatement une sensation aussi tourbillonnante que le transplanage et désagréable en plus dans le ventre.

     

    Un peu plus tard, ils apparurent sur une pelouse dans une banlieue anglaise, dont trois s’en retrouva les quatre fers en l’air. Rose pesta ce moyen de transport pour le moins brutal, Albi eut le regard perdu et Lily semblait la plus mal à l’aise. James et le reste des adultes atterrirent avec adresse.

    « C’est trop cool, en fait ! Et où est-ce qu’on est ? »

    « Dans votre nouvelle maison ! Le 12, square grimmaurd. »

    « …Je ne veux pas être malpoli, mais il n’y a pas de 12. »

    « Si, si, il suffit d’y croire. »

    Et alors il crut. Et la magie s’opéra. Le 11 se détacha du 13 et doucement le 12 apparu.

    « Que de souvenir. Encore un quartier général ? » Dit Harry en s’approchant.

    «Always», lui répondit George en ouvrant la porte. «We’re home, mum !»

    «Georges, great ! Come’in !» Lui cria une voix dont la propriétaire n’était pas en vue.

    James jeta un coup d’œil vers l’intérieur mais ne put voir qu’une pile d’assiette qui vola sous ses yeux, puis beaucoup d’autres sons et voix s’élevèrent, sa sœur s’approcha lentement de lui soutenu par Teddy –car le mal de portoloin n’était pas rare-, Albi restait en retrait mais n’en perdait pas une miette. Les adultes entrèrent et furent vite suivi de Rose, mais le reste le fit avec un peu de retenu.

    « Alright, uncle Harry is back. The prophecy could start now. Oh, oncle Harry est de retour. Dans ce cas, la prophétie peut se mettre en marche », commenta une petite rousse –eh oui, encore-.

    « Quelle prophétie ? »

    « Well, that one saying the Potters are the key to the Return of Hogwarts !  Voyons ! Que les Potter sont la clé du mystère pour faire revenir Poudlard ! »

     

    La porte d’entrée se referma sur cette révélation. Et ce n’était que le début des aventures des triplés !


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